Je discutais avec mon épouse à propos de la véritable invasion d’étrangers d’autres pays vers l’Europe.

Nous venait aussitôt à l’esprit la fameuse phrase : « Qu’est-ce que c’est que ces étrangers qui viennent manger notre pain ? » où autres phrases similaires.

Une façon bien simple de résumer le problème.

Mais creusons un peu plus le sujet.

 

 

 

 

 Je discutais avec mon épouse à propos de la véritable invasion d’étrangers d’autres pays vers l’Europe.

Nous venait aussitôt à l’esprit la fameuse phrase : « Qu’est-ce que c’est que ces étrangers qui viennent manger notre pain ? » où autres phrases similaires.

Une façon bien simple de résumer le problème.

Mais creusons un peu plus le sujet.

Qui n’a pas autour de lui un français sans emploi ou une famille dans la misère.

Le gouvernement nous annonce l’état du chômage en France et dans le même temps, il nous annonce que dans le cadre de l’Europe, il nous faut aider nos frères des pays en difficultés et faire preuve d’humanité.

  Mais pour cela, doit-on sacrifier le bien être de son voisin, devenir irresponsable et ne plus contrôler son avenir et l’avenir de nos enfants. Sous prétexte d’humanité, on nous fait endosser le malheur des autres, sans mettre dans la balance nos propres difficultés.

Si nous voulons aider, ne doit-on pas d’abord appliquer l’adage, « aides toi et le ciel t’aideras »

 N’est-il pas plus logique de se mettre hors de danger avant d’apporter une aide. Le fait de se trouver nous même dans une situation précaire ne risque-t-il d’entrainer le sauveteur et sa victime vers le chaos.

Au vue de ses réflexions, nos inquiétudes sont justifiées.

 

Mais la réflexion ne serait pas complète si nous ne regardons pas de l’autre côté du miroir.

Les personnes qui choisissent de quitter leur pays de naissance, ne le font certainement pas parce qu’ils ont envie de voyager. Chez eux, c’est la famine, le non emploi et les ressources mal partagées. Ils ne veulent plus voir mourir leurs enfants alors ils prennent le risque et partent vers l’eldorado sans savoir qu’il s’agit d’un miroir aux alouettes.

Pour les plus chanceux, ils arrivent en France après avoir tout vendu pour venir. Ils rêvent de dignité et d’enfin vivre normalement sans voir mourir autour d’eux leurs proches.

On leur donne de l’argent, on leur donne un abri plus ou moins précaire. Certains obtiendront à force de temps des titres de séjour en France. Pourtant les obstacles ne sont pas tombés. Ils débarquent dans un pays où il n’y a pas de travail pour tous et souvent avec la barrière de la langue. Ils ont affaires aux marchands de sommeil et payent à prix d’or la précarité. Ils ont quittés l’enfer pour retomber en enfer.

Est-ce vraiment l’image que l’on veut donner de notre pays ?

Messieurs vous souffrez, alors venez augmenter notre souffrance. Vous souffrirez tout autant mais nous souffrirons avec vous.

Voilà ce que les biens pensant préconisent comme solution.

A côté de çà, on entend tel pays qui décide l’embargo contre tel ou tel autre pays pour des raisons souvent politique.

A notre époque, ou le partage se développe : Blablacar, échange de maison pendant les vacances, coopératives sociales,… est-ce vraiment la réponse du français au monde.

Si j’avais un voisin qui souffre car il risque de devoir partir de chez lui, je l’aiderai à rester chez lui.

Je propose l’embargo social.

Quand un peuple a décidé de vivre dans les mêmes règles, quand il est né sur sa terre. Il faut l’aider à rester. L’essence même du mot gouvernement est justement de maintenir le cap d’une communauté et non de faire fi de ses désirs pour satisfaire les désirs d’une minorité à la barre.

Il faut obliger les pays dit de grande immigration à prendre leurs problèmes en main. Le bien du peuple est la première raison d’être d’un gouvernement. L’immigration au contraire de la libre circulation ne doit pas exister. Chaque gouvernement se doivent de prendre en main leur peuple. On peut apporter notre aide si on est fort, mais on ne peut prendre en charge le problème de l’autre alors que notre tête dépasse à peine de la surface de l’eau.

Il est temps sur ce sujet et sur bien d’autres que la volonté de la communauté soit écoutée et respectée.