La journaliste canadienne Mellissa Fung, séquestrée le 12 octobre dans la capitale Afghane, a été libérée et se trouve actuellement en sécurité à son ambassade à Kaboul.
La CBS (Canadian Broadcasting Corporation) avait demandé aux médias de ne pas parler de l'enlèvement de leur collaboratrice afin de permettre aux négociations d'aboutir.
Ce silence de la part de la presse nationale et internationale a permis à des représentants de CBS et du gouvernent canadien de prendre contact avec des chefs tribaux et des membres de l'assemblée provinciale de Wardak, région où la journaliste a été enlevée alors qu'elle effectuait un reportage dans un camp de réfugiés. Ce serait ces chefs locaux qui seraient parvenus à persuader les ravisseurs de libérer leur otage.
Il semblerait qu'aucune rançon n'ait été versée aux preneurs d'otage qui, selon CBS, seraient de simples brigands et non des talibans malgré le fait que, selon certaines sources militaires, les combattants de l'école coranique qui résistent contre la présence des forces militaires occidentales seraient présents tout autour de la capitale Afghane.
Selon les dernières informations publiées, la correspondante de CBS aurait été soumise à des examens médicaux dans les locaux mêmes de l'ambassade et elle serait en bonne santé.
La première chose que Mellissa Fung a faite lorsqu’elle a recouvré la liberté, c'est de téléphoner à sa famille pour lui annoncer la bonne nouvelle et la rassurer sur son état. Durant cet appel, la journaliste aurait affirmé qu'elle avait été bien traitée par ses ravisseurs.
Un final heureux pour cette histoire qui avait mis en émoi la profession puisque déjà quatre journalistes ont été tués en Afghanistan depuis un an.