Une nouvelle petite plongée dans l'histoire du cinématographe.
Aujourd'hui VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOU.
De Milos Forman, en passant pas Jack Nicholson, un chef d'oeuvre inoubliable du cinéma américain (..).
Les années défilent, et chaque fois que je replonge dans ma vidéothèque, un sentiment irrésistible s’empare de moi, vous faire découvrir ou redécouvrir, une œuvre majeure du cinématographe. Il y a des films qui restent dans nos mémoires, genre de flash-back sur notre passé cinéphile, chaque plan s’incruste dans nos neurones, et pour certains nous procurent toujours la même émotion. Des œuvres rares, indémodables, ou tout se combine, de la réalisation à la performance des acteurs, du scénario au contexte de l’histoire (..).VOL AU-DESSUS D’UN NID DE COUCOUMonsieur Milos Forman nous délivre un film bouleversant. L’histoire d’un combat voué à l’échec, entre des individus et un système (terrifiant à bien des égards), qui cherche a les normaliser, et donc insidieusement a broyer leurs identités, surtout si elle s’avère différente. Un portrait au vitriol d’une Amérique normalisatrice, policée et puritaine. On peut y voir également l’empreinte de son réalisateur, qui avec talent nous fait parvenir un message tout autre, dénonçant habilement les systèmes totalitaires. Il ne faut pas oublier, que six années auparavant, Milos Forman avait fui sa Tchécoslovaquie natale.Un film tiré d’un roman de Ken Kesey, dont Kirk Douglas racheta les droits, tant l’histoire l’interpella. Adaptée au théâtre, la pièce n’eut pas le succès escomptée, et au bout de quelques mois fut abandonnée. Des années après, Michaël Douglas, agé alors seulement de 31 ans, se décida a produire l’œuvre au cinéma. Bien des noms ont circulé autour de la distribution. Le role de Randle Mc Murphy fut proposé à Marlon Brando, Gene Hackman, James Caan, (etc..) et finalement ce fut Jack Nicholson qui hérita de la pépite.Le rôle de l’infirmière chef, avant de tomber dans la nacelle de Louise Fletcher, fut proposé à Jane Fonda, Jeanne Moreau, (etc..). Le tournage du film eut lieu à l’hôpital psychiatrique de Salem (Oregon), de nombreux figurants étaient pensionnaires de l’établissement, ce qui ajoute à la crédibilité du film. Le facétieux Mc Murphy, insubordonné notoire, hostile aux travaux pénitenciers tente de se faire passer pour fou (chacun son avis..). Bien évidemment il ne faut pas le glorifier pour autant, Mc Murphy reste ce qu’il est avant tout, un condamné pour viol et autres frasques. Face au sadisme de l’inquiétante infirmière chef, Mildred Ratched, intraitable, instaurant une discipline de fer et des méthodes répressives. L’hôpital est plongé dans une forme de léthargie commune, et Mc Murphy va bouleverser toutes les convenances établies. Le sadisme opposé à l’humanisme d’un prétendu fou, qui se retrouve plongé au milieu d’êtres, en vendant de la joie de vivre à ces malades. Passant d’un ton ironique, à une véritable amitié, et en finissant par perdre son insouciance. Il accepte de rester pour eux (..). De la partie de Basket, à l’escapade en bateau, Mc Murphy n’oublie qu’un seul paramètre, c’est que l’ennemie, Miss Ratched, finalement tient son destin entre les mains. Le Grand Chef, inoubliable simulateur sourd et muet, la scène u chewing-gum, et ce merci qui claque encore son cri (!!). Jusqu’au dénouement tragique, du suicide de Billy Bibbit à la lobotomie de Murphy(..), pour se terminer avec l’évasion du Grand Chef, venant de libérer son ami Murphy de son état végétatif et par la même occasion, retrouver sa dignité.Un film a voir, revoir, sans modération. De la comédie, en passant par le drame, la composition des acteurs, la bande originale, le talent de Milos Forman, un des plus grands films du cinéma (..).
Excellent article Michel. Peut-être devrais-tu faire attention à ta mise en page, diminuer la taille de tes images et leurs coller le texte.
Ce film est incroyable, et m’avait très touché à l’époque, car j’étais très jeune. Et Nicholson trouve-là, son rôle le plus inspiré avec peut-être l’écrivain fou de « Shining ».
Milos Forman n’est plus a présenté, et ses portraits cinématographique figurent parmi les plus juste du cinéma, d’ Amadeus à « Larry Flint » en passant par l’humoriste de « Man on the Moon ». Que du bon mon ami!
;D
salut jiminix
les problémes inhérents à Word, va falloir que je remédie cela.
Certainement l’un des meilleurs Nicholson..
Avec bien évidemment le Kubrick (shinning), grandiose dans la folie !
Chinatown de Roman Polanski était également excellent et je n’oublie pas le Niucholson tout jeune, partageant l’épopée de EASY RIDER..
Un tantinet trop cabotin dans le premier opus de Batman..
Milos Forman est dans la catégorie des trés grands, sous-estimé par certains alors que son talent n’est plus a prouver depuis fort longtemps !!
Amicalement Michel
ah oui j »oubliais Chinatown !! Je suis moins fan des batmans…sinon, une sacrée prestation dans « Pour le pire et pour le meilleur »…