JEAN-LUC MÉLENCHON : Portrait d’un populiste de Gauche !!

 

 

Tout (ou presque) ce que vous aimeriez savoir sur le candidat du Front de Gauche.

Après avoir « tiré » le portrait de Nicolas Sarkozy, François Hollande, François Bayrou, et Marine Le Pen,  j’avoue que, Pujadas, dans son émission « truquée », « Des Paroles et des Actes », m’a mis l’eau à la bouche..

Faisons connaissance avec le « surprenant » Jean-Luc Mélenchon !

Sa jeunesse fut marquée par la mort de son canari…

Le « petit Mélenchon », qui arrive avec sa famille, en bateau du Maroc où il est né, a été stressé par le canari qu’il emporte dans une cage, et qui ne supporte pas le voyage.

Le « petit Mélenchon » ,devenu grand, avoue dans un documentaire sur  Planète + , qu’il a été traumatisé par la mélancolie de son canari, et que depuis il traîne  une angoisse éternelle dans tout ce qu’il entreprend.

Mince alors, vous l’aviez remarqué, vous, quand il invective les journalistes, et les femmes dont il a une peur viscérale, que le grand Mélenchon avait l’air angoissé avant de prendre la parole ?

Si l’angoisse consiste à s’épancher en mots grossiers envers ses interlocuteurs, voilà une pathologie qui m’échappe…

Il a été journaliste  dans les années 70 !

A la rubrique des chiens écrasés ? Presque, il réalisait des reportages sur la mode des lapins nains en appartement, sous le nom de Jean-Louis Mula, aux Dépèches du Jura.

Puis il prit en « grippe » tous les journalistes  (une angoisse sûrement), allant même jusqu’à traiter une jeune diplômée de l’ESJ de « petite cervelle »

Entre 1968 et 1977, avant d’adhérer au Parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon a été militant de l’Organisation communiste internationaliste (OCI), le courant trotskiste de Pierre Boussel-Lambert.

Tout comme  Jospin et Cambadélis,.

Vous me direz que bien des politiques de Droite ont également passé leur adolescence tardive à militer auprès de Trotskystes…

J.L. Mélenchon n’est plus Trotskyste, certes, mais il en garde des traces indélébiles, pas forcément les moins inintéressantes.

Un ami dit de Lui :

« Il est très carré. Quand il est convaincu qu’une idée est la bonne, il n’en dévie jamais. »

A part « çà », on apprend qu’il était contre Maastricht mais il a voté pour !!

Tiens tiens, encore une angoisse au moment de glisser son bulletin dans l’urne, ou simplement pour faire plaisir à son ami d’alors, François Mitterrand, qu’il vénérait.

Tenez vous bien : pour la réussite du programme commun, et l’Union de la Gauche, (on a vu ce qu’il en a fait de l’Union de la gauche, le "Mythe-errant")

 

Depuis 1993, il fustige le capitalisme financier !

(pas un scoop je le reconnais !)

La Gauche perd les élections de 1995 !

Le 21 avril 2002, la gauche est balayée par la défaite de Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle.

Jean-Luc Mélenchon, alors ministre de l’Enseignement Supérieur depuis l’an 2000, quitte le gouvernement avec l’alternance, le 6 mai… et arrête de fumer dans la foulée. Jusqu’à 4 paquets de Malboro par jour !! (La cigarette du pauvre bien entendu ! (sic)

On apprend qu’il  est sensible et parfois déprimé.

Conséquences : ne nous étonnons plus de ses agressions verbales.

(Encore un qui confond colère et  tristesse, les psy comprendront !)!

Il ne se déplace qu’en métro ou en RER

Jean-Luc Mélenchon n’a pas le permis de conduire.

Mais un bon point pour lui : pendant le temps où il fut Ministre, il a toujours refusé la « voiture avec chauffeur ».

Ses proches lui connaissent une poignée de modèles à gauche : les révolutionnaires Saint-Just et Robespierre, Marx, Jaurès et Mitterrand.

Mais voici que l’on découvre un petit côté monarchiste qu’on n’aurait pas soupçonné : Il admire Philippe le Bel, et Louis XI

Infos recueillies sur Rue89, remise au « goût » du jour pour C4N

Pour terminer voici un autre « son de cloche », sur le candidat du « Front de gauche »

Bien sûr quand on cherche des voix, il faut savoir composer.

Et c’est ce qu’a fait Mélénchon dans une interview récente au journal Catholique « La Vie »,  

Je ne retiendrai que la confession de son appartenance à la franc-maçonnerie, qu’il reconnaît publiquement  pour la première fois .

Celui qui se définit comme « matérialiste » se vante de lire les encycliques et si, dans un meeting, il lui arrive de citer « saint Martin qui partage son manteau », c’est pour mieux l’opposer aux « chrétiens des croisades de madame Le Pen ».

« Éteindre moi-même la lumière »

Avec l’Eglise, sa première déception date du jour où sa mère, qui « chantait divinement » à la messe, a été privée de communion : elle venait de divorcer.

Il a fini par s’éloigner pour de bon de la religion catholique.

Comme Mitterrand, il croit aux « forces de l’esprit » :

« Chacun a un tribunal de sa conscience où se trouvent les êtres qu’il a aimés et qui ne sont plus là. »

En franc-maçonnerie, il se dit « croyant, mais pas pratiquant ». Il précise :

« J’ai le sentiment d’appartenir à une longue histoire, à laquelle avaient pris part mon père et mon grand-père. »

« Je voudrais pouvoir éteindre moi-même la lumière. A supposer que j’en sois empêché, j’aimerais être aidé à "passer" avec amour par une main fraternelle. C’est pourquoi je suis partisan du suicide assisté. »

Pour cette conclusion, j’ai repris une infime partie d’un article de Mathieu Deslandes , Journaliste à Rue89.

 

Mélenchon, pas mauvais bougre, pour deux sous, et puis, il a « Foi » en ce qu’il dit. Mais lui comme bien d’autres, n’arriveront pas à redresser la France avec des promesses insoutenables.

