Même si le sujet ne fait pas les gros titres des journaux, le suicide est aussi une des conséquences de la crise, qui depuis 2008, frappe nos économies.
Après une étude poussée sur le sujet (sur lequel, nous vous épargnons le détail des procédures et des méthodes de calcul), la crise a causé, depuis 2008, plus de 600.000 licenciements, augmentant considérablement les chiffres du chômage. Mais, cette même étude, menée donc sur ces chômeurs imputables à cette crise, souligne aussi l’une des conséquences directes de cette crise du travail : 750 suicides.
C’est ce qu’expliquent et commentent différents journalistes, depuis que cette étude ait été rendue publique. Revenons quelques instants sur ce drame, qui doit nous inciter à dépasser ces simples constats chiffrés. On parle d’Hommes et de Femmes, se donnant la mort, car la société, et la crise frappant cette dernière, les a poussés à cette extrémité. Ainsi, il ne s’agit plus de savoir, comment chaque Etat va faire pour pouvoir rassurer les agences de notation, mais plutôt comment on peut éviter que de tels drames puissent se produire devant nos yeux, nous entrainant à …détourner les yeux. Car, nous ne faisons que cela, et nous ne sommes pas capables d’affronter de face ces suicides, pour la bonne et simple raison, que nous savons, que nous pouvons tous nous retrouver dans ce type de situation, alors forcément, nous essayons de minimiser, ou tout du moins de rationaliser, les causes de ces actes irrévocables.
Le chômage, contrairement à ce que l’on peut penser surtout en ce moment, n’est pas une simple suite de chiffres, servant à l’élaboration de diverses statistiques. Le chômage plonge des milliers de femmes et d’hommes dans le désarroi le plus complet, car quoi qu’on en dise, nos sociétés culpabilisent celles et ceux, ne se levant pas chaque matin pour aller travailler. Cette culpabilisation s’accentue jour après jour, venant accroître le malaise de ces nouveaux demandeurs d’emplois, déjà soumis aux regards de leur entourage.
Car, même si l’entourage se veut réconfortant, leur regard pèse sur celle ou sur celui, qui se sent coupable de ne pas travailler comme ses semblables. Le cercle infernal se creuse, et la déprime s’installe. Il suffit alors, qu’un candidat à l’élection présidentielle se fasse fort d’une promesse, visant à redéfinir, par référendum, les droits et les devoirs des chômeurs, pour qu’il (ou elle) se sente visé(e). Bien sur, on trouvera toujours des bonnes consciences, pour nous dire, qu’il connaisse un demandeur d’emploi qui « profite du système ».
Admettons, à leur suite, qu’ils existent réellement ces profiteurs. Est – ce une raison non pas de stigmatiser, mais de pousser cette partie de la population à un acte irrévocable ? Je ne le pense pas, et c’est pourtant bien ce qui est fait par des Hommes politiques, qui ne cessent, d’un autre côté, de nous mettre en garde contre tout amalgame lorsqu’un de leurs confrères se fait prendre la main dans le pot de confiture ? Ce qui vaut pour les uns ne s’applique pas aux autres.
Or, en laissant croire, que les coûts exorbitants du chômage sont une des causes de la situation désastreuse de notre économie (expliquant ainsi la volonté d’un référendum), ces mêmes décideurs nous laissent croire, que les chômeurs, pris individuellement, sont en partie la cause de nos problèmes ? N’est-ce pas pousser ces Hommes et ces Femmes à des décisions sans retour ?
Même en temps d’élection, aussi importante soit – elle, il faudrait se méfier de pousser à bout des catégories de personnes, qui n’ont alors pas d’autres choix que de subir ce que les candidats veulent leur faire croire ?
[b]Alors peut-on poursuivre Sarkozy et sa bande et les autres politiques pour crimes contre l’humanité?
Après tout ils ont bien une mission pour la France….c’est vrai qu’ils préfèrent se servir avant tout sur le dos des citoyens même pauvres pour s’enrichir personnellement….[/b]