Lorsque vous traverserez Servigny–Lès-Sainte–Barbe, vous ne pourrez pas passer sans écouter ces musiciens qui parcourent les maisons de retraite, mais aussi dans diverses associations et hôpitaux de la région pour donner beaucoup de bonheur à ceux qui en sont privés. Ce sont les TSF. Entendez par là Troubadours Sans Frontières. Ces hommes et cette femme ont créé leur association en deux mille et depuis ils suivent leur petit bonhomme de chemin, en donnant de la joie lors de leur passage. Vous reconnaitrez Marc Thiriard à la contrebasse, Eric de Cecco à la guitare et au chant Michèle Chrisment et enfin Gerald Longchamp à la guitare et accordéon diatonique.
Ces cinq troubadours donnent des concerts chez les petites sœurs des pauvres afin de soutenir leurs actions auprès des plus défavorisés. Tout au long de l’année, ils travaillent sur des répertoires américains, mais aussi français puis les reprennent à l’harmonica chromatique, ce qui n’est pas un instrument très facile. Heureuses, les personnes âgées tapent dans leurs mains pour les accompagner et s’en donnent à cœur joie. Mais bien-sûr, elles restent très attentives au fait qu’il faut respecter le rythme. Puis pour parler un peu du chant, ces chanteurs-musiciens sont capables aussi de vous chanter du Guy Béart, aussi bien en version classique, qu’en version bossa-nova.
L’an dernier, ces cinq troubadours ont eu le bonheur de pouvoir participer à la fête de la musique de leur village. Cette fête qui avait été lancée localement par leur association, avait débuté en mille neuf cent quatre vingt dix huit devant l’église de Servigny et ce sont eux qui l’ont organisée pendant douze années consécutives. Bien-entendu, ces cinq amis ne vont pas en rester là, ils sont encore beaucoup de projets en tête. Alors souhaitons leur qu’ils continuent sur le même chemin encore longtemps. Et si vous avez envie de les inviter pour une petite heure de concert, il ne vous en coûtera que quarante euros et ils seront ravis de venir vers vous pour passer un agréable moment qui ne vous laissera, j’en suis sûre, que de bons souvenirs.
