C' est ce matin, en me couchant vers 3h30, que j' ai réalisé à quel point le concert du JBt d' hier soir était du meilleur cru que celui de l' Aéronef de Lille. Déjà, il a duré plus longtemps. Remarquez, c' est en partie dù à cette pas si facheuse tendance qu' a Mr Butler de taper la conversation avant chaque morceau.
Il s' en excusera lui-même, précisant que le concert de la veille a duré 2h30 à cause de la parlote ! Pour le public, c' est un vrai régal. L' impression d' être dans un bar, un verre à la main, à discutailler avec le beau John. Bref! Le temps d' aller faire un tour au stand Oxfam et d' acheter une casquette Che Butler et j' entre dans l' Olympia, la salle parisien la prestigieuse qui soit.
Brel, Aznavour, Piaf, Hendrix, Beatles et tellement d' autre, tout les autres !! Une première partie assurée par l' ahurissante Katy J.King, slideuse de l' enfer, qui viendra conclure le show avec John sur "Groovin'Slowly". Et les lumières diminuent pour n' être plus que rouge et bleu…les premières notes "I Used to get high", et c' est parti! John est en forme…
John est toujours en forme…Slide-guitar, Ukulele, debout assis, couché(!!), les deux pieds qui remuent tout le temps, utilisant les micros de son dobro pour hurler après le public qui sera déchainé tout au long du concert. John se veut proche des gens, et de son public. Plusieurs fois il lui dira qu' il l' aime, qu' il le respect, qu' il le soutien, et que sa musique n' existe que parce qu' il existe aussi.
Il parlera aussi d' amour, de son amour pour sa nana, et de la naissance de leur fille, Banjo…Il parlera de paix, de nature, de cool attitude. Le temps d' un concert, John devient prophète de tous les prophètes….
ohn, pose sa guitare en plein morceau pour parcourir la scène, voir et sourire à ceux venuent écouter sa musique. Il explique d' ailleurs que la liberté est ce qui l' a poussé à prendre le risque d' éviter les "majors"de l' industrie du disque. Un tel succes sans les gros sous du capitalisme, ca force le respect. Et puis JBt fait ce qu il veut de sa musique, sur scene et dans la rue.
Mickael Barker impressionne, derrière sa monstureuse batterie, pleine de percus et d' éléctronique. Il lance ses bagettes, étouffe ses fûts, saute les bras en l' air pour provoquer le public, le tout avec le même sourire aux lèvres. C' est que le dernier album, "Grand National", a garanti un succès international au groupe qui n' a pas cessé de tourner depuis.
Shannon Birchal, le bassiste/contre-bassiste est un homme discret. Caché derrière une barbe qui lui bouffe la moitié de son visage, l' homme n' en reste pas moins l' un des piliers de la touche JBt. Le coté "Fretless" de la contrebasse y est pour beaucoup. Des morceaux comme "What you want" ou encore "Zebra" ne seraient pas pareils sans cette énorme contre-basse.
Merci au trio qui m' a offert le meilleur concert d' une année pourtant déjà bien entamé niveau spectacle. Bon Tiken Jah Fakoly dans 15 jours à Reims, ça risque de ne pas être mal non plus. Après le reggae australien, place au reggae africain. Du reggae partout, encore et encore…
On va tous devenir zen, végétarien et non-violent et le monde sera meilleur.
J’ai été aux 5 dates de ben Harper à L’olympia en Juin 2006, et je ne pense pas l’avoir vu 1 seule fois dire « I am Ben Harper » au milieu de son concert. Pour remettre les choses dans leur contexte, il dit effectivement « My name is Ben Harper and we are the innocent criminals », mais seulement pour présenter le groupe et donner les crédits à chacun des musiciens à la fin de chaque concert. Quoi de plus normal après tout.
Je connais par ailleurs personellement BH et je peux te garantir que c’est un homme très généreux, simple et humble, tout comme John Buttler certainement.
Je trouve ta note très inintéressante, et on à l’impression de partager ce concert de John Buttler avec toi (Merci), mais je pense qu’il ne faut pas coucher sur ton blog des choses dites, hors de leur contextes. Ça n’aide pas et ça dessert finalement plus ta note qu’autre chose.
C’était mon avis.
Peace mate!
Salut Fred, loin de moi l’ idée d’ entâcher la personnalité de Ben Harper dont je suis fan. Je n’ ai d’ ailleurs aucunes difficultés à reconnaître ses qualités, tant sa musique est généreuse est humble comme lui.
Mais je t’ assure qu’ au concert du Zenith de Lille, Ben s ‘est approché du bord de la scène, le poing levé et à dit « I’m Ben Harper ». Et à cing reprises.
John Butler lui est beaucoup plus « accessible », allant à la rencontre du public. Voilà tout. Ben harper préfère le « sacreé » du status d’ artiste, à sa juste valuer ( loin de toutes tendances peoples abjectes ou autres ). Mais je reste aussi fan de l’ un comme de l’ autre…
merci de ton com man.