Vidéo : sans rancune les élèves de l’ESJ de Paris reçoivent Mélenchon à l’occasion des Présidentielles 2012

{youtube}2WnKxIGXZWI{/youtube}

 

187 réflexions sur « JEAN-LUC MÉLENCHON : Portrait d’un populiste de Gauche !! »

  1. Mettre le système en pieces, écrit Ludo. Oui, mais le remplacer par quoi? Pour moi la sidérurgie européenne (y compris donc française, puisque c’est là le thème de Sophy dans son commentaire) n’a aucun avenir, du moins à court terme (et m’eme, d’ailleurs, à long terme).

    A contrario, pour remettre aux travail tous les chômeurs et éviter que d’autres ne perdent leur emploi, il faudrait que non seulement la France, mais l’Europe entière vive en vase clos. Et si, comme c’est le cas aujourd’hui, le reste de l’Europe est libérale, il faudrait que la France vive en vase clos, ou en semi vase clos – avec une partie des ressources produites par des entreprises ouvertes sur le marché mondial, et avec l’autre partie des ressources produites par un secteur étatisé ou nationalisé qui a pris en charge leur gestion pour des raisons sociales, ou économico-sociales.

    Mais cela signfie aussi, si les deux secteurs interfèrent, qu’il faut interdire, sur le marché français, l’importation de tous les biens étrangers (voitures, ect.) qui peuvent faire concurrence à la production des entreprises nationalisées ou étatisées.

    Mais là encore, il ne faut pas trop rêver puisque les pays étrangers feront de meme avec les produits français, empêchant ainsi tout commerce extérieur de la France avec l’étranger.

    Et comme cette meme France est principalement imbriquée, de nos jours, et commercialement parlant, dans l’Europe, cette Europe-là,. qui est pour l’heure néolibérale, doit mettre plus l’accent, à mon avis, sur une planification industrielle avec soutien des différents Etats.

    (suite)

  2. Un autre facteur doit également être pris en compte, qui est très défavorable à l’avenir de l’Europe dans son ensemble, sur le plan économique : si, jusque là, c’étaient les travailleurs étrangers qui venaient en France et dans les autres pays d’Europe afin d’y trouver un niveau de vie et de bien-être qui n’existait point chez eux, dorénavant ce sont les capitalistes de ces pays (le meilleur exemple est Lakshmi Mittal, président du groupe Acelor Mittal) qui prennent pied en Europe en y rachetant à bon marché des entreprises en train de péricliter.

    Reste à préciser qu’elles ne périclipent pas parce qu’elles sont désuètes, mais parce que la main d’oeuvre européenne coute trop cher, eu égard au mode de vie des Européens dans leur ensemble, par rapport à son homologue de l’Inde, de la Chine ou du Brésil

    Quant au savoir faire et aux technologies nouvelles qui faisaient jusque là le fleuron des entreprises européennes et/ou américaines, dans la mesure ou les Indiens ou les Chinois, ou les Brésiliens, ne sont pas plus idiots, au moment de se former comme chercheurs ou ingénieurs, que les autres, quand les pays en question se seront dotés des memes ressources, en ces domaines, que les pays du premier monde, ils ramasseront le 80% des parts du marché mondial dans les secteurs de l’industrie (tous secteurs confondus), en raison de la modicité des coûts salariaux et environnementaux.

    Et c’est sur ce point que les Européens, et les Français en particulier, doivent se réveiller : à savoir qu’ils sont en train de perdre, non seulement des parts de marché, dans le jeu économique mondial, mais également des emplois puisque les entreprises qui jusque là fabriquaient en France ou dans les autres pays d’Europe ont fermé, ou vont fermer, au profit d’entreprises qui produisent désormais en Inde, en Chine, au Brésil ou ailleurs.

    (suite)

  3. Personnellement je connais des payans européens ayant émigré en Amérique du Sud et qui sont en train d’y bâtir leur fortune grâce au fait que les pays concernés vivent sur un pied de vie beaucoup moins important qu’en Europe, ce qui réduit considérablement les charges salariales, sociales ou environnementales – et donc, à fortiori, le prix du lait ou de la viande qu’ils vendent sur les marchés régionaux ou internationaux.

    Or à ce jeu-là, si les pays des cinq continents du monde voient leur niveau de vie s’améliorer en période de croissance, celle-ci ne profitent pas à tous de la meme façon puisque les pays qui affichent les taux de croissance les plus importants sont les pays émergeants. Et si, comme c’est le cas aujourd’hui, la crise est mondiale, les pays qui s’en tirent le mieux sont, une fois encore, les pays émergeants.

    Mais là faut pas rêver, Mesdames et Messieurs : si l’Europe peut regarder avec fierté son Histoire et le niveau culturel qu’elle a atteint au cours des derniers siècles, l’avenir, lui, est réservé à des nations qui, pour avoir dominé le monde il y a très longtemps, furent les coolies des nations européennes à l’époque moderne.

  4. [b]Un immense MERCI @clgz11, pour cette leçon d’économie Politique, et cette analyse que j’aurai bien été incapable de faire avec autant de références historiques.

    L’avenir n’est guère réjouissant pour les européens que nous sommes, et il va falloir absolument non seulement compter sur les Pays émergents mais également revoir notre Politique sociale, et remettre au goût du jour l’HUMILITÉ, en oubliant notre arrogance.
    vis à vis de ces civilisations qui , comme vous le dites, ont été pendant des centaines d’années nos « larbins » (le mot est fort, mais c’est voulu)et qui se réveillent à leur tour, voulant eux aussi profiter de tout le confort que nous avons atteint.

    Le mot PARTAGE, nous demandera des sacrifices dans tous les domaines de l’économie.

    MERCI, encore de votre passage,

    SOPHY[/b]

  5. [quote]Mettre le système en pieces, écrit Ludo. Oui, mais le remplacer par quoi?[/quote]

    [b]la France possède pas mal de TPE et surtout de PME orientée vers les nouvelles technologies mais malheureusement qui n’ont pas les moyens d’investir et de se faire connaitre à l’étranger.
    On est à la 20ème place seulement derrière par exemple un petit pays comme l’Autriche. Ce n’est pas normal.
    Dans le top 5, figurent les Etats-Unis, le Royaume-Uni et trois nouveaux venus: Taïwan, la Suède et le Danemark. Ces derniers sont encore des petits pays.
    Qu’est-ce que nus fichons à la 20ème place après avoir reculer de 3 rangs depuis 2007, au passage l’arrivée de Sarkozy qui visiblement s’est désintéressé de ces entreprises, préférant mettre en avant des société comme Airbus ou AREVA……..

