Le 17ème sommet ibéro-américain accueille une prestigieuse assemblée de chefs d'état. Hugo Chavez, toujours aussi méprisant, porte-drapeau de la lutte anti-impérialiste, se lançant dans un diatribe, écorchant le gouvernement espagnol…Quand soudain :
"Por qué no te callas" Pourquoi tu ne te tais pas !
Le roi d'Espagne, Juan Carlos, excédé par les propos de Chavez, perd son flegme habituel, en pointant du doigt le président vénézuelien…
Hugo Chavez, descendant d'un courant castriste, réinstaurant des querelles séculaires. Cette sempiternelle tendance qu'ont les gauchistes, a fasciser ceux qui ne pensent pas comme eux, se sentant les détenteurs éternels d'un magistère moral sur l'humanité entière. Certes le président vénézuelien a été élu démocratiquement, alors que Juan Carlos, ne représente qu'une monarchie, ce qui ne lui enlève pas le privilège d'être tout simplement un homme.
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Hugo Chavez, vociférant à son habitude, un nain haineux devenant un instant le bouffon de l'assemblée. La cible, José-maria Aznar, ancien premier ministre espagnol, accusé d'être le larbin de Georges W Bush, de véhiculer un fascisme aux goûts franquistes. José Luis Zapatero essuie les mêmes remarques désobligeantes, sous des applaudissements nourris, jusqu'au moment ou Juan Carlos, visiblement excédé par ce déferlement haineux, fustige Hugo Chavez…
Pourquoi tu ne te tais pas. D'un doigt vengeur le monarque espagnol a fait taire le nain prétentieux, toujours à la quête d'affrontements verbaux, en oubliant le role prépondérant de Juan Carlos, dans l'instauration de la démocratie en Espagne. Franco est bel et bien mort, de vouloir ressusciter un passé franquiste, de bien mauvais aloi, est bien représentatif du président vénézuelien.
Médiateur un jour, conspirateur un autre jour, médisant à volonté…dans la désinformation la plus complète. L'aveuglement de Chavez est consternant, et caractérise bien l'idéologie néfaste, qu'il véhicule. Le pathétisme de ses propos, le passéisme est son allié, tout comme son idéologie…il finira dans les oubliettes de l'histoire.
hum
Article biaisé.
Propaganda.
ironique
N’est-ce pas un peu ironique d’écrire un article condamnant Chavez pour manque de respect envers quelqu’un, et de l’y traiter de « nain haineux devenant bouffon »? D’ailleurs parmi ceux qui le condamnent dans leurs commentaires (aussi excessifs que ceux de Hugo Chavez: il n’est pas plus un dictateur que Aznar n’est fasciste), combien applaudissent les politiciens plus près de chez nous quand ils manient l’insulte et la menace (cf « nettoyer la racaille au kärcher »…).
Sommet ibéro-américain : Chavez/Morales, les frères ennemis
Le président du Venezuela Hugo Chavez et le président bolivien Evo Morales sont en apparence très amis. Ils veulent ensemble étendre ce qu’ils appellent « le socialisme du 21 ème siècle. » Une idéologie basée sur des principes simplistes : développer leur pays à l’opposé de ce que fait les Etats-Unis et imposer de manière autoritaire des réformes sociales.
Cependant, jusqu’où s’arrêtent les similitudes entre ces deux champions du populisme ? Ils ont beau apparaître ensemble lors de nombreux meetings et conférences de presse, leurs idéaux sont assez éloignés. C’est simple à expliquer : Chavez veut une Amérique latine qui fasse sa révolution socialiste. Il veut bien sûr un futur meilleur pour son continent mais basé sur ses propres idées. Un futur qu’il décrit lui-même comme « un paradis ». Morales, par contre, souhaite un retour au paradis… indien ! Celui qui existait avant l’invasion des espagnols en Amérique latine. Comme on peut le constater, il ne s’agit pas de la même vision du paradis. L’un souhaite un paradis tourné vers le futur, l’autre souhaite retourner au passé.
Cela veut dire qu’ils ont des objectifs diamétralement opposés. Chavez souhaite pour son pays le progrès et l’accès aux nouvelles technologies. Cependant, la technologie est un moyen de faire changer l’opinion des gens et de modifier leur conduite. Prenons l’exemple du livre ou plus récemment d’Internet qui ont permis aux gens d’avoir accès à diverses sources d’informations et à s’ouvrir sur le monde extérieur. Internet a permis à de nombreux vénézuéliens qui n’ont jamais voyagé de rencontrer des gens et partager des idées que n’approuvent pas forcément Chavez. C’est la raison pour laquelle Chavez n’ira jamais au bout de sa « révolution bolivarienne ». Avec l’accès à la technologie, les vénézuéliens deviennent de plus en plus individualistes et ne pourront jamais adhérer entièrement aux idéologies d’Hugo Chavez.
Morales lui, a décidé de faire le contraire. Il ne s’intéresse pas à l’éducation, à l’usage du livre et encore moins d’Internet. Il ne veut pas que son pays se tourne vers le monde moderne. Il croit plus au discours, à l’échange verbal, pour arriver à ce paradis antérieur qu’il souhaite pour son pays. Il y a aussi une part de mysticité dans le personnage qui fait référence à des principes religieux datant de plusieurs siècles. Morales est un personnage d’une autre époque qui ne souhaite pas tirer les leçons de l’histoire.
