Alors que la fréquentation générale des magasins durant les soldes semble pourtant pour le moment plutôt mitigé, internet irrigue l’ensemble du secteur du prêt-à-porter.
Ce printemps n’a été ensoleillé pour personne et les ventes de vêtements s’en ressentent forcément. Entre mai et juin, période durant laquelle les consommateurs se ruent d’habitude dans les magasins, les chiffres d’affaires des différentes enseignes de vêtements ont chuté dramatiquement.
Des soldes très attendus
La faute à qui ? A la météo bien évidemment. Qui aurait envie d’un nouveau short quand il pleut et que les températures ne dépassent pas 15 degrés. Difficile de blâmer les consommateurs. En attendant, des marques comme Zara ou H&M n’avaient jamais vu ça, passant pour le groupe suédois de 7,05 milliards de couronnes au premier trimestre de 2012 à 6,13 milliards de couronnes cette année.
Toute l’industrie de l’habillement attendait donc avec impatience la période des soldes qui, combinée au retour du soleil et de la chaleur, s’annonçaient déjà comme une réussite.
Finalement, la plupart des marques ont effectivement réussi à limiter la casse. La société Quantaflow a calculé pour le Conseil National des Centres Commerciaux la fréquentation de 168 centres commerciaux représentatifs du secteur en général et les résultats sont encourageants.
Une industrie qui limite les dégâts
Les enseignes ont réussi à limiter les dégâts à 1,5% de recul des fréquentations entre le 26 juin et le 13 juillet. Jolie victoire pour ceux à qui les sondages prédisaient une baisse des fréquentations de l’ordre de 10%.
Malheureusement, plus le temps passe et plus les consommateurs se lassent. Alors que la première semaine des soldes affichait une belle progression de 0,4%, la deuxième et la troisième semaine sont plus moroses, avec respectivement -2,8% et ,2%. La localisation des centres commerciaux de centre-ville ne les sauve apparemment pas, avec une diminution de fréquentation de 1,8%, pratiquement égale à la baisse de fréquentation des centres commerciaux de provinces (1,9%).
Les internautes et leur incroyable potentiel de consommateurs ne doivent donc pas être oubliés par les autres grandes enseignes. Limiter la casse c’est bien, croître c’est mieux.