Vous en avez par dessus la tête de ces Élites élus, de ces dépenses étatiques somptuaires ?

Vous en avez « marre » de ce clivage Droite/Gauche, qui perd son temps et sa salive, à fustiger l’autre, celui qui ne pense pas tout à fait comme vous mais qui, arrivé au Pouvoir, grâce à Votre vote, se permettra de dilapider à sa guise, et sans vous demander votre avis, tout l’argent que vous avez reversé en tant que contribuable ?

Alors prenons exemple sur la Suisse, et osons changer notre façon de gouverner.

 Ah ils sont malins ces Helvètes, non seulement ils ne sont pas entrés dans l’eurozone, mais leur neutralité légendaire, leur a permis de résister à La Crise, et à l’engagement dans des guerres coûteuses, dans lesquelles la France a plongé « tête baissée ».

(je vous fait grâce du détail des derniers engagements « inutiles » de l’armée Française)

En Suisse l’opposition c’est le peuple !!

 

Les Contribuables Associés qui se battent depuis toujours contre le gaspillage de l’argent public, ont invité en avril 2011 un « personnage » au franc parler, qui ne mâche pas ses mots, bien connu pour ses positions contre l’installation de minarets sur le sol de ce petit pays  qui ne s’en laisse pas conter. 

Oskar Freysinger, était l’orateur vedette de ce colloque sur la Démocratie directe.

Oskar Freysinger, né en 1960, est député UDC (Union démocratique du centre) du Valais au Conseil national, qui est la chambre basse du Parlement fédéral suisse.

 

Pour mieux comprendre la Démocratie Directe, je vous propose un extrait de son discours du 6 Avril 2011 :

 

« Pour être vraiment sûrs d’avoir encore un contrôle sur nos gouvernants – nous sommes très méfiants, nous les Suisses -, nous avons inventé la démocratie directe ».

« Chez nous, l’opposition, c’est le peuple ; nous n’avons pas d’opposition politique à proprement parler car tous les élus ayant recueilli un minimum de voix sont au gouvernement, par le jeu de la proportionnelle. »

« Le peuple fait office d’opposition et lorsque les politiques pensent qu’ils peuvent commencer à danser le kazatchok sur la glace, il les rappelle à l’ordre. »

« Nous n’avons pas de voiture de fonction, ni de secrétariat »

« La Suisse a inventé un parlement de milice »

Petite parenthèse, la Milice en Suisse, si elle est inspirée du militarisme, n’a rien à voir avec l’armée :

La milice est un système d’organisation couramment pratiqué dans la vie publique.

 Elle tient sa forme d’une idée républicaine selon laquelle un citoyen qui a les capacités d’assumer des charges et des taches publiques à titre extraprofessionnel et bénévole.

« Je ne suis pas un professionnel de la politique. La professionnalisation de la politique a le désavantage d’éloigner les élus des soucis quotidiens. Moi, jusqu’à midi, j’étais dans ma classe. J’enseigne l’allemand à des lycéens de 18-19 ans qui iront ensuite à l’université. J’exerce mon métier à 65 % de mon temps et, à côté de cela, mes fonctions politiques. »

« Le parlement de milice, c’est un débat public, constant et ouvert auquel, nous sommes confrontés.

 Nous devons sans cesse aller parler, expliquer les choses aux gens, nous sommes apostrophés dans la rue… Nous n’avons pas de voiture de fonction, pas de secrétariat, nous nous débrouillons et ça va très bien ! »

 

Vous n’êtes pas convaincus ?

 

Voici quelques exemples de référendums d’initiative populaire en Suisse :

7  février 1999 : rejet (41,3% des voix) de l’initiative populaire pour « un logement pour tous ».

2 décembre 2001 : approbation (84,7%) d’une loi limitant l’endettement public.

2002 : Rejet des 35 heures

6 mai 2004 : rejet d’une loi augmentant la TVA pour financer les pensions ; seulement 31,4% des votants ont voté pour, et aucun canton.

11 mars 2008 : rejet d’une initiative populaire proposant la création d’une caisse d’assurance maladie unifiée ; seulement 28,8% des votants  et 2 cantons sur 26 pour.

 

27 septembre 2009 : approbation d’une décision du Parlement fédéral augmentant la TVA pour payer des pensions d’invalidité.

29 novembre 2009 :approbation (57,5%) d’une initiative populaire interdisant la construction de minarets ; seulement 4 cantons sur 26 ont rejeté l’initiative. Participation : 53,4%.

28 novembre 2010 :rejet d’une initiative populaire proposant un seuil minimum de 22 % pour l’impôt sur le revenu cantonal dans le but d’empêcher la concurrence fiscale entre cantons.

Le même jour, approbation (52,9%) d’une initiative populaire pour expulser les étrangers coupables de viol, délit sexuel grave, trafic de drogue, abus de l’aide sociale, actes de violence tels que le brigandage…

19 juin 2011 : dans le canton de Neuchâtel, rejet (76,9%) de l’initiative populaire visant à empêcher le gouvernement cantonal de réduire l’impôt sur les bénéfices des sociétés de 10 à 5% et l’impôt sur le capital des holdings de 0,5 à 0,005/1000.

 

Plutôt que de perdre notre temps en palabres inutiles, à coup de sondages, à coups de « balles verbales », qui montent les français les uns contre les autres, pensez vous

qu’il est envisageable d’instaurer ce système, en France ?

Système qui consiste à demander au peuple de se prononcer sur des lois importantes, qui risquent de changer radicalement la vie des citoyens !

Juste un petit rappel qui a son importance :

La Suisse , en Juin 2011, avoue un taux de chômage de… 2,8%

La dette des collectivités publiques, en 2009 se situe à 38,8% du PIB.

 

Je vous ferai grâce d’aller vérifier les mêmes statistiques en France, en cette année 2011  au risque de vous donner la « colique » !

 

Vidéo : Oskar Freysinger vous en dit plus…

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