La crise qui a secoué la Côte d’Ivoire depuis 1999 a fait que créer la misère dans la grande franche de la population en âge de travailler qui ne cesse de croître. Les jeunes sont pour la plupart victime d’une telle situation de la part de leurs aînés aujourd’hui responsable. Pendant plus de sept années que la crise a éclaté plusieurs générations de jeunes formés se sont accumulées jusqu’aujourd’hui sans emploi.

La conséquence de cette situation n’est rien d’autre que la fermeture d’entreprises étrangères ou locales après les évènements désastreux qui ont vu le pillage et la crainte chez les investisseurs. Trouver du travail à Abidjan relève d’un marathon préparé de longues dates. Il faut appartenir à la classe politique ou avoir un parent qui fait partir de cette cour des grands pour espérer trouver quelques choses à faire. Le journal officiel qui est censé donner les annonces sur les offres d’emploi n’est même plus à mesure d’afficher les bonnes offres d’emplois qui sont privilégiées pour les  enfants des hauts fonctionnaires ou politiques.

Il est parfois surprenant de voir par exemple des entreprises aussi importantes comme celles dans le secteur de la téléphonie mobile qui s’installent à Abidjan et qui recrutent sans que les jeunes censés postulés ne soient informés. Cela est devenus plutôt une habitude que pour trouver du travail il faut passer par une personnalité influente ou payer de l’argent pour obtenir du boulot.

Il n’est pas interdit de voir en Côte d’Ivoire un diplômé à 35 ans qui n’a pas encore effectué ne serait ce qu’un stage. Une réalité que les autorités ivoiriennes refusent de voir. On peut accuser les africains de vouloir faire l’aventure pour l’Europe. Mais plus les conditions de survie leurs permettrons de rester plus ces africains n’auront le courage d’emprunter le chemin de ce voyage péril à travers ces bateaux d’embarcation ou le désert. Il faut créer les conditions sociales pour les jeunes qui sont pleins d’ambitions. La formation sans l’insertion dans le tissu social est perdue d’avance.