Le journal « Le Monde du 28 juillet 1984 » relate l’affaire Martinot du nom du médecin qui avait congelé le corps de sa femme dans un caisson réfrigéré à -80°C. Ce Docteur était convaincu de cette technique à fin de revivre quelques années plus tard et de pouvoir profiter des progrès de la médecine à des fins de vie éternelle.

 

La cryogénisation est un procédé de conservation à très basse température. Son principal objectif serait d’être une sépulture pour une « activité » de vie latente et dont la principale faveur serait de garder l’identité individuelle chimique, dans les cellules du cerveau, du fonctionnement et de la personnalité de l’organisme endormi.

 

Cependant cette notion même de sépulture à été un sujet très polémique pendant de nombreuses années. La Convention Européenne des Droits de l’Homme  en son Article 9 concernant la liberté de pensée laissait une porte ouverte à cette notion mais celle-ci a été définitivement contestée par le Conseil d’Etat par un Arrêté du 6 janvier 2006.

 

Malgré tout ce système de « surcongélation » est utilisé dans d’autres domaines :

 

Prenons par exemple la cryogénie alimentaire qui consiste en la conservation d’aliments laissant celui-ci dans l’état dans lequel il était au départ contrairement à la congélation classique qui provoque la déshydratation en sa surface et la formation de glace en son intérieur.

 

Un autre exemple le traitement du cancer. Les chercheurs de l’Arc étudient de prés cette alternative. Certains centres Hospitalo-universitaires l’utilisent déjà comme traitement des petites tumeurs primitives ou secondaires. Cette technique utilise l’azote liquide qui est envoyée par le biais d’une sonde pour détruire la tumeur après avoir effectué préalablement une ouverture de l’abdomen ou une endoscopie. Cependant, d’après un chercheur de l’arc interrogé sur le site internet de cette institution « Les résultats obtenus sont très intéressants. Cependant, les indications sont encore à préciser ». 

 

En tout état de cause, même si nous parvenons actuellement à congeler les spermatozoïdes et les ovules à -180°C et de permettre de les réutiliser pour des inséminations et procréations artificielles, jusqu’à présent nos scientifiques n’ont jamais réussis à faire de même avec des tissus ou organes gorgés d’eau. C’est-à-dire réveiller un être humain après avoir subie cette technique.

 

Toutefois, même malgré les rêves les plus fous des divers romanciers, cinéastes ou médecins un projet à vu le jour en fin d’année 2009.

D’après le journal l’express « des chercheurs américains de l’université de Notre-Dame dans l’Indiana, ont isolé une molécule sécrétée par un scarabée d’Alaska qui survit à des températures de -60°C. Celle-ci à la propriété de fractionner les cristaux de glace dans les tissus vivants, permettant de conserver leurs fonctions. D’autres molécules du même genre présentes dans des plantes, des champignons, des bactéries ou des animaux commencent à être étudiées ». 

Même si l’endormissement cryogénique reste un fantasme. Nous pouvons tout de même nous apercevoir qu’il est quand même synonyme de grande avancée technologique et son utilisation nous réserve encore bien des surprises.