Jacque Chirac a annoncé qu'il refusait de répondre à la sollicitation des juges d'instruction Jean-Maried'Huy et Henri Pons qui voulait l'auditionner comme témoin dans l'affaire des faux listings de la société Clearstream.

Jacque Chirac estime que ce n'est pas conforme à la séparation des pouvoirs. Les négociations étaient menées depuis un moment entre le bureau de Jacque Chirac et les magistrats en charge de l'affaire, quatre dates avaient été proposées.

Mais cette nuit, l'ancien président a mis fin aux espoirs des juges, il refuse d'auditionner comme témoin, un communiqué portant l'en-tête du bureau du président Jacque Chirac, explique que cette audition n'est pas jugée conforme au principe de la séparation des pouvoirs par l'ancien chef d’État.

« L’article 67 de la Constitution est évoqué, qui stipule que le président n’est pas responsable des actes commis dans l’exercice de ses fonctions, sauf devant la Haute cour ».

" A ce titre, elles excluent qu'un ancien chef de l'État peut être contraint à fournir un témoignage sur des faits accomplis ou connus durant son mandat et dans l'exercice de ses fonctions. Cette position de principe, conforme à la tradition républicaine et qui était celle de son prédécesseur, n'autorise pas le président Chirac à répondre favorablement à la démarche des juges d'Hui et Pons ".

L’ancien Président dit se tenir à la disposition des magistrats qui enquêtent sur ces affaires. Il répondra aux questions qui lui seraient utilement posées », affirme le communiqué.