La première des questions qu’un auteur débutant se pose est celle-ci : « Est-ce que la littérature nourrit son monde ? » Avant de répondre à cette question, il faut dire que le souci premier de l’écrivain, qu’il soit débutant ou confirmé, c’est de faire passer son message. « Est-ce que mon message sera compris par tout le monde ? »

C’est en observant la société, ses faits et gestes, que l’envie vient à un homme de prendre sa plume et d’écrire un ouvrage. A ce niveau-là plusieurs considérations peuvent s’entrechoquer : Soit parce qu’il veut faire passer un message, ou se faire connaître comme l’autre. Et si le succès venait par la suite, tant mieux ! 

Cependant, le seul fait de voir son ouvrage dans un rayon de librairie est déjà suffisant pour rendre l’écrivain heureux.  Car de l’écriture d’une œuvre, en passant par le comité de lecture d’une maison d’édition, jusqu’à son édition, que d’étapes l’écrivain n’aurait-il pas empruntées ?

 

L’écriture peut nourrir son monde. Certains écrivains ne profitent certes pas des retombées de leurs œuvres dans l’immédiat, mais ce n’est pas le cas de leurs héritiers. L’essentiel est qu’ils auraient laissé quelque chose à l’humanité. Bien que disparus de ce monde, leurs écrits sortis sous forme d’ouvrages font d’eux des hommes immortels.

Des écrivains comme Victor Hugo, Baudelaire et autres n’ont sûrement pas joui des retombées  de leurs multiples œuvres, mais au-delà du temps elles ont profité à leurs différents héritiers et cohéritiers.

En matière de ventes de livres dans le domaine de l’édition, on peut parler pêle-mêle de  celles de l’écrivain Marc Levy  qui représentent en elles seules 22,3 millions d’euros, Stephenie Meyer qui a vendu près de 3 millions d’exemplaires de ses livres (soit environ  52 millions d’Euro). Faites un petit calcul et vous verrez ce qui leur revient.

Mais une chose est sûre, le travail bien fait a toujours sa récompense. C’est une logique qui s’adapte à tous les secteurs d’activités.

 

                                                                                    Constant Ory, écrivain.