En conclusion, Le gouvernement de Chavez a une approche autodestructive. Chavez donne l’image d’un personnage charismatique et autoritaire. Mais avec l’émergence d’Internet dans tout le pays, le Venezuela s’ouvre peu à peu au monde extérieur. Les nouvelles générations peuvent comparer entre ce qui se passe dans leur pays et ce qui se fait ailleurs. Les beaux discours de Chavez à la télévision n’ont plus l’attention exclusive des vénézuéliens. Cependant, il est probable que le chavisme durera plus longtemps que le gouvernement d’Evo Morales. Le président bolivien, en ignorant l’évolution du monde qui l’entoure, risque d’enfoncer son pays dans un archaïsme économico-social qui risque de lui être fatal. C’est, pour cette raison, qu’un jour ou l’autre, les deux hommes s‘apercevront que leur union idéologique est à l’opposé de leurs objectifs.
surf the info
La différence…
La différence est que Chavez est un dirigeant plébiscité par son peuple, tandis que le roi d’Espagne n’a aucune légitimité. Et oui, en effet Aznar, comme Blair ou Berlusconi, est un des « caniches de Busch »…
Viva el Rey, Viva España!
bravo pour votre article!
@ Kristof et @ Aurélien
Kristof, au risque de vous déplaire, Michel est réellement journaliste. Ceci dit, même si vous n’êtes pas d’accord avec son opinion, vous n’avez pas à le traiter d’un air méprisant de pseudo-journaliste.
Vous vous gaussez de Juan Carlos, Roi d’Espagne, qui, selon vous, « n’a aucune légitimité ».
Mais, vous oubliez que, non content d’être monté sur le Trône d’Espagne, il a ramené la démocratie parlementaire, la liberté d’opinion, la liberté et la paix civile dans son Pays ! C’est cela sa légitimité !
Moi, je me gausse d’Hugo Chavez, que je prends pour un clown, un pleutre, un démagogue, un populiste, même s’il a été démocratiquement élu dans son pays.
Donc, Kristof, Aurélien, Juan Carlos, Roi d’Espagne, a une réelle légitimité. Or, vous oubliez qu’un roi n’est pas élu : il monte sur le trône de son pays de différentes manières (dont l’héritage).
Juan Carlos est monté sur le trône d’Espagne, tout simplement parce que le Général Franco le voulait ainsi. Mais, le dictateur espagnol ne pouvait guère s’imaginer la tournure que prendrait le règne de son successeur !
Le fils de Juan Carlos deviendra à son tour Roi d’Espagne.
Quoiqu’il en soit, la démocratie espagnole continuera de plus belle : il ne faut pas oublier que c’est le Premier Ministre espagnol qui gouverne sous le contrôle du parlement qui fait et vote les lois !
C’est cela la légitimité d’un royaume démocratique et c’est tout le contraire d’une royauté absolue.
Je n’aime pas Chavez, mais pourquoi a t il été élu dans son pays.
Peut être à cause de la misère?
Enfin c’est ce que j’ai entendu dire……………..
Vu de la meuse : Grâce a l’éducation il a été élu.
Hugo Chavez, est un dictateur qui veut s’imposer comme leader du Tiers Monde et l’ensemble des pays les plus pauvres de notre planète. Il s’est fait élire comme président du pays le plus riche de l’Amérique Latine et comme tout dictateur veut supprimer les élections et la démocratie. En plus à l’instar de Fidel Castro il a acheté de chars blindés 92 T-72, des missiles anti-aériens russes Antey 2500, Buk M2 et Pechora ainsi que des missiles sol-air S-300 avec un crédit de 2,2 Milliards de dollars américains accordés par les russes. Il a crée sa propre et unique télévision « Allo Président ! ». Il s’est rendu en septembre 2009 en Lybie, Algérie, Syrie, et Iran où il a conclu avec la Ahmadinejad un contrat de vente de 20.000 barils d’essence par jour à partir d’octobre 2009 pour un montant de 800 millions de dollars sans préciser la durée de l’accord.
Il avait déjà acquis 24 avions de guerre Sukoi-30 et des hélicoptères de fabrication russe qui servent à la guérilla des las FARC à la frontière entre la Colombie et le Venezuela (ceux même qui ont enlevé l’otage Franco-Colombien Ingrid Betancourt). Il se rendait souvent à Cuba à la mort de Fidel Castro 5disparu depuis deux ans) pour convaincre Raul Castro à placer 15 Millions de dollars (placés finalement dans les Banques du Chili en janvier 2009). Il fait des tournées en Afrique, Asie et Moyen Orient et veut se placer comme le « Leader Maximo » des Pays Pauvres. Il dirige le Pays le plus riche d’Amérique Latine, a acheté l’année 2008 des armes pour un montant total de Trois Milliards de Dollars. Nicolas Sarkozy qui est en pourparlers avec le Brésil pour la vente des Rafales devrait faire un petit tour chez le « Grand Dictateur Chavez » pour lui proposer des accords de coopération économique et militaire, et N’oublions pas que la France avait armé jusqu’aux dents les militaires de la Junte Argentine et que c’est un exocet de fabrication française tiré d’un Super-Etendard (Argentin) qui a coulé le bateau (second navire de la Royal Navy) de nos voisins Anglais « HMS Sheffield » Pourquoi ne pas vendre à Hugo Chavez quelques Rafales pour rallumer la guerre en Amérique Latine. Il serait un bon client potentiel !
Osvaldo Guerra Y Villar (gyvillar).