La nouvelle sera sans doute largement commentée dans la cellule du Parti Socialiste. L'ancien conseiller spécial de François Mitterrand, de 1981 à 1991, accepte la proposition gouvernementale. Jacques Attali, 63 ans, énarque, docteur "es sciences économiques", prendra la présidence d'une commission, en affirmant haut et fort : Je suis fier d'être un homme de gauche
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François Fillon a réussi à convaincre l'une des dernières sommités du Parti Socialiste. Economiste, écrivain, Jacques Attali est l'un des grands intellectuels de gauche. La presse médisante va certainement mal interpréter la décision de l'ancien conseiller. La déstabilisation sera à l'ordre du jour. La politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy faisant les choux gras, d'une presse passéiste. Sur les ondes de France Inter, Jacques Attali clarifie la situation. Sa démarche est tout à fait légitime et devrait honorer le PS, plutôt que de se lancer dans des sanctions injustifiées. "Mon action s'effectuera en intellectuel libre, sans obligation de solidarité avec le gouvernement. Le Président de la République et le Premier Ministre m'ont demandé de composer à ma guise et donc de prendre la présidence de cette commission, sur les réformes sur les conditions de la libération de la croissance en France". L'annonce est claire et sas ambigüité. Jacques Attali aura les coudées franches, ce qui démontre bien la volonté gouvernementale. Dés septembre, le comité sera opérationnel. Une nouvelle ouverture qui engendrera son tollé de réactions passéistes. La démocratie participative est bel et bien en route. Les instances socialistes devraient en prendre connaissance et se lancer dans l'avenir, plutôt que d'insinuer le manichéisme permanent du chef de l'Etat. L'ouverture est réelle et concrétise le souhait de nos concitoyens…
Enfin l’ouverture !!!
En 1988 le Président Mitterrand lançait une ouverture qui finalement devait faire long feu et ne toucher que quelques centristes.
Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy est en passe de réussir ce qui ne l’a pas été à l’époque, c’est très bien.
Pourquoi la France devrait-elle se passer de compétences sous prétexte qu’elles n’appartiennent pas à la majorité ? Ces hommes, grands serviteurs de la Nation seraient-ils des traîtres envers leur parti, renieraient-ils leur idéal ?
je ne le crois pas, il nous faut au contraire penser qu’ils mettent leurs compétence au service de la collectivité et que cela ne les empêche pas de continuer à être de gauche. Certains électeurs dits de droite, j’en suis, ont des approches sociales que ne renieraient pas les socialistes alors, de grâce, attendons de voir ce qu’il adviendra de la politique du Gouvernement avant de critiquer. Ne nous laissons pas aller aux procès d’intentions comme nous le voyons trop souvent.
Commençons à réfléchir à ce que pourrait être une autre approche de la Politique, une approche qui ne serait plus manichéenne, qui ne se limiterait pas à des slogans et qui, enfin, considérerait que tous nos dirigeants, qu’ils soient de droite comme de gauche, n’aspirent pas à enfoncer la France dans le déclin mais au contrairent cherchent les solutions qui améliorent la vie de la collectivité nationale dans son ensemble.