Une étude approfondie effectuée par le Pentagone confirme l'inexistence de liens directs entre l'ancien gouvernement de Saddam Hussein et l'organisation terroriste Al-Qaeda. Cette étude qui a été publiée discrètement nie donc le dernier prétexte utilisé par George W. Bush pour envahir l'Irak.

Cinq ans après le début de la guerre en Irak, après avoir analysé plus de 600 000 mille documents officiels de l'ancien gouvernement de ce pays et au bout de milliers d'heures d'interrogatoire d'anciens fonctionnaires et collaborateurs du régime de Saddam Hussein, les militaires américains sont donc arrivés à la conclusion qu'il n'existait aucune connexion entre l'Irak de l'ancien dictateur et le réseau terroriste d'Al-Qaeda.

Les conclusions de cette enquête, étrangement, n'ont pas été diffusées dans la presse ni sur la Toile, et semblent n'être disponibles que sur demande. Il faut dire qu'en cette période pré-électorale, les Républicains ont intérêt à ne pas ébruiter leurs mensonges, et celui-ci sombrera sans doute, tout comme celui des armes de destruction massive, dans les archives de l'arsenal médiatique made in US.

Le plus étonnant c'est qu'une autre étude dirigée par la Commission d'enquête mise sur pied après les attentats du 11 septembre 2001 était arrivée à la même conclusion, tout en n'ayant pourtant pas accès à toutes les informations disponibles maintenant en Irak, et qu'elle aussi n'avait bénéficié d'aucune publicité tant les intérêts "supérieurs" de Washington exigeaient une intervention directe à Bagdad.