La joie lyonnaise et les sanglots sang et or

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La 38éme journée, entre sanglots et joies (..).

Les ch'tis arrivent en masse, le coeur gonflé d'espoir (..). Le stade Félix Bollaert se dresse, englouti sous des trombes d'eau (..).

Les chants s'élévent, un frisson me parcourt l'échine (..).

L'arbitre libére les joueurs.

La terrible logique sportive s'étale. La victoire du PSG et de Toulouse condamne le Racing Club de Lens. Les sanglots envahissent le stade, apportant un impact mélancolique, une détresse qui ne laisse pas insensible. Quelques surexcités envahissent le terrain, tels des pantins vociférant leur colère, par la plus mauvaise des manières. La douleur n'est pas feinte, Félix Bollaert est orphelin (..).

La survie du club n'était plus entre les mains des joueurs, tributaires du résultat de leurs adversaires. La victoire conjuguée du PSG (1-2) et de Toulouse (2-1) et c'en est fini des derniers espoirs (..). La page est tournée, une saison au purgatoire avec l'immense espoir de bien vite retrouver l'élite. Gervais Martel, abasourdi, cherche encore les raisons d'un échec, une si belle équipe sur le papier (..).

Le FC Metz, condamné depuis longtemps, a offert un dernier baroud d'honneur à ses supporters (4-3). Une belle victoire, pour ne pas quitter la Ligue 1, sur une mauvaise note. La der de Miralem Pjanic, certainement en partance vers l'OL, pour le début d'une prestigieuse carrière.

Strasbourg n'a pas voulu mourir sans combattre et a donné bien du fil a retordre à l'OM. Le club phocéen s'impose (4-3) dans la difficulté et déja les premières rumeurs circulent. Sami Nasri ne sera sans doute plus marseillais la saison prochaine, un transfert acquis, seul la destination reste en suspens. Arsenal, Barcelone (…).

Lyon a accroché son 7éme titre consécutif, aucun grand club européen n'avait réussi tel exploit. Une saison bien particulière, des départs, des erreurs de casting, un entraineur qui ne fait pas l'unanimité. Bien des facteurs qui ont laissé le club rhodanien dans le doute. Cette victoire à Auxerre (1-3) leur offre ce nouveau sacre, et consacre définitivement Karim Benzema, futur grand d'Europe (..).

Que je suis triste pour les nancéens, invainçus cette saison à domicile et la derniére rencontre vire au cauchemar (2-3). Le tour préliminaire de la Ligue des Champions s'éloigne, le stade Marcel Picot pleure (..). Les rennais viennent d'assomer une courageuse équipe lorraine, qui aurait sans doute mériter cet honneur.

Saint-Etienne assome Monaco (4-0), Geoffroy Guichard est redevenu le chaudron et les Verts retrouvent l'Europe (..). L'épopée qui a soulevé tout l'hexagone est encore dans ma mémoire.

Lens, aprés ce match nul face à des girondins de Bordeaux (2-2), consacrant la belle saison de Laurent Blanc et ses hommes. Pour une première ! Pauvre JPP, qui lui semble hagard, écrasé par les responsabilités d'un échec (..).

La joie d'un coté (..), les sanglots d'un autre coté (..), pour une 38éme journée sous le signe de l'émotion (..). Le club de la capitale a arraché son maintien, victorieux de la Coupe de la Ligue (..). Place à la grande Dame, la Coupr de France (..). Ce qui serait drole, c'est aprés une saison calamiteuse, le PSG pourrait s'offrir un second trophée. Le club libéré de cette pression va s'avérer être un adversaire redoutable. Alors (..)

Bravo à Lyon et une pensée pour les valeureux ch'tis, pour mon club, le FC Metz (..).

 

Une réflexion sur « La joie lyonnaise et les sanglots sang et or »

  1. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Gros sanglots MICHEL, pour une équipe Lensoise, qu’aucun entraineur n’a su remettre dans les rangs, même le gentil Jean-Pierre PAPIN, n’a pas réussi, je ne sais pas ce qui se passe dans le club, les supporters de toute la région, étaient bien tristes, samedi!!
    un légende pour nous, Nordistes, un club, où les supporters étaient aussi sympathiques, que les joueurs, une ambiance, que seul Lyon a pu égaler dans les tribunes…et encore… De grosses larmes coulent dans les « chaumières » du Nord et du pas-De Calais!!!
    Petite anecdote : j’ai eu J.P. Papin comme élève, quand il était en sport-étude, à Valenciennes, pas terrible en français, mais la gentillesse même, et l’écoute en cours!!!
    Amitiés MICHEL

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