le gouvernement vient de légiférer sur la formation professionnelle; un chapitre concerne la formation par la voie de l’apprentissage pour lequel une mini réforme a été souhaitée;
la réalité aurait été que ce systéme soit réformé en profondeur; ce sera peut etre le cas à l’avenir.
force est toutefois de constater pour d’obscures et anciennes raisons que ce systéme de formation initiale est peu connu; j’ai souhaité humblement faire connaitre l’apprentissage dans le sud de la france sous la forme d’un roman autobiographique:
De trop nombreuses personnes ignorent la formation dispensée en entreprise artisanale , commerciale et surtout mésestime le travail réalisé dans les CFA(centre de formation d’apprentis ).
Professeur retraité d’un CFAI, j’ai souhaité réparer cet ostracisme .J’ai fait éditer en ligne (www.edilivre.com ou www.amazon.fr ) un ouvrage autobiographique intitulé / PROF EN CFAI :memoire d’un marginal de l’éducation.
auteur JACQUES LOUBET .
C’est une premiére en france . L’ouvrage est un témoignage de mon parcours professionnel atypique au moment des cours professionnels artisanaux itinérants (avant 1977) et après dés la création d’un grand centre de formation d’apprentis .
Mon dessein est de contribuer à faire connaitre cette formation professionnelle initiale avec en particulier la connaissance des publics (professeurs , éducateurs etc…) à travers des moments précis. l’ensemble de l’ouvrage n’est pas exhaustif.
Je mets en avant le travail réalisé, j’évoque le système de formation, j’effectue des comparaisons avec la formation sous statut scolaire des LP (lycées professionnels ) ,les 2 formations concourant aux mémes objectifs éducatifs de la nation. je pointe du doigt les différents statuts, les moments de travail mais aussi de confrontation.
Sans être polémique, j’évoque brièvement le fait syndical , ses problèmes épineux , ses difficultés.
Au moment ou tout gouvernement semble trouver quelques vertus à cette formation( par ailleurs perfectible) et souhaite augmenter le nombre de jeunes en alternance ,cet ouvrage peut aider modestement à la compréhension et à la sensibilisation de la problématique ;
Il est indispensable que les mentalités évoluent.
La méconnaissance des possibilités offertes par l’apprentissage en alternance avec l' »école » est un des critères qui a fait que les parents, (et le profs) ont boudé cette formation qui dans les années à venir sera la seule porte ouverte à l’embauche.
Le métiers manuels ont toujours été négligés, parfois même diabolisés, non pas par les adolescents qui ne désiraient pas faire de longues études, mais par des parents mal informés, qui voulaient absolument faire de leur progéniture des érudits.
(je reviendrai)
[quote]des parents mal informés, qui voulaient absolument faire de leur progéniture des érudits.
[/quote]
Ne pas confondre érudition et études supérieures!
La culture c’est important, Sophy, vous le savez comme moi…c’est ce qui permet aux jeunes d’appréhender le monde, de s’insérer correctement dans la société et de ne pas se laisser manipuler par les dominants!
Alors, d’accord pour les métiers manuels , mais sûrement pas au détriment d’une solide culture générale et d’un esprit critique!
Je crois plus que sérieusement à l’apprentissage, c’est un des meilleurs moyens (si ce n’est le meilleur) de choisir un métier qui puisse plaire… (pour peu qu’on ait un maître d’apprentissage « charismatique » 😀 )
j’émets deux réserves,
– la 1ère: permettre à l’élève de changer d’orientation au cours des 2 premier mois.
– la seconde: instituer un roulement d’un mois à l’école et un mois dans l’entreprise.
et je parle en toute connaissance de cause.