Kerry James rappeur français vient de lancer son dernier opus, son grand retour, une chanson dont le titre est « Lettre à la république » et qui attaque ouvertement le pouvoir français.

Ce rappeur français de 34 ans, né en Guadeloupe de parents haïtiens et placé en métropole dans une famille d’accueil, est un musulman reconverti, une reconversion qui a beaucoup touché sa musique.

Devenue l’une des plus belle plume de rap français, Kerry James est un rappeur engagé, et qui s’est beaucoup investi auprès des banlieusards, des handicapés, ou les victimes d’Haïti.

Après ses succès en 2008 et 2009, avec des albums disque de platine et avec des titres tels que « Banlieusards » qui défend tous les banlieusards en énumérant leurs réussites, et celui de « A  l’ombre du show-business », Kerry James a annoncé qu’il allait se retirer de la scène pour une durée inconnue.

Et c’est en 2012 qu’il revient avec ce titre qui sonne comme un coup de tonnerre dans la scène musicale française.

Une chanson politique et qui tombe en plein dans la période électorale française, ou Kerry James  s’en prend d’une manière violente à la classe politique française, et surtout au parti au pouvoir, en l’accusant d’être des racistes hypocrites, des donneurs de leçons, alors qu’ils ont oublié leur passé.

Un passé de pilleurs de richesses, de tueurs d’africains, de colonisateurs et de tortionnaires ; selon Kerry James.

Le rappeur traite aussi les politiques d’abuseurs de biens sociaux, de détourneurs de fond, de vrais voyous en costard.

Kerry James dans son texte dénonce une France devenue islamophobe, une France des rancœurs qui stigmatise et que ne respecte plus les musulmans, les arabes et les noirs.

Des personnes issues d’une immigration parois forcé et renfermé dans des ghettos duquel c’est très difficile de s’en sortir.

La fine plume du rap français a véritablement lancé un pavé dans la mare, avec un texte très engagé, et qui fera sans doute parler de lui entre ceux qui trouvent le texte violent, simpliste et choquant, et ceux qui le trouvent juste et ancré dans la dure réalité de la politique française.