Les "quatre gugusses" deux parlementaires et deux sénateurs partis récemment sans mandat du gouvernement tout comme des grands pour rencontrer le "boucher" Bachar el Assad avaient suscité une polémique sans précédent dans tout l’Hexagone. Pourtant ils voulaient juste tenter de réenclencher le dialogue en réaction à la daechisation galopante de la région. Oublieux de leurs parts respectives de responsabilité dans le fiasco, Hollande et Sarkozy faisant tout endosser au président el Assad avaient en choeur dénoncé cette conduite dissidente jugée "faute morale". Voilà qu’après cet épisode, David Pujadas réussit, au grand dam de certains, de nous décrocher une interview au coeur de Damas avec celui devenu infréquentable du jour au lendemain.
On y apprend qu’à l’initiative de la France des contacts ont eu lieu dans les coulisses entre services secrets des deux pays… Pujadas porté sur le sensationnel nous a fait le coup de Colin Powell en brandissant des photos en lieu et place des fioles, preuves de l’usage "d’armes aveugles", histoire d’acculer Bachar el Assad à avouer ses crimes. Bachar imperturbable a rejeté ces allégations affirmant jusqu’à en ignorer l’existence, les armes conventionnelles et classiques n’étant pas en reste en la matière.
Concernant son obstination à rester à la tête du pays sa réponse était plutôt convaincante : comment diriger un pays aussi déstabilisé avec 23 millions de personnes contre vous ? Si c’était le cas, sans doute aurait-il connu le sort de Ben Ali, Kadhafi ou encore Moubarak. Après les éternelles tergiversations autour des armes propres et sales, Pujadas s’est remis à graviter autour de la responsabilité de Bachar el Assad dans l’émergence des décapiteurs fous de Dieu. Comme aigri par tant de trahison de la part de ses anciens amis, le raïs a énoncé avec fermeté la chronologie des dérives en cours pour montrer patte blanche et surtout désigner les coupables de ce chaos né en Mésopotamie avant de se propager alentour à une vitesse déconcertante. Et d’assurer que le dialogue n’est pas près de se renouer entre les deux pays tant que la France persistera dans sa position en faveur des terroristes.
Le dictateur était droit dans ses bottes, entend t-on en boucle sur les ondes ce matin et pour cause : ce n’est pas en faisant du Patrick Pelloux que l’on peut tenir la barre ! Cet acharnement collectif contre une personne alors que les multiples responsables ont pignon sur rue a comme transformé le paria d’hier en un héros incontournable : vent debout contre ses détracteurs, il semble plutôt déterminé à en découdre avec ces terroristes, ennemis de la civilisation.
Les autres problèmes qui minent les Syriens pourront attendre, histoire de priorité…Partant du principe tout simple que BHL et consorts ne peuvent en aucun cas aimer la Syrie et les Syriens plus que Bachar el Assad, on peut espérer que le pays ne sombrera dans un scénario encore plus catastrophe, à l’irakienne…
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Splendeur de Bachar et misère de Pujadas? 🙂
C’est pas une question de personnes. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit…L’alternative à Daech ne pouvant être la démocratie pour le moment, Bachar el Assad fait l’affaire, en attendant de meilleurs jours. Si les Egyptiens ont réussi à renverser leur dictateur, ce ne sont pas les Syriens qui en seraient incapables s’ils le voulaient vraiment, me semble t-il .
Merci Coquelicot, mais je ne vous fais par dire cela, car c’est bien moi qui le dis. 🙂 C’est la conclusion que je tire de cet entretien. On sait tout de même très bien qui a armé les gentils jihadistes…
Ah d’accord !!
Premièrement, France 2 a eu raison de faire cet interview, peu importe que l’interviewé soit quelqu’un de bien ou pas. France 2 a joué son rôle contrairement à ce que prétendent divers politiques qui préféreraient que les journalistes n’exposent qu’une seule version. Le fait d’interviewer ce type ne veut pas dire que l’on le considère comme respectable, ça veut simplement dire que ce qu’il a à dire présente un intérêt.
Secondement, concernant ces fameuses armes chimiques et aveugles, il est en effet peu probable qu’il n’en ait jamais utilisé. Non pas qu’il aurait eu des scrupules, mais parce qu’il n’avait aucun intérêt à le faire. Le gaz est une arme aussi dangereuse pour l’utilisateur que pour l’ennemi, raison pour laquelle les armées modernes n’en utilisent plus.
Idem pour les armes aveugles : quand vous avez des missiles téléguidés, quel est l’intérêt de larguer au hasard des barils qui peuvent tuer n’importe qui, voire même ne tuer personne ? Quand bien même il aurait voulu tuer des civils, il pourrait le faire avec des armes conventionnelles.
Ce type d’arme ne peut intéresser que des combattant qui n’ont pas accès à des armes précises.
Ces accusations sont donc ridicules.
Troisièmement, les combattant de l’état islamistes sont armés de Famas et de M16, armes qui n’ont pas 50 lieux de fabrication possibles. La Syrie n’avait aucun intérêt à ce qu’un état islamiste se forme et Bachar non plus. Alors oui, il apparaît maintenant comme un rempart. Certes, mais pouvait-il prévoir qu’il résisterait aussi bien ?
En 2011-2012, les insurgés étaient aux portes de Damas. Il ne savait pas que son peuple le soutiendrait, il ne pouvait pas prévoir comment les choses allaient tourner.
Car son peuple le soutient, faute de mieux, peut-être, mais il le soutient. On peut maintenir une dictature par la force dans un pays stable mais pas dans des conditions pareilles. Les occidentaux et la Turquie rêvent de le faire tomber, si il n’avait pas le soutien de la rue, ce serait fait depuis un moment.
Comment croire que le pouvoir hollandais n’aît
pas donné son feu vert à ce journaliste connu
pour son suivisme ?!!!!!!!!!
Quelle est la stratégie du jésuite hollandais ?
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
un coup à droite , un coup à gauche, comme
l’histoire du tract du parti communiste des
années 70 !!!!!!
ce type me parait de plus en plus bizarre,
comme son frère CHAMOIZY !