    Maintenant on a toujours des secteurs bien à nous mais qui crèvent aujourd’hui sous le poids des impôts et des taxes, des charges ou des trésoreries calamiteuses….comme l’agriculture, l’élevage, la pêche….sociétés réduites à de petites structures ne pouvant se développer pour le plus grand plaisir des multinationales….

    Il y a matière à travailler en France. Non pas vanter l’apprentissage pour former les larbins de service de ces messieurs, mais en ayant bien une volonté politique de remettre tout le monde au boulot avec tout ce qui faisait la grandeur de notre pays et non notre asservissement à toute cette oligarchie et son lobbying puissant y compris durant ces élections et à Bruxelles.

    [/b]

  6. [b]Cher Ludo,

    L’apprentissage…
    A quand le retour aux CAP avec une formation continue en entreprise.
    ou mieux encore : école/entreprises.
    Il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens.[/b]

  7. [b]Et de sots politiques Sophy, qui empêche la valorisation de ce travail dit manuel.
    Ceci dit, si un plombier, un maçon ou un électricien ne gamberge pas, ce n’est pas la manuel qui sauvera son travail…ils ne sont pas que manuels ces métiers… alors arrêtez messieurs les politiques de regarder de haut tous ces gens sans lesquels vous seriez bien dans la m….[/b]

  8. Le problème de la réforme de la formation professionnelle est un vrai serpent de mer.
    Avant d’être battu (en 91), Bérégovoy voulait « renationaliser » le système au grand dam de tous les organismes collecteurs qui dormaient (déjà à l’époque) sur un trésor de guerre de 3,5 MdF, et qui avec cet argent vivaient comme des princes, préférant refaire les peintures de leur siège social et vivre grassement sur la bête, plutôt que de mettre en place les filières de formation qu’on attendait d’eux.

    Il n’y a pas de hasard à ce que le rapport Perruchot ait failli passer à la trappe, c’est précisément ce qu’il dénonce entre autres…

    Mais c’est tout le système paritaire dans son intégralité qui devrait être « nationalisé  » et fiscalisé. Et on récupérerait quelques dizaines de milliards d’€ affirment certains experts comptables et CAC.

    On peut toujours rêver.
    D’ailleurs, ce genre de réforme ne figure dans aucun programme d’aucun de nos candidats… et là on ne se demande plus pourquoi…

    [b]DESESPERANT[/b]

    Pour information, depuis 20 ans les taux de cotisations (taxe d’apprentissage et formation professionnelle continue) ont doublé, avec des dispositifs toujours plus contraignants pour les entreprises (CFI), pour un résultat toujours plus nul au niveau de la formation des salariés…

  9. Merci à Sophy et à Ludo d’avoit fait rebondir la discussion. Ludo a raison. Il n’est pas normal qu’un grand pays comme la France se situe derrière d’autres petits pays. Mais cela prouve aussi qu’on n’a pas besoin d’etre grand pour vivre bien, et notamment parce la Grandeur a, pour le grand pays, un cout que les habitants d’un petit pays sans histoire n’ont pas besoin de payer. Ce cout, ce sont des institutions très pesantes et héritées d’un temps ou ce pays était, ou bien une royauté, ou bien un empire avec des colonies. Or si, en ce temps-là, la richesse affluait au centre de l’empire depuis la périphérie, ce n’est plus le cas depuis la fin du colonialisme.

    Reste qu’en France même, les régions périphériques sont prétéritées, de mon point de vue, par rapport au centre. Or si François Hollande est élu, je pense qu’il fera plus, pour l’avenir des régions, en leur donnant plus d’indépendance, que le président actuel.

    L’avenir des entreprises passant également par les innovations, il s’agit pour ces régions d’avoir une politique industrielle fondée sur la collaboration Etat (et ses centres d’étude et universités) et entreprises privées. Et dans la mesure où il passe par la formation des jeunes (car derrière les entreprises il y a des hommes et des femmes), un même type de collaboration doit être mis en place pour installer des écoles professionnelles, des places d’apprentissage, et des organismes spécialisés dans la réorientation professionnelle et ainsi que dans la reformation puisque des travailleurs sont constamment enclins à perdre leur job dans tel ou tel secteur d’activité.

    (suite)

  10. Ceci dit, ce n’est pas en précarisant le travail avec des contrats temporaires ou à durée déterminée qu’un pays peut bâtir son avenir industriel à long terme.
    En d’autres termes, il ne s’agit pas pour l’Europe de concurrencer les Chinois dans des domaines ou, par définition, elle est perdante; ou de permettre à Mac Donald, grand vendeur de hamburgers à l’echelle mondiale, de faire ses profits sur le dos d’un personnel de gamins qui est bientôt aussi souspayé en France qu’en Chine. Cà, c’est un capitalisme de petit niveau qui n’a aucun avenir sur le long terme; sauf pour le capitaliste, bien entendu. D’autant qu’un travailleur qui ne sait pas s’il va retrouver son job – et donc son revenu -, demain ou la semaine prochaine, est dans un état d’angoisse et de stress qui le rend, à la limite, totalement improductif.

    Ce dont la France a besoin, en ce domaine, et si l’on regarde les choses depuis, par exemple, les Etats-Unis, ce n’est pas tant de grands diplômés qui vont poser leurs guêtres dans telle grande banque ou telle grande entreprise, que d’entrepreneurs. Et elle a besoin également d’un capital qui permette à de jeunes entrepreneurs, comme Ludo le donne à entendre dans son commentaire, d’investir dans des start-up. Or ce capital-là, en France, est très inférieur à ce qu’il devait être. Ce qui prouve que les têtes pensantes, au lieu de se diriger vers des secteurs à risque, au moment de faire leurs études, se dirigent vers des secteurs qui ne sont pas très dynamiques, puisqu’une grande banque ou une grande entreprise, au lieu de vivre sur l’innovation, vit essentiellement sur le rachat, grâce à sa puissance financière, d’autres entreprises ou banques. Quant aux banques prêteuses, elles préfèrent prêter à des investisseurs surs plutôt qu’à de petits entreprises.

