C’est une plaisanterie ! à croire qu’Hollande et son équipe affirment que c’est l’État qui fait tout, que c’est grâce à l’État que…qu’il faut se sacrifier pour l’État, que seul l’État est juste, bon et généreux, qu’il protège les faibles et qu’il punit les méchants, que c’est lui encore qui construit les routes, les hôpitaux, les militaires, les médecins, les fonctionnaires, bref heureusement que l’État est là, sinon nous serions dans la désuétude la plus complète, nous avons besoin d’être guidé par les lumières qui nous gouvernent et les hauts fonctionnaires qui, eux, savent mieux que quiconque ainsi que la quasi totalité des élus.



 Comme je suis stupéfait d’avoir découvert tout ça si tard, rendons d’ardents remerciements à cet État qui nous cajole, qui nous donne à manger et un toit pour dormir et même des vêtements pour nous rhabiller (chez plu….?) sans oublier des jeux attractifs d’une puissance cérébrale inouïe, nous permettant de rêver à tous ces champions si exemplaires qui distribuent si généreusement leur argent si durement gagné, et puis cette chance merveilleuse de pouvoir s’amuser en compagnie de la française des jeux qui nous offre des sommes d’argent énormes. Nous vivons dans un pays de cocagne, même que nous pouvons désormais et dorénavant choisir qui (ou quoi) nous voulons pour exercer nos turpitudes sexuelles avec le maître mot "la jouissance sans entraves".


 Enfin le nivellement par le haut pour les études de nos enfants est enclenché pour former l’élite mondiale française dont la planète a besoin et même nous réclame avec insistance. L’industrie et l’artisanat ainsi que l’agri-agroalimentaire vont faire un bon énorme de productivité avec les ouvriers les plus qualifiés de l’occident (surtout d’une politesse exquise), notre balance des payements va redevenir excédentaire montrant l’exemple à tous les pays d’une gestion exemplaire. Les importateurs, les distributeurs, les marchands en somme vont accroître leurs achats avec des prix largement supérieurs à ceux qu’ils avaient antérieurement tout en conservant leurs marges et acceptant exceptionnellement des ristournes et cadeaux d’affaires dans certains tout petits pays entourés d’eau bleue et de vagues. Le problème qui va nous échoir avant longtemps c’est celui de la jalousie morbide qui ne va pas manquer de nous assaillir, car que voulez vous un pays riche avec des habitants riches (et intelligents, que dis-je géniaux) et des banques riches, ça n’est pas normal, nous risquons alors d’avoir à faire face à des mesures de rétorsions à la mesure de notre propre morgue et de ce fait provoquer un conflit mortel. Peut être après tout vaut-il mieux être pauvre, malade et idiot car bienheureux sont les simples …


Les chômeurs vous disent merci de les avoir autorisés à grappiller les quelques épis de blé que les machines-fiscales leur ont laissés, les riches et les nantis aussi vous remercient pour leur faire caresser l’espoir d’un accroissement considérable de leurs fortunes respectives y compris à l’étranger, les gens normaux sont émus jusqu’aux larmes de reconnaissance envers vous qui leur avez supprimé la honte d’un mariage entre un homme normal et une femme normale pour aboutir aux divorces, aux recompositions inassorties et puis nous autres les enfants nous n’avons rien à dire, car dans cette félicité nous savons que nous allons avoir un avenir radieux et sans soucis pour enfin nous adonner aux gai-meboi [ou gay-meboï?] et autres consoles ( qui ne nous consolent pas du tout du dernier film porno qu’enfin nous sommes autorisés à voir (obligatoirement sur instruction du ministre), mais bof, c’était beaucoup plus drôle quand c’était interdit) l’alcool et la schnouf enfin libérés sans compter les "picouses parties" si valorisantes. Merci Monsieur le Président de toutes ces bonnes intentions et actions car je suis sûr que vous nous prenez pour ce que nous ne sommes pas et votre pâle coup d’état impermanent et impertinent nous ravis comme vous pouvez l’imaginer à moins que cela ne vous soit impossible du fait d’une maladie génétique grave : la socialonévrose aggravée !

Bis repetita : peut être après tout vaut-il mieux être pauvre, malade et idiot car bienheureux sont les simples …

 


Heureusement que vous gâtez les entreprises, dites vous, tous les jours quelques unes d’entre elles tombent sous les coups de vos sévices et aujourd’hui encore. Vous ignorez parfaitement que c’est la dernière goutte qui fait déborder les vases et pourtant vous continuez imperturbablement votre politique assassine pour protéger vos bataillons de serviteurs uniquement zélés envers votre parti à l’exclusion des autres citoyens y compris les plus pauvres, et tout ça sans vergogne, j’ai cité: bon nombre de fonctionnaires de seconde main pas précisément utiles au bon fonctionnement de l’Etat, mais à votre main absolument pour gangrener les ministères, administrations et entreprises assimilées, intimider ceux qui sont loyaux à la république et non au socialisme délétère !


je terminerais par cette citation :

« Nous voulons substituer dans notre pays la morale à l’égoïsme, la probité à l’escroquerie, l’honneur à la déchéance, les principes aux usages, les devoirs aux bienséances, l’empire de la raison à la tyrannie de la mode, le mépris du vice au mépris du malheur, la fierté à l’insolence, la grandeur d’âme à la vanité, l’amour de la gloire à l’amour de l’argent, les bonnes gens à la fausse compagnie, le mérite à l’intrigue, le génie au mauvais esprit, la vérité à l’éclat vénéneux, le charme du bonheur aux ennuis du stupre, la grandeur de l’homme à la bassesse des grands, un peuple magnanime, puissant, heureux, à un peuple félon, frivole et méprisable… Jusque là, j’adhère, au delà holà ! Monsieur Robespierre(2) !, et ce ne sont pas vos descendants socialistes se prétendants révolutionnaires (sic) qui mettraient en application justement ces choix de vie bienséants, c’est même tout le contraire.

 

(1)tout le monde sait ce qu’il est advenu de la fameuse ligne qui aujourd’hui consiste à ériger des barrières fiscales, législatives et autres artefacts pour protéger la forteresse fonctionnariale du pauvre pouvoir socialiste qui n’en peut mais.

(2)en langue d’aujourd’hui

pièce rare "le timbré"