On commence à faire le compte de l’ensemble des hausses impôts prévus par le gouvernement pour le second semestre 2012 et le constat est simple : Il ne fait pas bon être épargnant !

 Il ne faut pas confondre : Etre épargnant et être riche !

        A partir du 1er octobre 2012, les prélèvements sociaux sur l’épargne passeront à 15% (au lieu de 11%). Les dividendes passeront à 36,5% (au lieu de 27%). Les plus values seront imposées à 34,5% (au lieu de 27%).

  Mais cela ne veut pas dire que l’imposition sur le revenu soit épargnée ! En septembre, 200 000 foyers qui ne payaient pas d’impôts vont en payer et 100 000 vont changer de tranche d’imposition à cause de non prise en cause de l’inflation dans la prise en compte du calcul de l’impôt.

Bref, quelques soit le gagnant aux prochaines élections, le grand perdant sera le contribuable !

Augmenter les impôts, c’est normal ! Mais augmenter les impôts sans toucher les dépenses publiques : cela l’est moins ! 

Faire des sacrifices est d’avantage consenti si l’Etat en fait aussi ! Mais malheureusement ce n’est pas le cas car des dépenses improductives sont faites.  

 On parle d’une sortie de crise mais qui n’en n’est pas une ! 

On observe une faiblesse de la consommation. Les consommateurs de tous les pays développés ne veulent pas consommer ! Et c’est normal, les analystes économistes oublient que le chômage est la clé de tout: Avec un tel niveau de chômage, il est normal de se mettre à l’abri : c’est logique,  humain  et nécessaire ! 

Bien évidemment les pays touchés par le chômage et l’austérité ne peuvent pas consommer mais on observe aussi que ceux qui ont conservé leur travail et leur revenu : Ils utilisent l’argent disponible pour épargner et pour rembourser leurs dettes. Il y a un phénomène massif de remboursement de la dette ! 

L’idée est qu’il y a de l’argent mais pas de consommation ! Il y a une crainte de l’avenir : un déficit de confiance.

La bonne nouvelle est quand remboursant, on construit les fondations solides d’une économie nouvelle.

La mauvaise nouvelle est que la consommation ne repart pas : cela pose problème quand on sait que la consommation est un des moteurs principaux de l’économie Française.