    Ce qui est tout à fait regrettable puisque les entreprises les plus dynamiques ont toujours été des PME/PMI, pour autant bien sûr qu’on leur donne les moyens de se développer. Or ces moyens, aux Etats-Unis, existent plus qu’en France – meme si les choses s’y sont détérioritées depuis la crise de 2008.

    Il faut donc, pour développer ces PME/PMI, des investisseurs qui acceptent de prendre des risques, chose qui n’est pas la qualité première des banques par les temps qui courent.

    (suite)

  11. S’agissant maintenant des secteurs traditionnels comme l’agriculture ou la pêche, dont parle Ludo, il est un point à souligner : si le réseau français se compose l le plus souvent, en ces secteurs, de très petites unités, ce n’est pas le cas de la distribution ou de la commercialisation des produits issus de ces secteurs, qui s’est très concentrée ces dernières années. Or ceux qui gagnent le plus d’argent, de nos jours, ce sont précisément les intermédiaires ou, distribiteurs, ou grands magasins (X ou Y) qui, en occupant une position de monopole face aux producteurs, peuvent leur imposer le prix d’achat de leurs produits.

    Au lieu donc de voir ces derniers se développer comme ils le devraient, une partie essentielle du profit du secteur se concentre aux mains des grands centres de la distribution.

    Si donc, à ce niveau, l’Etat doit taxer quelqu’un, c’est le grand commerce de la distribution plutôt que le producteur,. taxe qui sera reversée au producteurs afin qu’ils développent les innovations.

    Reste que, en parlant de l’agriculture, la concentration des terres au moins des gros agriculteurs a toujours provoqué une hausse du chômage, pour le m’ême nombre d’hectares, et ce à cause de la mécanisation des activités.

    Ceci dit on peut très bien combiner les deux approches et avoir des poches du territoire où l’agriculture se combine à l’environnement et ou le tourisme rural joue un rôle important.

    En résumé, c’est en multipliant les initiatives dans tous les domaines et sur tout le territoire d e la France que les habitants de ce pays continueront à maintenant leur prospérité. Or cela passe par une décentralisation des pouvoir de décision, et par une multiplication des nouvelles entreprises (elles-mêmes étant génératrices de nouvelles activités dans tous les domaines (tourisme,. mode,. environnement, développement rural, activités couplant loisirs et sports) grâce à un capital financier entrepreneurial qui doit absolument se créer sur tout le territoire de ce pays.

  12. Il y a des gens qui ont tout plaqué, mon cher Hasta Siempre, en allant vivre à l’autre du monde, pour avoir refusé les valeurs du monde dans lequel il vivaient. Il y a en a d’autres qui ont fait retraite dans un monastère. Mais une fois qu’on vit dans un système, ou bien on le change de l’intérieur si l’on est pas content de lui, on bien on le quitte.

    Ceci dit, le jour ou l’on pourra vivre de l’air du temps, on pourra s’épargner tous les débats qui se tiennent sur la nécessité de gagner sa vie, sur les rapports sociaux et tout le reste; c’est évident. Ceci étant, dans l’épreuve ou se trouvent des familles ou des peuples à tel moment de leur histoire, ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui positivent et tachent de surmonter leurs épreuves.

    Et puisque j’habite une région ou le 85% des gens gagnent 400 euros par mois, il se trouve, là, des gens qui sont plus enthousiastes, car aussi plus jeunes, sur l’avenir de leur propre pays, et sur leur propre situation, à l’intérieur, que des gens qui, dans les vieux pays, ne cessent de se lamenter (à juste titre si l’on considère la situation actuelle, mais qui n’est qu’enfantillage si l’on compare les niveaux de vie et de développement des différents pays).

    Cette classe de jeunes du tiers monde, maintenant qu’elle a l’internet, est à 100% orientée vers l’avenir car, bien qu’étant encore très pauvre, comparée aux jeunes des pays du premier monde, elle est débordante d’enthousiasme. Or, si le gouvenement du pays ou vivent ces jeunes, parvient à canaliser cet enthousiasme, ils réaliseront de grandes choses, eux qui furent bloqués, durant des générations, par un système imbécile.

    (suite)

  13. Mais il est faux de s’imaginer que les gens sont éternellement pauvres à tel endroit de la planète terre, et éternellement riches à tel autre endroit. Cela est faux car ceux qui viennent du bas vont forcément, un jour ou l’autre, vers le haut; et ceux qui sont en haut, ont beau lutter pour rester en haut, ils devront forcément, un jour ou l’autre, passer la main.

    Il ne s’agit donc pas, dans cette affaire, de créer un monde utopique. Il s’agit de constater que les pays du nouveau monde sont tournés vers l’avenir, comparés à des pays de l’ancien monde qui sont, eux, tournés vers le passé. Et comme l’Histoire évolue lentement, avant que ceux du haut ne disparaissent dans les oubliettes de l’Histoire, ils auront encore de beaux restes devant eux. C’est ce qu’on peut leur souhaiter de mieux.

    Libre à toi, mon cher Hasta Sempre, de considérer cela comme un sermon ou comme un discours professoral de quelqu’un qui est totalement à côté de la plaque. Mais sache que si l’on vit encore beaucoup mieux, en moyenne, en Europe de l’ouest, par les temps qui courent, qu’en certaines cités ou régions du Brésil (à cause de la misère de la violence, etc), cette Europe-là, vu la mentalité qui est la sienne actuellement, est assurée de perdre, durant les prochaines décennies, les rencontres qu’elle devra disputer, pour sa propre survie, contre les autres continents. Et cela vaut aussi pour les Etats-Unis. Ce n’est là qu’une question de temps.

    Je ne serai plus là pour le voir, mais cela ne fait, de mon point de vue, aucun doute.

    Question à deux euros, à partir de là, posée à Hasta Siempre : quand les Chinois ou tel autre peuple seront les nouveaux maîtres du monde, où sera-t-il, , ce monde utopique voulu par les grands philosophes chers à la conscience occidentale?

