La Gréce est la proie des flammes, des incendies multiples plongent le pays dans un drame national.
Depuis vendredi, 51 victimes sont à déplorer. Des villages coupés, les combattants du feu sont dépassés par l’ampleur de la catastrophe. L’Europe réagit face à ce drame, déléguant pompiers et matériel pour lutter contre l’adversité. Les incendies attisées par des vents violents ne cessent de progresser…
Le Péloponnèse n’est plus qu’un tas de cendres. Des milliers d’hectares de forêts et d’oliveraies ont été dévorés par les flammes. Les vents violents rendent la tache insurmontable. Plus de 9000 pompiers grecs luttent, aidés par des détachements militaires, venus en renfort. L’étendue du sinistre est telle, que la Grèce a décrété l’état d’urgence sur l’ensemble de son territoire. L’Europe délégue du matériel, une soixantaine de pompiers français sont arrivés pour prêter main forte à leurs collègues grecs.
Les bombardiers d’eau ne cessent leurs tournoiements, les hélicoptères tentent d’évacuer les villageois, coupés de toute aide et luttant avec des jets d’eau, des arrosoirs, pour tenter de sauver leurs biens, leurs vies. La Grèce est plongée dans un deuil national, et au vu de l’ampleur du sinistre, d’autres victimes seront malheureusement comptabilisées.
Les incendies sont certainement d’origines criminelles. La Grèce est en période de campagne électorale pour les législatives, une coincidence troublante. Des pyromanes inconscients ont de nouveau frappé. De nombreux enfants sont tombés sous les flammes, victimes de la folie destructrice de ces tristes individus.
