Pour bien comprendre, résumons la situation simplement :

 

Les banques et leurs traders ont placé de l’argent n’importe où : subprime, Grêce…

 

Forcement, les emprunteurs ne peuvent plus rembourser, les banques ont fait des pertes.

Les banques se sont alors dit : plutôt que d’assumer nos conneries, on va faire payer nos pertes par le contribuable : Toi ou moi.

 

Reste à convaincre le contribuable :

 

1) Première étape : on fait passer les grecques pour des mangeurs d’olives qui gèrent leur pays n’importe comment. On les force à mettre en vente le pays, c’est l’hypothèque : privatisation, augmentation des impôts, diminution des salaires. La saignée de type médecine du XVIIème siècle.

 

2) Deuxième étape : une fois la Grêce vendue, il n’y a plus rien à becter. Il va donc falloir faire payer les autres contribuables européens.

 

Comment les convaincre ?

 

Pour le gouvernement Allemand, pas moyen. Heureusement les banques ont des relations : La plupart des banques ont leur direction à « la défense » (à Paris-Neuilly), et à Francfort am Main (en Allemagne), où siège aussi la banque centrale européenne, (la maman de toutes les autres banques).

 

C’est donc tout naturel que notre champion de la « moralisation du capitalisme », Sarkozy, ancien maire de Neuilly, ainsi que Jean Claude Trichet, le directeur de la banque centrale européenne), font pression sur le gouvernement allemand pour que l’Europe accepte un plan original :

 

Le remboursement de la dette grecque doit être garantie aux banques par le contribuable Européen.

Surtout ne pas imposer aux banques de renégocier les créances à la baisse. 

 

A suivre.