Après l’assaut mené par les rebelles tchadiennes contre N’djamena, la capitale, le Président Idriss Deby était à quelques heures de la perte de son fauteuil. Les ressortissants français et autres qui étaient sur place avaient commencé à quitter le territoire tchadien. C’était donc l’inquiétude totale ou la certitude que les rebelles allaient s’emparer de la présence à tel point que la France avait négocié de l’aider à quitter le territoire. Une proposition refusée par M.Deby. Le pouvoir de N’djamena doit sa reconnaissance à la France pour avoir aider le Président Tchadien de façon efficace.
L’aéroport qui était occupé par les soldats français, a permis aux hélicoptères de Idriss Deby de décoller et pouvoir mener des représailles contre les rebelles. Le soutien logistique de la France a été de taille dans ces combats. Une situation controverse de la France mais qui a su tirer son épingle du jeu. Cette attitude avait été déplorée par un leader rebelle du FDD, qui annonçait clairement que les rebelles étaient prêts à attaquer si les soldats continuaient à autoriser le décollage les avions de Deby.
Les rebelles qui ont échoué à la résistance se sont donc repliés à plusieurs kilomètres de la capitale. Aujourd’hui l’heure est au bilan avec la France pour son soutien ferme en cas d’une nouvelle attaque des rebelles. Une aide efficace que N’djamena a eu droit. Ce qui oblige Idriss Deby à revoir sa copie concernant les six français condamnés à huit années de travaux forcés en France. Une reconnaissance faite à Paris de formuler la demande pour la libération totale de ces français. Pour l’instant les parents des prisonniers ont fait leur demande qui doit être transmise à l’ambassade de France au Tchad. Cela ne devait plus poser problème quant à leur libération. Par ailleurs Idriss Deby qui se dresse contre les opposants entend faire une lumière sur leur action. Ce que l’Europe n’approuve pas.
En tout cas Paris n’a pas encore donné son avis mais se montre plus méfiant pour ne pas compromettre des avancées déjà acquises.