Il pleut sur nos âmes desséchées des remords,

De chaudes larmes sur nos blancs mouchoirs froissés,

De pieux mensonges, d’acides tristesses nées,

Il pleut sur le monde quelques doux vains efforts.

 

Il pleut sur nos joies des larmes de crocodile,

Des regards éteints parce que c’est comme ça,

Des bouts de ciel sombre mal accrochés aux toits,

Il pleut sur le monde une torpeur inutile.


 

 

© Terhi Schram (texte inédit) – 05.11.2010.