TUNIS – Fatma Tlili, 89 ans, est en grève de la faim depuis quatre jours pour réclamer la libération de son fils, opposant incarcéré depuis cinq ans dans une affaire de détournement de fonds publics, a-t-elle annoncé samedi.
« Mon fils est victime d’une injustice flagrante et son état de santé se détériore de plus en plus, à cause de son diabète« , a-t-elle déclaré au téléphone à l’Associated Press.
« On bien on libère mon fils malade, ou bien je mourrai avec lui », a-t-elle ajouté, malgré les appels de ses enfants qui veulent la persuader d’arrêter sa grève en raison de son âge.
Une source judiciaire a réfuté ces allégations, affirmant que « M. Abderrahmane Tlili n’est pas en grève de la faim« . De même source, on estime que l’état de santé du détenu est « normal » et que ses antécédents médicaux « ne suscitent aucune inquiétude et font l’objet d’un suivi régulier de la part de l’équipe médicale de l’administration pénitentiaire et des médecins spécialistes des hôpitaux publics« .
Selon la même source, qui reflète la position du ministère de la justice et des droits de l’homme en charge des établissements pénitentiaires, il s’agirait d’une « manoeuvre visant à détourner l’opinion publique sur le véritable statut de M. Tlili, condamné à neuf ans d’emprisonnement et 50 millions de dinars (environ 28 millions d’euros) pour détournement de fonds publics et blanchiment des fonds ainsi soustraits par le biais de l’acquisition de plusieurs biens immobiliers à l’étranger » lorsqu’il était à la tête de l’office de l’aviation civile et des aéroports (OACA).
Ancien dirigeant de l’Union démocratique unioniste (UDU), formation de l’opposition légale, M. Tlili était l’un des trois candidats de l’opposition à s’être présenté à la présidentielle de 1994 face au président Zine El Abidine Ben Ali. (ASSOCIATED PRESS Samedi 16 fév 2008)
TUNIS – Fatma Tlili, 89 ans, est en grève de la faim depuis quatre jours pour réclamer la libération de son fils, opposant incarcéré depuis cinq ans dans une affaire de détournement de fonds publics, a-t-elle annoncé samedi.
« Mon fils est victime d’une injustice flagrante et son état de santé se détériore de plus en plus, à cause de son diabète« , a-t-elle déclaré au téléphone à l’Associated Press.
« On bien on libère mon fils malade, ou bien je mourrai avec lui », a-t-elle ajouté, malgré les appels de ses enfants qui veulent la persuader d’arrêter sa grève en raison de son âge.
Une source judiciaire a réfuté ces allégations, affirmant que « M. Abderrahmane Tlili n’est pas en grève de la faim« . De même source, on estime que l’état de santé du détenu est « normal » et que ses antécédents médicaux « ne suscitent aucune inquiétude et font l’objet d’un suivi régulier de la part de l’équipe médicale de l’administration pénitentiaire et des médecins spécialistes des hôpitaux publics« .
Selon la même source, qui reflète la position du ministère de la justice et des droits de l’homme en charge des établissements pénitentiaires, il s’agirait d’une « manoeuvre visant à détourner l’opinion publique sur le véritable statut de M. Tlili, condamné à neuf ans d’emprisonnement et 50 millions de dinars (environ 28 millions d’euros) pour détournement de fonds publics et blanchiment des fonds ainsi soustraits par le biais de l’acquisition de plusieurs biens immobiliers à l’étranger » lorsqu’il était à la tête de l’office de l’aviation civile et des aéroports (OACA).
Ancien dirigeant de l’Union démocratique unioniste (UDU), formation de l’opposition légale, M. Tlili était l’un des trois candidats de l’opposition à s’être présenté à la présidentielle de 1994 face au président Zine El Abidine Ben Ali. (ASSOCIATED PRESS Samedi 16 fév 2008)
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