La déconfiture des services publics

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Cette année, l’arrivée de la neige en abondance met en évidence la déliquescence des services publics. Les habitants des régions« au Nord de la Loire »normalement habitués à des conditions assez difficiles en hiver constatent que le déblaiement des routes est moins bien assuré que d’habitude. Est-il aberrantde penser le non remplacement d’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux y est pour quelque chose. On ne se demande même pas si ce fonctionnaire avait une quelconque utilité.

La Poste vient de changer de statut au grand dam des usagers. Monsieur Estrosi nous assure que la Poste ne sera pas privatisée, mais qui le croit ? 

Les personnels de l’Education Nationales comme les assistantes sociales, conseillers pédagogiques ou inspecteurs qui doivent se déplacer avec leur véhicule n’ont pas été dédommagés de leurs frais de déplacement depuis juin 2009. « Y a plus de sous ! »

Il faut payer pour travailler maintenant !

L’administration ayant décidé que chaque fonctionnaire devait avoir 11 mètres-carrés pour travailler, ils sont en train de mesurer les locaux pour éventuellement faire déménager certains services et revendre des bâtiments.

A pôle emploi, les deux anciens services (Assedic et ANPE)ont beaucoup de mal à cohabiter, ils n’ont même pas les mêmes horaires !

De plus en plus l’Etat se désengage et renvoie les problèmes vers les collectivités locales qui ont bien du mal à assurer car l’argent ne suit pas.

Lisez cet extrait du journal économique les Echos :

« La Poste joue à guichets fermés

Enjeux Les Echos

Catherine Bernard

La ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, Christine Lagarde, a rendu public, fin juillet 2008, le contrat de services publics 2008-2012. Celui-ci évoquait notamment le changement de statut de La Poste qui pourrait devenir une société anonyme – statut adopté par la quasi-totalité des Postes européennes – ainsi que l’ouverture partielle de son capital. La libéralisation totale du courrier devrait également être achevée en 2011. Si finalement elle n’a pas encore été décidée en ce qui concerne La Poste, la privatisation partielle d’une entreprise publique n’a pas de précédent en France. La loi postale de mai 2005 a toutefois prévu, au regard de la baisse de l’activité au guichet (- 5 % par an ces dernières années), de réduire le nombre de points de contact en plein exercice sur le territoire (12 000) et d’augmenter le nombre des relais postes commerçants (RPC) et des agences postales commerciales (APC), habilités à effectuer la quasi-totalité des opérations postales, y compris les retraits. 3 000 à 4 000 APC/RPC supplémentaires devraient être créés dans les prochaines années. Quoi qu’il en soit, cette mesure ne permettra pas, selon l’auteur, d’annuler le surcoût de 382 millions d’euros par an dû aux obligations de couverture territoriale… »

 

Maintenant, il ne reste plus qu’à indiquer clairement notre désaccord avec notre bulletin de vote ou vous pouvez signer la pétition pour des services publics de qualité.

Une réflexion sur « La déconfiture des services publics »

  1. J’atteste : j’attends 4 mois de frais de déplacement… et je continue de me déplacer, comme une bonne fonctionnaire que je suis ! Payée comme une BAC+2 alors que je suis BAC + 3, se déplacer sur nos propres deniers…. on ne nous respecte vraiment pas…!

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