  14. J’ignore, pour ma part, quelles idées sont les meilleures pour le devenir de l’homme. En revanche, je tiens à remercier, Hasta Siempre, ceux qui, responsables du monde, m’ont permis de vivre toute une vie sans connaître la guerre. Enfin je l’espère, puisque j’espère mourir avant que les hommes ne se la fassent à nouveau dans les lieux ou je vis.

    Pour autant, je n’ai aucune illusion là-dessus.

    Quoi qu’il en soit je me considère comme un privlégié, pour cette raison, et aussi pour ne pas avoir connu un camp de concentration voire d’extermination.

    J’ai donc vécu à une époque de l’histoire des hommes que je considère avoir été l’âge d’or; ce qui n’est pas le cas de tout un chacun.

    Mais je voudrais en terminer sur ceci : un gars qui a faim, il en a rien à foutre, des discours philosophiques. Ce qu’il veut, c’est bouffer. Et quand il aura assez d’argent pour plus que manger, lui et sa famille, il commencera à se cultiver et discourir sur les vertus de ce monde.

    Mais avant cela, il ne va pas tenir un discours pour savoir si Kant, Feuebach, Hegel ou Marx a raison, puisque ce qu’il veut, c’est bouffer. Et pour te prouver que l’homme n’est pas loin de son animalité première, à ce niveau de précarité, il se trouve que la vie humaine, dans certaines banlieues de Sao Paulo, Rio ou Salvador, est si peu de chose, que l’on peut y tuer n’importe qui et n’importe quand, soit pour le voler, soit parce que deux gangs se tirent dessus pour le contrôle de la drogue dans le quartier.

    On est donc loin de l’espace civilisé dont chacun reve qui s’exprime sur le présent site. Or c’est tout à l’honneur des pays d’Europe d’avoir atteint cet espace civilisé. Ce qui ne veut pas dire, et là j’en suis très convaincu, que le sablier ne va se renverser.

  15. [b] »Bien dit » clgz11 !

    Dans la mesure du possible commentons, et restons dans le sujet de l’article en respectant les idées des autres.

    La tolérance çà se cultive, et je crois que je ne vous apprend rien, en écrivant cela.

    Un « Ami », m’a dit un jour très solennellement : « En toutes circonstances restes toi-même »

    Je pense que je n’ai pas besoin de vous dire la même chose.

    C’est comme çà que nous vous aimons sur C4N !

    Qu’importe les différences d’opinions, il n’y a débat que lorsque l’on peut justifier avec courtoisie son désaccord avec « l’autre ».

    Si possible dans un langage compréhensible par TOUS

    Et vous y arrivez à merveille.

    Heureux soient ceux qui ont la chance de vous lire sous leurs articles.

    Au réel plaisir de vous lire, sur votre page, et là où vous avez envie de réagir.

    SOPHY[/b]

  16. Salut Hasta Siempre

    Pour en revenir à ton dernier message, le mot important de tout discours me paraît être « évolution sociétale ». Or là-dessus, tout le monde n’est pas d’accord en ce monde, loin de là. D’ou également le débat d’idées. Puisque, que tu sois de droite, du centre ou de gauche, tu as une idée de ce que doit être la société et de son évolution. Et pour avoir le droit de faire passer ton projet , tu es obligé de prendre le pouvoir dans la société des hommes. Ce qui fait de ce droit un devoir. J’espère que la dessus nous sommes bien d’accord. ET comme les gens ne sont pas tous d’accord entre eux, il y a forcement un combat d’idées qui s’engage, ce combat qui se situe au nouveau politique. Et c’est précisément à cela que sert, à mon avis, la politique.

    Ceci dit, le fait de participer à un site comme C4N ne signifie pas, pour moi, utiliser cet instrument comme une tribune pour défendre tel ou tel projet politique ou tel projet de société. Si j’avais voulu le faire, j’aurai fait de la politique. Ce qui demande de la force puisqu’on y prend énormément de coups. Je viens sur ce site car il permet (vu que je n’y ai jamais été censuré) de dire mon mot sur un certain nombre de choses (ce qui n’est pas possible si j’écrivais dans tel ou tel journal comme chronique attitré, puisque le dit chroniqueur doit respecter une certain ligne éditioriale (chose qui ne convient pas à mon besoin de liberté d’expression), ainsi que pour informer des gens sur des manières de vivre qu’ils ne connaissent pas forcément puisque j’habite au Brésil.

    Mais sache que là ou j’habite, jamais les gens ne pourraient discourir comme le font les participants à C4N. Car ils n’ont ni le niveau intellectuel pour cela, ni les moyens. En un mot, il n’y existe aucun débat d’idées puisque la démocratie consiste, pour les gros (qui ont le pouvoir à la fois sur le plan politique et économique) à payer aux petits des sucettes (genre : organisation de telle ou telle fête durant l’année) afin qu’ils votent pour eux le jour des élections.

    (suite)

  17. Quand donc tu parles de faire évoluer la société, si un jour tu es en manque en France, tu peux venir ou j’habite, tu auras du boulot plein les bras. ET pour le restant de tes jours.

    Pour le reste, et bien que nous ne soyons pas d’accord avec nos idées respectives (pour autant bien sûr que je ne me méprenne pas sur les tiennes, puisque ton discours très allégorique n’est pas toujours facile à saisir), je préfère discourir avec toi, à travers nos commentaires respectifs, que d’assister à une exposition d’articles de la part de gens qui viennent sur le site de C4N uniquement pour faire de la thune en vendant, sur tous les sujets, des articles par paquet de cinq.

    Or, cela, on le doit, me semble-t-il, aux fondateurs de ce site, et notamment à Sophy. On n’est pas obligé, c’est sûr, de partager toutes ses idées, mais reconnaissons lui le mérite de conserver à ce site une certaine convivialité et un certain esprit de famille.

    Mais là encore, tout cela ne peut perdurer que si les participants s’astreignent à un minimum de discipline. Dans le cas contraire, les invectives n’apportent rien au débat d’idées, puisque les gens, à force de se crêper le chignon, finissent par oublier le sujet de l’article où ils ont posé leurs commentaires.

    Mais encore une fois, je préfère, quant à moi, des discussions animées, quitte à les voir dégénérer en des débats stériles, que pas de discussions du tout.

