Gladiateur des temps modernes, le taureau est encore aujourd’hui mis dans les arènes pour un combat à mort inégal et cruel et les spectateurs avides de sang se ravissent de voir une bête se faire tuer à petit feu par un torero paré de dorures dont le métier est d’abattre une bête dans la souffrance, en contradiction avec toutes les lois de protection animale et d’abattage.
Nous concevons de voir présenté, dans l’arène romaine, des spectacles de tauromachie mais pourquoi la mise à mort ? Peut-être sommes nous toujours aussi sanguinaires que nos ancêtres et reproduisons nous avec des animaux, ce que nous ne pouvons plus faire aux humains. Nous dispersons notre haine de l’humanité et notre indifférence de la nature et des animaux qui la composent dans les derniers endroits laissant encore un droit de vie et de mort.
Les « arènes » romaines conçues et érigées pour pratiquer une torture publique et sanguinaire sont le témoignage bien vivant de la cruauté et de la barbarie humaine. Si les pierres pouvaient parler elles gémiraient des histoires sanglantes de gladiateurs dont la seule survie était suspendue à la direction d’un pouce qui le plus souvent condamnait le valeureux guerrier pour le grand plaisir de spectateurs sans foi ni lois.
Aujourd’hui justice a été rendue et Jazmin, le taureau courageux a gagné son droit à la retraite dans les vastes pâturages Andalous de la province de Cadix. Jazmin, le gladiateur, élevé pour mourir sous l’épée d’un boucher a esquivé le coup fatal et déshonoré la vedette de l’arène qui n’a réussi qu’à le faire saigner.
Le pouce de l’empereur de la corrida s’est levé au ciel comme l’exige la tradition et notre gladiateur, lavé et soigné obtient le poste de reproducteur, à la grande joie de son éleveur qui ne s’est pas fait prier pour le ramener en Espagne.
Par devoir d’information, nous avons assisté à une corrida, à une mise à mort et à l’évacuation de la victime fumante et rouge de sang, tirée par les pattes arrières par deux chevaux jusqu’à la sortie de l’arène, sous les cris et applaudissements d’une foule en délire.
Ce jour-là nous avons souhaité l’abolition de ses pratiques barbares et la transformation des arènes en musée des horreurs.
UN SEUL MOT : BRAVO
Bravo pur votre lucidité,bravo de nous faire ressentir ce que doit ressentir cet animal mis à mort pour le plaisir de gens sanguinaires et attardés!!!