La France était dans une situation délicate, 2009 s'annonce encore plus dramatique. En effet, la Commission européenne annonce une récession de 1,9%, un taux de chômage officiel atteignant de nouveau les 10% et enfin un déficit annuel à plus de 5% du PIB.

Bien entendu, Christine Lagarde, ministre de l'Economie et des Finances, en interview sur France 2 indique que ce n'est pas la pire situation dans la zone euro. La méthode Coué a ses limites d'autant plus que contrairement à ses voisins, la France n'a que très peu de marges de manoeuvres.

En effet, nous avons toujours notre dette de 1200 milliards d'euros, qui n'a eu de cesse de se creuser y compris entre 1997 et 2001, sous la période de forte croissance du gouvernement Jospin où figurait la désormais Premier secrétaire du PS, Martine Aubry.

Ajoutons que le seul argument de nos chers grévistes est le manque de moyens dans un pays qui ne fait que s'endetter pour son fonctionnement au lieu de le faire en investissement. Ajoutons que nous n'avons pas eu de RDA à faire rattraper économiquement. Ajoutons que nos chers élus nationaux ou locaux préfèrent satisfaire leur clientèle au détriment du bien commun. Etc., etc.

Bref, nous sommes face à un abîme tout aussi grave qu'en 1789, mais sans les grands penseurs, ni les révoltés de l'époque.

Jérôme Charré

La France était dans une situation délicate, 2009 s'annonce encore plus dramatique. En effet, la Commission européenne annonce une récession de 1,9%, un taux de chômage officiel atteignant de nouveau les 10% et enfin un déficit annuel à plus de 5% du PIB.

Bien entendu, Christine Lagarde, ministre de l'Economie et des Finances, en interview sur France 2 indique que ce n'est pas la pire situation dans la zone euro. La méthode Coué a ses limites d'autant plus que contrairement à ses voisins, la France n'a que très peu de marges de manoeuvres.

En effet, nous avons toujours notre dette de 1200 milliards d'euros, qui n'a eu de cesse de se creuser y compris entre 1997 et 2001, sous la période de forte croissance du gouvernement Jospin où figurait la désormais Premier secrétaire du PS, Martine Aubry.

Ajoutons que le seul argument de nos chers grévistes est le manque de moyens dans un pays qui ne fait que s'endetter pour son fonctionnement au lieu de le faire en investissement. Ajoutons que nous n'avons pas eu de RDA à faire rattraper économiquement. Ajoutons que nos chers élus nationaux ou locaux préfèrent satisfaire leur clientèle au détriment du bien commun. Etc., etc.

Bref, nous sommes face à un abîme tout aussi grave qu'en 1789, mais sans les grands penseurs, ni les révoltés de l'époque.

Jérôme Charré

Lire la suite : http://www.jerome-charre.fr/2009/01/la-marquise-et-la-dette.html.