A trois jours de la réception du rapport d’enquête par la commission exécutive de la FIFA, Joao Havelange a décidé de démissionner du Comité International Olympique (CIO). Le rapport d’enquête doit porter sur les présumés faits de corruption de trois membres du CIO. Le membre démissionnaire Joao Havelange fait parti des trois personnes suspectées. LA commission exécutive de la FIFA doit ce jeudi 8 décembre 2011 statuer sur le rapport de cette enquête qui a duré près d’une année.

  

Les faits reprochés aux trois membres du CIO

 

Les trois membres mis en cause à savoir Joao Havelange, Lamine Diack et Issa Hayatou respectivement ex-président de la FIFA, Président de la Confédération de Confédération de Football et Président de la Fédération Internationale d’Athlétisme, sont suspectés d’avoir reçu des pots-de-vin d’une société de marketing ISL. Ces pots-de-vin octroyés par ISL étaient faits dans le cadre des accords entre celle-ci et les fédérations respectives gérés par les trois accusés.

 

L’éclatement du scandale CIO


 

L’éclatement de ce scandale de corruption s’est fait suite à la diffusion d’un reportage documentaire incriminant les trois accusés. Ce documentaire accuse l’ex-président de la FIFA d’avoir touché un million de dollars de la société ISL afin que celle-ci conserve les droits de diffusion de la coupe du monde.

  

La porte de sortie de Havelange

 

Joao Havelange en choisissant de démissionner ne court plus le risque d’être inquiété. Ainsi, la procédure disciplinaire qui aurait été engagée contre lui est de ce fait annulée. Aussi, cette démission lui permet d’éviter une exclusion du Comité International Olympique par la commission exécutive de la FIFA. Cependant, pour les deux autres membres touchés par le scandale, ils courent d’une part des sanctions disciplinaires et aussi une possible exclusion si les faits reprochés sont vrais. Le comité exécutif par la voix de son président de l’instance Sepp Blatter rendra public les conclusions de cette enquête.

 

Néanmoins, les accusés auront la possibilité de se rendre à Lausanne en vue de se défendre face aux accusations du rapport.