Apple, principal acteur de la musique vendu sur le web, a décidé de revenir sur ses positions et de supprimer les fameuses Drm, qui, sous prétexte de protéger les œuvres étaient devenus une vrai contrainte pour les aficionados de l’Ipod. DADVsi, Olivennes, drm… légalité, illégalité, partage, copie privée, échange. Oubliez tous ces mots, BigBrother vous ment, pour mieux grappiller les quelques miettes qui lui échappent encore. Mais reprenons depuis le début… Nous sommes en juillet 2005, et le gouvernement, pressé par les majors, accouche d’un nouvel loi sur le numérique.

La loi DADVsi et ses mesures ridicules…dont le fameux " Tu ne pourras point démarrer ton ordinateur si dans les règles tu n’es pas !"l’idée était de mettre des puces espionnes sous les processeurs, dont la particularité étaient de scanner les disques pour vérifier la validité des licences de logiciels et la présence de mp3 et de divx…" ou encore le "Tu ne pourras utiliser qu’une seul fois un cd ou un logiciel acheté, sur un seul ordinateur.". Fini les cd et dvd qui passent de main en main, essence même de la "propagation" de la culturel parmi les humains. fnac_tete_11Acquiescement des uns, mais surtout désaccords des autres, les politiques ouvrent les yeux et appel aux secours Mr Olivennes, Pdg de la Fnac. La loi Olivennes, ou de la règlementation en veux-tu en voilà, rien de neuf à l’est du numérique.
Personne ne semble capable de faire face à ces pilleurs de pirates du web ou tout simplement utilisateurs lambda qui connait Emule. "Ce n’est pas normal que n’importe quel rigolo puisse télécharger un film, de plus quand il sort en salle…" ( un philosophe lambda… ). Réfléchissons…
On ne peut que constater la mauvaise foi des majors du disque ou des producteurs cinématographiques, car à mesure que alors que le nombre des connexions à l’internet grandi,les utilisateurs lambda se transforment en véritable pirates et font perdre des sommes colossales aux producteurs et à leurs artistes, réalisateurs ou encore acteurs… Pourtant, force est de constater que jamais le monde du cinéma n’ a connu autant de productions hollywoodiennes aux budgets records, ou d’artistes inutiles jouant de la merde en barquettes de douze pour jeunes pucelles écervelées sous prétexte d’un prime-time sur une chaine de télé tout aussi nauséabonde. Comprends-tu, jeune, que si tu n’achètes pas en masse des "œuvres" qui ont couté bonbon en promotion, les artistes ne pourrons plus bénéficier de tout ce matraque ? Oui, je comprend monsieur, et je me plais à croire que l’art, qui retourne dans la rue et s’échange de poche en poche est souvent de bien meilleur qualité que celui que l’on bouffe toute la journée, à son travail, dans sa bagnole, et sa télé. drivein1
Alors moi je dis, jeune, continu de pirater les "Independance day" ou autre "Armagedon" des magnats d’hollywood. Et n’hésite pas non plus, si c’est ton truc, à pirater les merdes Star-Académicienne et autre merde en tout genre, car rien de cela n’a de prix. Les gens continu d’aller au cinéma puisque les films rapportent toujours des millions, et peu à peu nous nous orientons vers la musique gratuites, pour des artistes qui se devront de faire leur preuve sur scène pour gagner leur vie. N’est-ce pas les tournées qui rapportent le "plus" ?!
Bientôt la fin des majors, des campagnes du pub radios et télés, des paillettes et des lumières bleues. Au final, les gens "achèterons" directement chez les "artistes", et iront d’aller au cinéma parce qu’aucun home-cinema ne pourra pas restituer la qualité visuelle et surtout l’ambiance d’un film en salle. Et peu à peu, la mafia du média perdra de son pouvoir. L’authenticité et la qualité deviendra le seul élément important pour une œuvre artistique. Fini les niaiseries et les faux-semblant. Le pouvoir du web est bien réel, et, vu son indépendance presque intacte, il n’a pas fini de faire avancer…l’humain.

Car peut-on s’autoriser de penser, qu’en période de crise, le téléchargement illégal fait parti de ce que journes_culture1l’humain a faible moyen appelé le système D ? Certes loin moi l’idée de designer les logiciels de PeerToPeer comme les "restos du cœur" du culturel, et pourtant… car dans cet économie de marché mondiale en pleine mutation, ce qui ne devient pas chinois devient ou reste Américain. Le cinéma n’échappe pas à cette règle, et y aller en famille coûte un certain prix. Et les "révolutionnaires" du web oseraient dire que, lorsque l’on a pas d’argent pour acheter un disque ou voir un film, le télécharger reste le seul moyen d’accès à la culture du "petit peuple" de la crise.

J’exagère ?
Alors ouvrons de nouveaux les petits cinémas et les salles obscures, à faible tarif, ou les sièges sont plus petits et moins confortables, ou le popcorn coute 1 ou 2 euros parce qu’ils est en sachet, et ou celui qui vend les billets et aussi celui ou celle qui surveille la salle. Moi en tout cas, je préfèrais la petit salle de mon enfance, à deux pas de chez moi, ou le gérant me donnait avec le sourire les affiches des films qui m’avaient plu, (une fois l’exploitation terminé bien sur) plutôt que les "Aéroports" de l’image, ou Seau de Pop-corn et litre de Soda font oublier qu’avant, allez au cinéma était (presque) un evènement…
Le web est en train de couler le cinéma et la musique ? Faux. Le web coule le coté dollars de la culture. Vous voulez malgré tout rester dans la légalité ? Deezer ou Last.fm sont pour vous. Vous voulez voir des films ? Le nombre des sites de Streaming (regarder en ligne ) sur la toile ne cessent d’augmenter. Il n’a jamais été aussi facile de se cultiver. Profitez-en!