Montage médiatique ou vérité hallucinante ? Trois des plus hauts dignitaires religieux du monde jugés coupables pour crimes contre l’humanité.


Il ne s’agit pas moins que… du Pape François Ier (Jorge Bergoglio), de Adolfo Nicolas Pachon, Supérieur Général de l’Ordre des Jésuites, et de Justin Welby, Archevêque de Canterbury, condamnés à la prison à vie sans possibilité de liberté conditionnelle.


En apparence, ce n’est pas une plaisanterie de mauvais aloi. La sentence fut prononcée par cinq magistrats du ITCCS, Tribunal International contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat, à Bruxelles, le vendredi 18 juillet 2014. Durant le procès, des rumeurs sont apparues sur une prochaine démission du Pape. Le dirigeant Jésuite annonça le 20 mai qu’il abandonnerait son poste lors du prochain Congrès Général de sa congrégation, sans donner aucune raison à sa décision. Le leader de l’Eglise Anglicane, quant à lui, s’est contenté de s’enfermer à Lambeth Palace, sa résidence officielle à Londres, en demandant une protection policière.

 

Ce procès commença le 07 avril 2014 et se tint à huis clos pour des raisons de haute sécurité. Durant la procédure, des archives secrètes de l’Ordre des Jésuites furent présentées. Elles décrivent en particulier de façon détaillée le "Privilège du Magistrat", qui oblige chaque nouveau Pape à participer au sacrifice rituel de nouveaux-nés au sein du culte nommé le "Neuvième Cercle". Ce culte secret fut établi, selon ces mêmes archives, juste avant la dissolution de façade en 1773 de la Compagnie de Jésus, et destiné à garantir la stabilité politique du Vatican.

 

Il apparaît clairement qu’il y a eu un plan prémédité de la part des Jésuites durant des siècles, un plan qui implique des actes non seulement criminels, mais aussi systématiques et institutionnalisés. Ces actes mettent en cause l’Eglise Catholique Romaine et les Jésuites dans leur ensemble. Certaines des nombreuses preuves matérielles présentées durant le procès et qui ont permis la condamnation des trois accusés vont être publiées par le ITCCS avant le 1er septembre 2014.

 

Les accusés furent finalement reconnus coupables sur deux points :

1) l’organisation, l’assistance et l’encouragement de crimes contre l’humanité, incluant l’assassinat et le trafic d’êtres humains,

2) la participation personnelle à des viols rituels réguliers, à la torture et au meurtre d’enfants.

 

Le jugement inclut d’autres points importants dont celui-ci : Il n’est pas limité à ces trois dirigeants d’organisations reconnues par essence criminelles. Le 1er septembre 2014, le ITCCS mettra donc en place un organisme d’enquête permanente pour procéder aux investigations et aux instructions permettant de poursuivre d’autres individus impliqués dans de tels actes criminels. Ce sera la "Commission Permanente sur les Trafics d’Enfants et les Sacrifices Rituels" destinée à arrêter définitivement le trafic d’êtres humains, la torture rituelle et l’assassinat d’enfants.

 

Il convient de rappeler que le précédent Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger) démissionna le 11 Février 2013, deux semaines avant sa condamnation par le même Tribunal pour des crimes similaires. Quelques jours après sa démission, dans un surprenant aveu de culpabilité, l’Eglise Romaine annonça que l’ex-Pape continuerait à résider au Vatican afin de conserver l’immunité légale et d’être protégé contre n’importe quelle tentative de poursuite criminelle.

 

Toutes les informations relatives à ces affaires sont disponibles sur le site officiel du Tribunal en anglais ou sur son double multi-langues.

 

Pourrait-on imaginer qu’il ne s’agit que d’un montage sinistre pour saper les fondements des Eglises Catholique et Anglicane ? Difficile, car la personne qui cautionne l’existence et le travail du ITCCS est quelqu’un d’infiniment crédible et courageux.

 

Le Réverend Kevin D. Annett est l’actuel Secrétaire Exécutif du Tribunal International contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat (ITCCS). Ordonné prêtre en 1990 par l’Eglise Unifiée du Canada (née en 1925 de l’union des églises Presbytérienne et Méthodiste), il fut congédié sans motif valable en 1997, après avoir dénoncé publiquement la mort de milliers d’enfants aborigènes et le vol des terres des Premières Nations par l’Eglise Unifiée. Avec le soutien des Nations Unies en 1998, il parraina la première enquête publique sur les crimes commis dans les pensionnats religieux sur les enfants amérindiens. En 2008, il réussit à faire reconnaître par le Gouvernement canadien le génocide d’un nombre estimé entre 50.000 et 100.000 enfants, perpétré de façon méthodique entre 1886 et 1984. Le Gouvernement se trouva même forcé de demander pardon aux Premières Nations.

 

Après des années de lutte incessante contre les crimes de l’Eglise et de l’Etat depuis 1995, il co-fonda en 2011 à Bruxelles le Tribunal International de Droit Coutumier ITCCS.

 

Il est l’auteur de plusieurs livres en anglais. L’un d’eux fut traduit en francais, "Silence de l’Histoire sur l’holocauste canadien", et peut être consulté librement sur Internet.

 

En conclusion, rien de plus vrai apparemment que cette phrase de Blaise Pascal : "Les hommes ne font jamais le mal si complètement et joyeusement que lorsqu’ils le font par conviction religieuse."