Il faut reconnaitre le foetus comme une personne à part entière

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L'OMS estime qu'un foetus de moins de 22 semaines, et moins de 500 grammes n'est pas viable.

La cour de Cassation, mercredi, a permis à trois familles plaignantes, de donner un état civil à leurs bébés mort-nés. Personnellement j'applaudis cette décision, qui permet de matérialiser le passage sur Terre de leurs bébés, et pouvoir accepter leurs deuils.

La polémique est lancée tous azimuts…

La communauté médicale, elle même est divisée. Quand l'embryon devient foetus. Un flou s'installe, pour certains, l'annonce de huit semaines, dés le cycle de l'orgagénése (formation des organes) terminée, ce qui laisse la porte ouverte au clan des anti-avortement. Il faut bien reconnaitre que la problématique posée, ne peut que soulever des polémiques. Il ne faut pas considérer un enfant en devenir à un déchet anatomique, ne pouvant bénéficier d'aucun droit, comme s'il n'avait jamais existé, ce qui est intolérable pour les familles ayant traversé cette terrible épreuve. Des chiffres :

En France, on comptabilise entre 3000 et 5000 enfants mort-nés. La mort du nourisson.

Pour les pro-avortement, ce jugement ouvre la porte, et pourrait mettre en cause l'avortement. Une réaction hostile, que je trouve infondée et bel et bien intolérante. On ne peut approuver une telle réaction sans rester insensible au drame de ces parent, a qui on voudrait empêcher de porter le deuil.

Le droit d'inscrire un foetus à l'état civil ne repose-t-il pas la question du début de la vie. Alors que la communauté médicale est dans l'incapacité de fournir les réponses aux questions soulevées. Une nouvelle légifération s'impose, permettant à ces familles d'honorer réellement cette perte cruelle.

L'avortement, dans nos sociètés modernes de consommation, est devenu un "outil" de contraception. Dans ces cas de figure, il faut bien reconnaitre que la notion de donner la mort à un être vivant est bel et bien présente.

Il faut reconnaitre le foetus comme une personne à part entière. Cette décision ne remet en aucun cas la loi sur l'avortement, et peut permettre l'élaboration d'une loi , que bien des familles attendent.