    ****

    Et pour tous ceux qui, comme membres de C4N, aiment les voyages vers les terres lointaines, sache, mon cher Hasta Siempre, que j’aurai toujours du plaisir à les accueillir en cette cité de Morro do Chapeu ou je réside présentement, s’ils me font l’honneur de me témoigner leur amitié de cette façon. Quant à moi, je n’ai pas trop les moyens, en ce moment, pour me rendre en Europe.

  18. clgz, si je peux m’immiscer dans votre dialogue:[quote]Quand donc tu parles de faire évoluer la société, si un jour tu es en manque en France, tu peux venir ou j’habite, tu auras du boulot plein les bras. ET pour le restant de tes jours[/quote]
    Et bien que cette phrase ne me soit pas destinée, elle m’interpelle et je voulais vous dire que si je suis bien consciente des difficultés que rencontre le Brésil, et du travail à fournir pour combattre une société inégalitaire, oppressante et basée sur le fric…On a du boulot aussi dans cette belle patrie des droits de l’homme qu’est la France. 😉

  19. Merci pour votre intervention, chère Siempre (puisque j’imagine, d’après vos commentaires, que vous êtes une dame ou une demoiselle).

    Vous avez raison. Et je crains que la France connaisse de plus en plus de difficultés à l’avenir, comme d’ailleurs les autres pays du continent européen.

    Peut-être suis-je trop pessimiste, mais je suis persuadé que les grandes années, dans les pays de l’Europe de l’Occident, si l’on se réfère à la manière de vivre des gens et à leur niveau d’éducation (je ne parle pas d’instruction, mais d’éducation), furent les années 1950-1980.

    Pour le dire autrement, je l’ai le sentiment que les gens étaient, à cette époque, plus heureux que maintenant.

    Le bonheur, c’est là, d’ailleurs, une notion que je lis rarement, y compris sur le site de C4N.

    Or cette notion-là ne dépend pas seulement, à mon point de vue, du revenu.

    A titre d’exemple il y a des gens ou je vis, au Brésil, qui gagnent le revenu minimum, comme paysans notamment, et qui pourtant sont plus heureux que vous et moi. Ils le sont car ils vivent au rythme de la nature et ne sont nullement stressés par un système qui a fait de l’homme un machine à produire et qui n’est jamais sûr de retrouver du travail le lendemain matin. Au contraire, si, le jour précédent, c’était la fête en ville, les gens ne vont pas bosser, ou que très tard dans la matinée, car ils ont trop festoyés jusqu’au petit matin.

    (suite)

  20. Maintenant, si, autre exemple, vous regardez qui sont les populations qui, au monde, vivent le plus longtemps, vous les trouvez en Asie (près du Caucase) et en Amérique du Sud (je ne me rappelle plus si c’est en Bolivie ou au Pérou).

    Il existe, là, en effet, des vieux qui sont plus que centenaires, et qui n’ont jamais cessé de travailler comme paysans. Ce qui prouve que pour eux le travail est une chose tout à fait naturelle, depuis le premier jour de l’existence jusqu’au dernier.

    Or si ces gens-là sont très pauvres, en revanche ils ne sont jamais stressés. Ce qui prouve qu’ils ont un mode de vie en parfaite adéquation avec leur milieu.

    Mais mettez-ces gens hors de leur milieu, par exemple, dans une ville, ils mourront.

    Or ces quelques exemples montrent que l’argent n’a rien à voir avec le bonheur.

    Mais le problème, quand la société est orientée uniquement vers lui, est que les gens pauvres, dans un tel système, crèvent (soit qu’ils meurent de froid dans la rue, soit qu’ils meurent à cause de crises cardiaques dues au stress ou au surmenage), alors que ces mêmes pauvres, dans un autre système comme celui dont je viens de vous parler, deviennent très vieux.

    ET je crains, si le système ne change pas en Europe ces prochaines années, que de plus en plus de gens vivront dans la précarité.

    Ceci étant dit, quand un homme est parvenu à un certain niveau de vie (avec ses équivalents en termes de revenu, de culture, ect), il ne lui est plus possible de vivre comme le paysan du Caucase ou comme le payan bolivien.

    Ce qui revient à dire qu’il est plus facile de monter vers la richesse que de descendre vers la pauvreté.

    Qui plus est, si, comme en Bolivie, quasiment tout le pays est pauvre, hormis quelques exceptions, un pareil état est plus facile à supporter, pour le pauvre s’entend, que quand celui-ci vit dans l’anonymat d’une ville, et qu’il est y entouré, qui plus est, de riches qui l’ignorent. Car il est, là, un marginal, autrement dit un non personne.

    Pour autant, je ne voudrais pas, en m’exprimant de cette façon, peindre, à contrario, un tableau idyllique de la région ou j’habite, puisqu’il existe, là aussi, des clochards dont nul ne se préoccupe.

    Mais la différence, c’est que ces clochards ne meurent jamais de froid, puisque la température ne descend pas au-dessous de 8 degrés. Ils peuvent donc dormir dehors.

    On ne rencontre pas non plus, dans ma région, de sécurité sociale pour l’ensemble de la population, puisque seuls les riches, ou ceux qui travaillent dans des grandes entreprises (qui n’existent pas dans ma cité ou dans ma région), qui se chargent elles-mêmes d’assurer leurs employés, peuvent en bénéficier.

    Il y a donc, je l’avoue, énormément de problèmes dans la région ou j’habite.. A ceci près que les gens paraissent plus sereins, et donc plus heureux,. et plus confiants aussi pour leur propre avenir et celui de leurs enfants, que dans certaines régions de l’Europe occidentale.

