Si en France, on peut faire tout et n’importe quoi sur Internet à quelques exceptions près, il n’en est pas de même dans certains pays comme la Chine ou le Vietnam qui pratiquent la censure. Ainsi, le Vietnam a proposé d’interdire l’usage des réseaux sociaux pour partager ou échanger des informations sur l’actualité. C’est le premier ministre du pays qui a dévoilé un texte visant donc à restreindre l’usage d’Internet et notamment des célèbre réseaux sociaux comme tels que Facebook ou Twitter. Autant dire que Come4News n’a pas sa place au Vietnam ! En effet, il nous serait interdit de partager nos articles sur Facebook.

 

La censure est déjà mise en place depuis un moment et les blogs ou les réseaux sociaux étaient alors une alternative au Vietnam pour contourner la censure mise en place par le régime communiste. Désormais, l’actualité n’aura plus sa place sur Facebook et les vietnamiens pourront seulement s’échanger des informations personnelles. Selon le ministre adjoint de l’information du Vietnam, le but est de trouver sur Internet uniquement des informations justes et propres. Les rumeurs et les ragots n’existeront plus au Vietnam alors que la presse people, par exemple, continue encore et encore à raconter tout et n’importe quoi en France.

 

Evidemment, les fameux FAI (fournisseur d’accès à internet) au Vietnam sont également soumis à une réglementation stricte. Ils ne doivent alors en aucun cas donner de fausses informations et sont obligés de fournir les adresses IP des internautes qui ne respecteraient pas la loi. Ainsi, Facebook et Google qui ont toujours émis des réserves sur les projets de censure, seront forcés de respecter la loi vietnamienne. Quand on vous dit que le Vietnam veut tout contrôler …

 

Au Vietnam, les journaux et les télévisions sont contrôlés par l’Etat. Si il existe bien le service public en France avec notamment France Télévisions, les chaînes de télévision restent libres de leurs informations ou de leurs programmes. Au Vietnam, la liberté de l’information n’existe pas ! Imaginez en France, on ne pourrait pas voir par exemple un humoriste blaguer sur François Hollande et Nicolas Canteloup ne serait pas l’imitateur que nous connaissons. Evidemment, des associations s’insurgent contre ce nouveau projet vietnamien comme "Reporters sans frontières". Pire encore, les vietnamiens qui osent critiqué la loi sont souvent jetés en prison pour activités contre l’Etat. 

 

Quand la liberté d’expression n’existe pas …