Dès son arrivée au pouvoir en Côte d’Ivoire, le Docteur Alassane Ouattara a décidé de nettoyer la ville d’Abidjan et ses environs. Des structures étatiques ont été créées afin de balayer et de ramasser les ordures dans les rues de la capitale économique. En moins de deux semaines après le début des travaux, nous avons constaté une nette amélioration de la salubrité dans les rues d’Abidjan. Des campagnes de sensibilisation sur les bons gestes à avoir sont menées dans tout le pays. Le problème de salubrité est très important et l’Etat ivoirien en est conscient. Si elle est bien menée, cette vaste campagne de salubrité devrait permettre de réduire considérablement le taux de sujets atteints de maladies liés au manque d’hygiène.
Pendant que l’on parle de rigueur dans la gestion des affaires de l’Etat, un scandale vient d’éclater. La société de ramassage des ordures que l’on avait sélectionné aurait fait du faux. En effet, des enquêtes, menées sur celle-ci, ont révélé que cette société n’était pas française comme elle le prétendait. La ministre de la Salubrité s’est tout de suite défendue en disant qu’elle n’a pas fait partie du comité devant statuer sur le choix de la structure de ramassage. Au fait, elle a tout à fait raison car le choix s’est fait après un appel d’offre. L’appel d’offre a été géré par le ministère de l’économie et des finances de l’Etat ivoirien. Cette faute ne doit pas rester impunie, il faudrait que les responsabilités soient situées.
La ministre de la salubrité, excellente employée d’Etat
Dès que j’ai appris le scandale, cela m’a fait une peine au cœur. J’aime beaucoup le travail de cette dame de fer. J’ai tout de suite dit que ce n’est qu’une histoire pour ternir l’image de cette bonne dame. Après quand j’ai vu que ce scandale semblait vrai , j’ai cherché les raisons qui auraient pu la pousser à agir ainsi. J’ai tout simplement conclu qu’elle n’y était pour rien. Mais, j’interpelle une fois de plus les autorités, même si l’on a pu déceler la fraude et qu’un nouveau appel d’offre a été lancé, il ne faut pas oublier que la rigueur et la vigilance doit rester d’actualité. Il ne faut pas tomber dans les travers de l’ancien régime. Le chien ne change pas sa manière de s’asseoir certes, mais nous ne sommes pas des chiens à plus forte raison des imbéciles pour ne pas changer nos mauvaises habitudes.