La conductrice, qui a fauché l'enfant de trois ans et son père lors de l'accident de dimanche dernier à Allouagne dans le Pas-de Calais, est une jeune femme de vingt ans.

L'enfant est décédé et le père est dans un état grave .

 

Elle avait consommé de l'alcool, fumé du cannabis et était en train de passer un texto lors de l'accident. D'après les sources judiciaires, alcool, drogue, portable tout était réuni pour causer cet accident dramatique.

Les analyses effectuées par la gendarmerie ont révélé un taux d'alcool de 2,17 grs par litre de sang. C'est ce qu'a annoncé le parquet de Béthune.

La jeune fille conduisait probablement sans avoir attaché sa ceinture de sécurité. Lors de l'accident elle tapait un message sur son téléphone portable assure le parquet.

Transportée dans un état grave à l'hôpital de Lille, elle a pu être très brièvement entendu mardi après-midi par la police.

Elle aurait avoué avoir fumé du cannabis dans la nuit de samedi à dimanche la veille du drame, chez ses parents où elle avait organisé une fête à l'occasion d'un anniversaire.

Mais interrogée sur les circonstances de l'accident, la jeune femme a affirmé aux enquêteurs, ne se souvenir de rien. Même pas se souvenir d'avoir pris son véhicule, ni du moment de l'accident.

L'accident s'est produit vers 18 heures 30 dimanche dans une rue du centre d'Allouagne.

La jeune femme d'après des témoins circulait à vive allure, lorsque sa clio a percuté le petit garçon à vélo et son père qui marchait à ses côtés le long du cimetière.

L'enfant de trois ans est décédé sur place, son père héliporté à l'hôpital de Lille est dans un état grave, mercredi il se trouvait toujours dans le coma et les médecins réservent leur pronostic.

Le parquet de Béthune devrait ouvrir jeudi une information judiciaire pour " Homicide involontaire avec circonstances aggravantes" et "Blessures involontaires avec incapacité de travail supérieure à trois mois".

La jeune femme vit chez ses parents à Allouagne dans le village où a eu lieu l'accident.

Dans la nuit de mardi à mercredi des injures ont été tagguées sur la façade de la maison.