Alors qu’un débat gouvernemental sur la transition énergétique vient de s’ouvrir en France, Henri Proglio, le PDG d’EDF, a déclaré que le nucléaire était « un bien précieux » car il constituait le socle de la compétitivité de l’électricité française.
Le 28 novembre, Henri Proglio prenait la parole lors d’un colloque organisé par le syndicat Union française de l’électricité(UFE). Selon lui, « le parc nucléaire existant constitue, avec l’hydraulique (…), le socle de la compétitivité de l’électricité française. C’est par conséquent un bien précieux pour le pays et pour nos entreprises. […] Énergies renouvelables et nucléaire ne s’opposent en aucune manière mais sont en fait liés. En effet, un développement ambitieux des énergies renouvelables en France suppose de pouvoir compter sur un socle de compétitivité du kilowatt-heure qui provient aujourd’hui de la performance du parc existant ».
Un débat sur la transition énergétique jusqu’en juillet
En France, le prix de l’électricité est en moyenne 35% moins élevé que dans les autres pays européens, en partie grâce au nucléaire. Le 25 novembre dernier, KPMG et l’Institut Choiseul ont publié une étude qui plaçait la France numéro 1 mondial en matière d’électricitépour sa qualité, sa disponibilité et son accès. Un résultat qui doit beaucoup au parc nucléaire français.
Par ces déclarations sur le nucléaire et les énergies renouvelables, Henri Proglio se montre donc en faveur d’un mix énergétique renouvelable/nucléaire. En revanche, le PDG d’EDF ne se prononce pas sur la volonté du gouvernement de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité en France d’ici 2025.
Le débat national pour la transition énergétique va durer au moins six mois. La rédaction d’un projet de loi est prévue pour le mois de juillet.
[b]Le monopole d’EDF continue à s’étendre parfois avec tambours et trompettes parfois sournoisement. Tout le monde sait que cet instrument est le levier d’un chantage d’une certaine centrale syndicale pour mettre à genou qui que ce soit en France au mépris d’une concurrence qui démontrerait les gaspillages éhontés qui se pratiquent depuis si longtemps. Il y a tant et tant à dire, dernier exemple qui me vient: les effectifs pléthoriques qui servent de bouclier humain à tout changement …[/b]