  21. OK, HS. mais tu me déroules là tout un ruban à propos d’un passé qui m’échappe complètement. Je constate seulement ceci : les hommes vivant avec leurs passions et leurs acrimonies, dans toute communauté il existe des luttes, des jalousies, des compromissions, etc. Tout cela est humain, rien qu’humain. Mais franchement, HS, le monde ne va s’arrêter parce que C4N devrait être comme ci, plutôt que comme ça; ou parce qu’il y existe des clans. Au reste, le jour où tu me trouves ume communauté ou une société fonctionnant comme un seul homme, ce jour-là tu m’avertis en PCV car il s’agit-là d’une première mondiale. Bref, tout ce que tu me racontes est, encore une fois, humain, très humain, rien qu’humain. A preuve, dans nombre de révolutions, les premiers révolutionnaires furent remplacés par d’autres, qui n’arrivaient pas à leur cheville. Et puisque tu parles de cooptation, mis à part la démocratie (la vraie, pas celle, par exemple, d’un Poutine) dis-moi comment une petite communauté comme C4N peut être dirigée, sinon par cooptation. Mais la question n’est pas là. Elle est que toute communauté évolue, y compris dans ses principes ou dans ses idées. Dans ce contexte, peut-etre te référes-tu à une époue où C4N reposait sur d’autres individus et sur d’autres valeurs. Mais pour quiconque débarque aujourd’hui sur C4N, il ne va pas faire, au moment de déposer son premier article, tout l’historique de la communauté.

    Ceci étant, si j’étais, en France, avec toi, en ce moment, je préferais, même si l’heure ne s’y prete pas (vu qu’il est 6h pasées, du matin), ‘aller boire une bière, ou, mieux, aller prendre le petit déjeuner, avec ses bons croissants – comme seules savent les faire les boulangeries françaises, que d’épiloguer sur les luttes de pouvoir existant au sein de la communauté nommée C4N.

    PS. Pour le bonheur, c’est vrai, j’ai omis de penser à toi. Mais bon, encore une fois, nous ne sommes que des mortels, ces créatures faillibles en toute choses. Oder?

  22. Ok, HS, mais ton discours se réfère à aujourd’hui, alors que le mien prend date dans l’Histoire. A cette aune-là, sans parler du communisme et du marxisme qui naquirent à la fin du 19ème siècle, tu ne vas tout de même pas me dire qu’un Jean Jaurès ou un Léon Blum ne représentait pas la classe ouvrière.

    Quant à la société civile, bien sûr qu’elle doit, aujourd’hui, s’organiser. Mais cela prouve qu’elle a, au-dessus d’elle, ou bien un pouvoir qui ne la représente plus, ou bien des partis qui ne sont plus assez forts, désormais, pour être au gouvernement.

  23. [b]Mélenchon convainquant dans ses réponses au Parisien, tels sont les conclusions de certains lecteurs.
    Il a dit » Je serai le dernier président de la Vème République » puisqu’il veut créer la VIème.
    Il a également fait part de ses richesses qui se résument à 6200 euros par mois et une autre indemnité dont il n’a pas donné le montant, à une maison dans le Loiret pour 150000 euros estimés, un appart de 76m²à Paris d’une valeur de 450000 euros (il doit encore à la banque 120000 euros). Cela parait eu égard à ses fonctions, tout à fait raisonnable.
    De bonnes idées, mais je crains que beaucoup ne soit pas réalisables ….[/b]

    [img]https://lh5.googleusercontent.com/-tEhS2qAvDDo/T1tkIMdlbYI/AAAAAAAAEp4/GzpfdReYI44/s500/480_ProgrammeMelenchon.jpg[/img]

  24. [b]Merci Guy, de revenir dans le sujet après les divagations de Hasta Siempre.
    Nous savons maintenant qui il est, grâce à une amie….
    Pas très reluisant les blogs dans lesquels il est intervenu..
    mais bon je n’en rajoute pas, il sera temps d’envoyer nos lecteurs sur ces liens quand il refera surface.

    Pour revenir à Mélenchon, je me souviens du commentaire de Christian Navis, qui disait que Mélenchon ne cachera rien de sa « petite fortune », dont il est gêné, sacahant que le peuple souffre, et nous pouvons le croire quand il déclare ses biens.

    De toutes façons, à côté des fraudeurs politiques qui se taisent sur leur fortune personnelle en cette période électorale, je lui reconnais un certain courage.
    Pas si mauvais que çà le « bougre » !! [/b]

  25. Je suis d’accord avec Hasta Siempre sur ce point : la politique est une affaire, aujourd’hui, de professionnels qui, par définition, connaissent toutes les ficelles de la politique, et qui, s’ils doivent débattre, face à un non professionnel, à la télé ou ailleurs, vont le mettre en pièces.

    Il se trouve donc des gens qui, quoique défendant, en théorie, d’autres idées ou d’autres modèles de société, forment une sorte de caste dominante au sein de la société; ce qui n’a pas toujours été le cas puisqu’il existait, à l’époque, une classe ouvrière bien plus importante qu’aujourd’hui, ne serait-ce que parce qu’aujourd’hui le secteur tertiaire existe et représente une part accrue, dans le PIB des nations, par rapport au secteur secondaire.

    Or la puissance syndicale ou les partis ouvriers ne furent jamais aussi florissants – si je ne m’abuse – qu’à l’époque où les manufactures, les usines et autres unités industrielles représentaient la plus grosse partie de la production nationale au sein des différents Etats.

    J’ignore, pour ma part, quel est le taux de syndicalisation des gens travaillant dans le tertiaire (bureaux, commerce, administration) mais j’imagine qu’il doit être inférieur à celui du secteur secondaire. Quant au secteur primaire, je n’imagine pas que les travailleurs agricoles (au sens large) soient fortement syndiqués, surtout si la main d’oeuvre employée dans ce secteur est étrangère.

  26. [b]Une remarque très intéressante d’Alexis Corbière, animateur du Front de Gauche:

    « Au meeting de Villepinte, les supporteurs de Nicolas Sarkozy « ont particulièrement hués les mots de +syndicats+, +assistanat+, +étrangers+, mais aussi, les chômeurs montrés parfois comme des fraudeurs, la gauche, les pseudo menaces sur les cantines scolaires et aussi les 35 heures accusées de +détruire le travail+ (…) Cette violence verbale, directement puisée dans les vieilles thématiques d’extrême droite, est une course folle derrière Marine Le Pen ».[/b]

  27. [b]De bonnes idées à creuser. Je rejoints Clémentine Autain sur la question des partis. Enfin une qui veut un bon dépoussiérage pour plus de citoyenneté! Bravo! à creuser aussi![/b]

    [url]http://www.20minutes.fr/presidentielle/895681-interviewez-clementine-autain-membre-comite-campagne-jean-luc-melenchon[/url]

  28. [b]Merci LUDO,
    Bien sûr que tout n’est pas à rejeter, dans le programme de J.L.Mélenchon, et il a la chance d’avoir une bonne conseillère.

