Selon l’Institut suisse IMD chargé d’étudier chaque année le développement économique de 55 pays, la France arrive à la 28e place en 2007, très loin derrière les États-Unis (rang 1) ou les Pays-Bas (rang 8).
Les 323 critères d’évaluation de la compétitivité économique de la France prennent en compte notamment une étude d’opinion auprès des entrepreneurs français et étrangers.
En cause: la politique budgétaire, les charges sociales trop lourdes pour les entreprises, la faible croissance, la frilosité, voire l’incapacité des Français à s’adapter aux nouveaux défis économiques et sociaux qui exigent des réformes importantes.
De plus, les Français arrivent bon derniers pour le nombre d’heures travaillées sur l’année.
On remarquera aussi la mauvaise note accordée en ce qui concerne les langues étrangères.
La compétitivité très faible de la France au vu de ce classement est un facteur plutôt inquiétant. Les réformes sont non seulement nécessaires mais aussi urgentes.
Le vote des Français dimanche dernier est sans doute le signe d’une vraie prise de conscience et d’un appel fort au nouveau président pour qu’il réalise enfin de véritables réformes.
