L’année 2012 termine sur les chapeaux de roues (en ce qui me concerne en tout cas), et le calendrier de l’Avent, entamé ici il y a quelques jours, a vu son chocolat fondre comme neige au soleil.

 

Quelques cases seulement ont été dévoilées dénonçant tantôt les travers de la société, tantôt notre empressement à porter jugement sur des sujets de manière hâtive,…. Une très grosse commande d’un de mes clients et me voilà dans l’incapacité pendant 15 jours de lever le nez de mon clavier, de mes dictionnaires.  Je ne vais pas me plaindre, mais bon. Sachez néanmoins que cet arrêt brutal n’était pas dû à un épuisement des absurdités de notre époque. Un article, aussi bien écrit soit-il, ne pourrait pas en faire le florilège. Dénonçons en quand même quelques-uns ?

 

  L’euthanasie, un débat récurrent dans la société française

 

On a beaucoup parlé du rapport remis au gouvernement et qui devrait aboutir, à en croire certains, à une loi ambitieuse sur la fin de vie. Il ne peut y avoir de loi ambitieuse sur le sujet mais peut-être une législation digne et respectueuse (et cela serait déjà un grand pas). Le sujet reste délicat et passionnel et pourtant il se doit d’être réglé. Certains refusent d’envisager l’euthanasie comme étant un recours possible et chacun se doit aussi de respecter ses opinions. D’autres prônent un modèle plus libéral, alors qu’une nouvelle voie se fait de plus en en plus entendre, celle du suicide assistée. Je ne porte aucun jugement, estimant que ce sujet est l’affaire de chacun en son âme et conscience et quelle que soit la solution choisie, nous devons prendre en compte que chaque cas est unique. Les procureurs (représentants de l’autorité publique) peuvent aussi adoucir une loi jugée trop pernicieuse. Pour ce qui concerne le suicide assistée, pourquoi pas ? Mais une question me taraude, puisque qui dit suicide dit acte volontaire. Qu’adviendra-t-il des accidentés et autres paralysés, qui ne peuvent plus faire le moindre geste sans aucune aide ? 

Une médecine bien mal lotie :

C’est un sujet délicat à régler et pourtant il y a tant d’autres choses à faire en ce qui concerne le domaine médical. Je ne parlerai de ma connaissance particulière du milieu hospitalier et qui me pousse à crier à la réaction immédiate pour faire cesser les abus d’un « je m’en foutisme quotidien ». Mais que dire de cette femme, contrainte de se prostituer pour pouvoir faire soigner son fils autiste ? Les traitements choisis sont censés être plus efficaces  et ils ont déjà produits des effets positifs sur le fils de cette femme. Seulement, plus chers que des traitements traditionnels, ces nouveaux soins ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Et c’est donc en vendant ses charmes, que cette mère peut offrir à son enfant ce qu’il y a de meilleur ? 

Avouez que le monde ne tourne pas rond. Pendant que cette femme se prostitue pour le bien de son enfant, certains vont jusqu’à payer des millions d’euros pour des gestes inappropriés dans des chambres d’hôtel luxueuses. Mieux vaut en rire…