Je ne sais pas si vous connaissez la notion de l’enfant endormi en arabe dialectal maghrébin on dit « ragued ».

Le sujet mérite une pause car il en dit long sur les croyances et l’adaptation du politiquement correcte même dans le domaine de la loi qui plus est la loi islamique.   

  

Cette croyance qui défie toute logique cartésienne voire scientifique, a été présente tout le long de notre histoire. Elle a même été entretenue par toutes les franges des sociétés arabo-musulmanes.  

C’est quoi alors cette anecdote de l’histoire et bien tout simplement c’est un fœtus endormi dans le ventre d’une femme durant plus de 42 semaines, période communément reconnue comme étant la période de grossesse chez une femme.   

La femme pense réellement agir sur le temps ?  Réellement c’est un moyen de cacher l’adultère et éviter toute accusation. 

Le mythe selon un sociologue remonte aux   sociétés matriarcales, le pouvoir des femmes était tiré de leur capacité à donner la vie. Quand l’homme compris qu’il a également un rôle dans la procréation, la femme a probablement créé ce mythe pour, toute vraie semblance, reprendre les leviers du   pouvoir de la procréation. 

De son coté, la loi islamique « la charia » s’est prononcée sur la procréation. 

En effet, de nombreux législateurs et religieux ont avancé que la durée de la grossesse était tout simplement illimitée.

 D’après un hadith rapporté par Aicha, l’épouse du prophète, “l’enfant ne peut rester dans le ventre de sa mère plus de deux ans”. D’autres ont situé la durée de la gestation entre trois et dix ans.

Du coup, la parenté n’est pas exclue même après un divorce ou un décès de longue durée.  

Dans ce contexte le Code de la famille au Maroc, par exemple, stipulent dans ses articles 153 et 154 « que la durée de la conception peut aller de six mois après le mariage à un an après le divorce ou le veuvage.  

Pour sa part, la science estime qu’au-delà de 42 semaines, il s’agit d’un enfant post-terme car le placenta vieillit, les échanges ne se font plus naturellement et le fœtus risque la malnutrition ou l’asphyxie”.  

Enfin, fort heureusement ce genre de croyance a tendance a ne plus trouver preneur parmi la jeunesse des pays arabo-musulman qui sont des adeptes du logique et disent merci aux test ADN , pas celui de sarkozy.