La germano philie ou phobie?

 

 

Moqueur polyglotte observé par des pigeons.

 

La pub polyglotte, c’est tendance.            On a eu droit à de la bouffe en italien. D’entendre les mérites de la canneberge en français du Canada, non sous-titré. VW a essayé de nous apprendre l’anglais, l’allemand étant déjà pris.          Après une pub Renault où un ado craignait de recevoir des pierres à la récré si sa mère, avec sa poubelle à poignée, le posait devant l’école, nous voici avec une autre « version » qui se veut polyglotte (apprenons tous le francgermain !).          Il faut dire qu’Opel l’a bien cherché. La « Deutsche Qualität » devait suffire à vendre une GM (maison mère US). Pour être d’actualité, nous avons pu entendre que cette marque méritait le quadruple A…          La créativité a parfois des développements imprévus et des anticipations curieuses!          Ne sommes-nous pas en plein match entre la germanophobie et la germanophilie ? Un détail de la campagne électorale dont personne ne se souviendra en avril prochain quand il faudra découvrir un profil.          La droite tire sur tout ce qui rappelle Daladier, ressemble à la  politique de Bismarck au nom d’une souveraineté partagée mais préservée. Andorre, en somme !          MLP sort tous ses drapeaux, imagine que le franc de jadis tiendra mieux que la ligne Maginot pour  que l’on ne prenne pas quelques coups de schlague remarkables ! Elle ne veut pas entendre parler de l’Or du Rhin, ni des Eurobonds. La bonne planche à billets avec Marianne et ses dauphines dévaluation.          La conférence de presse d’hier avait subitement un goût de match Opel-Renault. Qui allait emboutir l’autre ? L’arbitre, un inconnu dénommé S&P avec ses adjoints Moody’s et Fitch, profita  de l’occasion pour faire un constat sans amiable. Les chauffards, responsables des embardées, auraient dans les 3 mois un malus pour leur apprendre à conduire leur char avec plus de rigueur.          Les passagers, légèrement atteints, allaient être invités à cosigner le constat d’un accident dont ils ne se sentaient nullement responsables. Gruss Gott !