Crise de la dette étasunienne, crise de la dette grecque, maintenant crise de la dette française ? Des crises financières à n’en plus finir et qui terrorisent les peuples occidentaux. Et pourtant il n’y a pas de crise de la dette.
Le monde ténébreux
Les chiffres sont impressionnants, voire pharaoniques pour les États-Unis. Selon l’INSEE, la dette de la France pour 2011 est de 1 600 milliards d’euros; selon le compteur en temps réel, elle s’élève à plus de 15 000 milliards de dollars pour le pays de l’Oncle Sam. Ces chiffres font peur et maintiennent la population dans un état de psychose et de servitude. D’autant que le sujet semble complexe.
Derrière tous les discours ésotériques des financiers, experts et autres analystes se cachent une simplicité déconcertante. Au temps où un pays contrôlait sa monnaie, et notamment la création monétaire, les seules dettes qui existaient étaient celles contractées à l’égard des pays étrangers. C’était le cas par exemple quand un souverain avait besoin d’armes en échange d’un paiement différé soit en or, soit dans une marchandise convenue d’avance. En revanche pour tout problème interne, un État pouvait faire appel à la création monétaire. Frapper la monnaie fait partie des compétences régaliennes, en principe.
Aujourd’hui la situation diffère grandement. Les États ont perdus leur souveraineté monétaire, la création monétaire est sous le joug des banques privées, les gouvernements doivent emprunter pour mener leurs politiques budgétaires et sont dans l’obligation de suivre les directives de la Banque Centrale pour conduire leurs politiques monétaires. Le système financier privé est si opaque que l’on ne sait pas ce qui passe derrière et que la responsabilité est impossible à établir.
Faire toute la lumière
N’en déplaise à Jacques Attali, changer de système n’équivaut pas à discuter du sexe des anges. Quand on parle d’économie, de politique, de systèmes sociaux, on se réfère à des systèmes mis en place par des humains et susceptibles d’être défaits par des humains. Les seuls qui font preuve de faiblesses ce sont ceux, comme Attali, qui refusent le changement par peur ou par intérêt. Nous ne parlons pas de métaphysiques mais de choix politiques très terre-à-terre.
Pour en revenir sur le système de la dette publique, il faut savoir que les chiffres avancées ne sont que des écritures, comptables et financières. Une banque d’Etat, le Trésor Public pour la France, emprunte à une banque privée les avances financières que le gouvernement a besoin pour mener à bien son programme d’investissement ou pour son fonctionnement. Le Trésor Public présente un solde débiteur, qui devient la dette de la nation, tandis que la banque privée est créditrice. Bien entendu, elle ne prête que contre un intérêt, le prix de l’emprunt, de l’argent, le fameux usure interdit dans le catholicisme et l’Islam.
Alors, comment sortir de ce système archaïque ? Suivre l’exemple de l’Islande. Après la faillite d’une banque privée, Icesave, en 2008, les gouvernements britanniques et hollandais exigent que ses épargnants soient remboursés. Le peuple islandais est sommé de le faire. Mais par deux fois, en 2010 et 2011, par référendum, il refuse de payer pour la faillite d’une banque privée. Les citoyens d’Islande refusent le principe de la socialisation des pertes et de la privatisation des profits, la population paye quand une banque privée perd de l’argent par sa nationalisation, puis la ré-privatise quand elle fait de nouveau des profits.
Il est tant pour la France de reprendre sa souveraineté monétaire et de mener une politique agricole et industrielle capable de redonner à la France une puissance économique stable. Il n’y a pas de crise de la dette, juste une crise politique et démocratique.
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no comment!
sourire
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POUR QUE VIVE LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE !
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