    Un petit mélange de Bayrou, Mélenchon et NDA ferait peut être un bon Présidentiable.
    pour les autres Hollande Le Pen, de villepin et compagnie, des nantis qui se veulent populaires (pas populistes)[/b]

  29. [b]Vous nous citez là deux catégories bien distinctes de politiques.

    Ceux qui sont proche du peuple et ceux qui s’en fichent complètement pourvu qu’ils conservent leur trône!
    Et finalement tout est là dans les programmes des uns et des autres et il ne faut pas s’étonner que les français n’y retrouve pas leur compte d’autant qu’on musèle dans les médias les petits partis![/b]

  30. [b]D’où cette idée, que l’on n’arrivera certainement jamais à réaliser en France :
    Une gouvernance d’Union Nationale.
    Les français n’y arriveront jamais, trop individualistes, et trop partisans.

    Dommage….[/b]

  31. [b]Sauf lorsqu’une grande partie de la population se retrouvera sur le bord de la route abandonnée par l’état…
    Mais c’est aussi que les grandes idées ont toujours vu le jour par des petits groupes![/b]

  32. [b]je viens de vous envoyer par mail un document intéressant ..LUDO, en prévision d’un article « à ma sauce ».[/b]

  33. [b]Bonjour joacq08,

    Une double satisfaction de vous retrouver sous cet article.

    Tout d’abord la mise en place d’une vidéo, qui malheureusement, et çà n’a rien à voir avec l’encodage C4N qui est parfait, mais youtube nous demande de la visonner sur son site, ce que e vais aller faire sans retard.

    Puis un premier passage il me semble, je connais vos opinions, mais surtout votre implication dans la vie communale, (je vous lis joacq, même si je ne commente pas.)

    Allez je vais voir ce que dis ce jeune homme qui figure sur la page d’accueil de la vidéo.
    Bien à vous.
    au plaisir de vous lire

    SOPHY [/b]

  34. [b]Bis repetita placent III[/b]

    sourire,
    la première partie de ma contrib concernant une de mes réponses à Mani, ce chair Claude Gai_taz aujourd’hui par amour auto_exilé au Brésil, aurait-elle [i]rêve_ailé[/i] une fois encore ton irrémissible hein…suffisance à ton entendement M.T.C.Soph(t)y pour qu’elle fusse censurée sans, une fois encor, autre forme de pro_cesse…

    [b]Bis repetita placent[/b]

    Pour reprendre ici l’expression commune de « bipolarisation » dont tu parles sur le fil de Dom: Soyons sérieux Mani, c’est une vue de l’esprit: UNE MYSTIFICATION!

    La professionnalisation politicarde de la politique est la seule question qui vaille. Je ne vais pas reprendre ici mon laïus mainte et mainte fois censuré… basta! sur la véritable opportunité démocratique qui vaille:
    Qui est en souffrance de quoi et de qui dans ce grand jeu du spectacle ? (ne vais pas toi te renvoyer à G Debord ou P Bourdieu)

    la question des autres partis: NPA, LO, (FdG), (EELV), (Modem), (NC), le NP de DDV, DLR, NCP&T et l’ED (j’oublie le pseudo consensus du centre droite mort né de JL Borloo volontairement) devra être résolue et impérativement mise à l’étude de toute représentativité par la mise effective en application de la [i]loi[/i] de la proportionnalité représentative. Proportionnelle totale qui verra le monde politique instantanément (que dis-je verra, devra sous peine d’implosion) passer de la 5ème à la res_publica une et indivise – puisque participative – posant ce que j’aborde – sans laisser de trace substantielle – à longueur de contrib ici, et sans les éluder: les deux véritables questions.

    1/ la véritable question en souffrance est celle de la répartition des richesses (locale ou, de façon forcément plus extensive, globale, à la considération de l’économie de marché (SOCIALE) de la pensée – dévoyée du libre échange – libérale et sociale (Pensée libérale de gauche originelle bien avant le fumeux « Consensus de Washington » et du néolibéralisme d’aujourd’hui).
    2/ pas plus d’une mandature de plus de cinq ans, tout votation ou nomination confondue. Les grandes idées progressistes prenant en compte l’intérêt commun – avant tout individualisme forcené – se partagent, se peaufinent et s’améliorent, sans l’enracinement nominal de tel ou telle figure en ce domaine. La société civile est seule apte à engendrer en cette mouvance d’engagement participatif et d’implication individuelle, un temps (5 ans), ceux qui désirent faire avancer et progresser notre condition humaine dans le vivre ensemble et sa construction politique économique et sociale..
    [Abus][Avis -][Avis +]
    10 March 2012
    Votes: +0

  35. [quote]Chantez en coeur avec moi: 

    Savoir ? Nous ne savons rien

    Venus d’une mer de mystère

    Vers une mer inconnue nous allons

    Et entre les deux mystères

    Règne la grave énigme

    Une clef inconnue ferme les trois coffres

    Le savant n’enseigne rien, lumière n’éclaire pas

    Que disent les mots ?

    Et que dit l’eau du rocher ? (XV)

    Voyageur, le chemin

    C’est les traces de tes pas

    C’est tout; voyageur, il n’y a pas de chemin,
    Le chemin se fait en marchant

    – Le chemin se fait en marchant

    Et quand tu regardes en arrière

    Tu vois le sentier que jamais

    Tu ne dois à nouveau fouler

    Voyageur! Il n’y a pas de chemins

    Rien que des empreintes laissaient (sillages) sur la mer.
    Tout passe et tout demeure

    Mais notre affaire est de passer

    De passer en traçant

    Des chemins 

    Des chemins sur la mer

    Champs de Castille
    CXXIII

    Antonio Machado [/quote]
    Quel beau texte! Je le remets ici au cas où les commentaires ci-dessus disparaîtraient à la faveur de la nuit ou du petit matin!
    J’ajoute par la même occasion que je partage ce beau projet de 6ème république…

Les commentaires sont fermés.