Innovation dans la préparation des biberons.

 

Une société française, a mis au point une machine qui facilite la préparation des biberons, sur le modèle des machines à café expresso. Rien qu’à voir la démonstration, rien ne paraît plus simple, fini la corvée du dosage du lait et de la température du biberon, tout se fait rapidement en moins d’une minute.

 

 

S’occuper des bébés est maintenant une affaire de couple, chacun se répartissant au quotidien les tâches dans l’éducation des enfants, les pères ne pourront plus invoquer le fait qu’ils ne connaissent pas les dosages de lait pour faire les biberons.

Ce produit paraît tout à fait innovant et répond aussi aux besoins d’une clientèle de plus en plus jeune, à la pointe des nouvelles technologies.

Avec cette machine, dont la configuration rappelle celle des machines à café expresso, préparer un biberon devient chose facile. Il suffit de mettre la quantité d’eau nécessaire dans le réservoir de la machine et d’introduire la capsule de lait infantile adaptée à l’âge du bébé, dans le tiroir prévu, de régler la température voulue et de mettre l’appareil en marche.

Votre biberon est parfaitement dosé, réalisé sans grumeaux et prêt à boire à une température idéale.

La société Nestlé, à l’origine de cette innovation a mis l’accent à la fois sur l’hygiène, la sécurité et la qualité du lait qui se rapproche le plus de celui du lait maternel.

Elle propose des capsules de lait qui suivent rigoureusement la croissance de votre bébé, en les déclinant sous une gamme de 6 capsules adaptées aux nourrissons  de 1 à 36 mois.

Chaque capsule est dotée d’un système permettant de filtrer l’eau qui pénètre dans la capsule, de façon à éviter les éventuelles bactéries et le lait va ainsi directement de la capsule au biberon sans rentrer en contact avec la machine.

Bien sûr comme pour toute innovation, il y a quelques inconvénients qui peuvent être relevés. C’est tout d’abord celui du coût de la machine, qui est pour le moment de 200 €, avec possibilité de se faire rembourser au bout d’un mois d’utilisation, si vous n’êtes pas satisfait.

Quant au prix des capsules, il faut compter 1,50 € par biberon, ce qui risque quelque peu de freiner l’engouement de certains pour cette machine.

On peut supposer que d’ici quelques temps cette innovation se démocratise et devienne plus facilement accessible financièrement et cela à la fois pour le bien être des enfants et des parents.

 

 

7 réflexions sur « Innovation dans la préparation des biberons. »

  1. [b]voir la même chose ici [/b]
    [url]http://www.come4news.com/babynes,-la-nespresso-pour-bebes-sort-en-france-75651[/url]

  2. Ne serait-il pas temps d’arrêter de faire de la pub pour des machines à faire des biberons (ou tout simplement pour du lait artificiel prétendument « maternisés »), alors que l’alimentation maternelle est bien plus intéressante pour la santé du bébé (et accessoirement de sa mère) ?

    Bon, ok, il y a des mères qui ne peuvent pas allaiter.
    Mais elles sont combien, par rapport à celle qui peuvent et ne veulent pas ?

    À mon avis, ce serait plus intéressant de promouvoir l’allaitement, non ?

    Quant à l’idée qu’un père serait incapable de préparer un biberon, pour en avoir moi-même préparés quelques-uns (non, ce n’est pas incompatible avec ce que je viens de dire sur ma préférence envers l’allaitement maternel), je pense qu’il s’agit d’un beau cliché légèrement éculé…
    Mais je puis me tromper…

  3. Même si je ne cautionne pas la création de ces machines inutile, je ne crois pas que l’on est le droit de juger les femmes et leur préférence en matière d’allaitement. Chacun est libre de ses choix.

  4. Cela devient plus cher de boire un café chez soit que dans un Bistrot avec leur café en capsule, voila le lait plus cher qu’à la source maternelle. Le pouvoir d’achat va encore en prendre un coup. Du temps de gagné encore pour travailler plus afin de payer ces machines. A un moment il est bien de calculer si c’est encore la peine d’aller travailler éventuellement ou de revenir à des choses plus simples en prenant le temps, de vivre.

    PH

  5. Hé bien, non, Minoucha, je ne suis pas d’accord avec vous quand vous dites que « je ne crois pas que l’on est le droit de juger les femmes et leur préférence en matière d’allaitement. Chacun est libre de ses choix. »

    Oui, vous êtes libre de vos choix (après tout, s’il existe des meurtres sur cette planète, c’est que tout le monde peut effectivement choisir de faire ce qu’il a envie de faire), mais est-ce « bien » de choisir toujours ce que l’on souhaite ?

    Quant au droit de les juger, ces femmes qui choisissent de ne pas allaiter pour convenances personnelles, je me l’octroie : je n’ai pas besoin de votre permission.

    Pourquoi ?
    Parce que l’allaitement maternel est meilleur pour le bébé (et accessoirement meilleur pour la mère) que le biberon de lait « artificiel », et qu’un bébé allaité au sein sera en meilleure santé qu’un bébé nourri aux biberons.
    Ce n’est pas moi qui l’ai inventé. Même l’OMS fait des campagnes dans le monde entier (y compris chez nous) pour que les femmes allaitent plus !

    Partant de ce principe de base (allaitement = meilleure santé), ne pensez-vous pas qu’une mère, qui est censée faire tout ce qui est humainement faisable pour garder son bébé en meilleur santé possible, se doive de l’allaiter naturellement ?
    Que diriez-vous d’une mère qui, pour convenances personnelles, mettrait le berceau de son enfant dans la pièce la plus enfumée de sa maison, là où une demi-douzaine de personnes fument chacun un paquet de clopes chaque jour ? Que diriez-vous d’une mère qui déciderait, toujours pour convenances personnelles, de changer les couches de son gosse une fois tous les deux jours ? Vous parleriez de maltraitance, je suppose ?
    Hé bien, ne pas donner le sein volontairement, juste parce que ça arrange bien la mère, C’EST aussi une forme de maltraitance !

    En outre, financièrement parlant, un bébé dont la mère choisit le biberon risque d’être en moins bonne santé (et ce, toute sa vie, pas rien que durant l’allaitement), donc, ça va coûter plus cher à la société (sécu, assurance, mutuelle, …). Et la société, c’est vous, c’est moi, c’est tout le monde… En tant que payeur, je m’octroie donc le droit de râler quand quelqu’un décide, juste par convenances personnelles, de mettre en danger la santé voire la vie d’un bébé.

    Mais, je ne parle évidemment que des mères capables d’allaiter et qui refusent de le faire parce que ça ne les arrange pas. Pas des mères qui ne peuvent pas allaiter pour des raisons physiologiques. Encore que celles-là puissent faire appel à des nourrices ou à des banques du lait plutôt qu’au lait artificiel…

    Bonne soirée quand même…

  6. J’ai allaité mes 4 enfants et pour moi cela a été très très dur de devoir arrêter!
    Mais bon , j’ai fait les biberons moi-même! Certes ce n’est pas aussi bon que le lait maternel ! Mais là n’est pas le sujet de cet article!

    Maintenant …à quand la machine qui changera les couches ou celle qui donnera le bib!
    Où est le plaisir de choyer son bébé si c’est une machine qui le fait????
    Et puis vu le prix, je préfère compter mes dosettes

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