Néjib Chebbi se déclare candidat aux présidentielles 2009

Un dirigeant de l’opposition candidat à la présidentielle de 2009

TUNIS – L’avocat Ahmed Néjib Chebbi, membre du bureau politique du Parti démocratique progressiste (PDP), une formation de l’opposition légale en Tunisie, a annoncé mercredi sa candidature à l’élection présidentielle de 2009. De nombreux diplomates occidentaux accrédités à Tunis étaient présents à sa conférence de presse, aux côtés de militants d’autres partis tel le mouvement islamiste « Ennahdha » (interdit).

Figure emblématique du PDP qu’il a fondé en 1983, le juriste de 60 ans a déclaré avoir pris cette décision « en réponse à l’appel du devoir« . Adoptée à la majorité du conseil national de son parti, le week-end dernier, la candidature de Me Chebbi est soutenue par un collectif de personnalités indépendantes, dont l’ancien bâtonnier Abdessattar Ben Moussa, l’avocat et opposant Ayachi Hammami et le militant des droits de l’Homme Khémaïs Chammari, qui ont signé un appel « pour une alternative démocratique ». Le dirigeant du PDP espère une révision du code électoral qui lèverait les obstacles légaux auxquels se heurte sa candidature et qui l’avaient contraint à se retirer lors du scrutin de 2004.

Les dispositions actuelles exigent qu’il soit parrainé par au moins 30 élus, une condition qu’il ne peut remplir, sa formation n’étant pas représentée au Parlement. « Aujourd’hui, nous mettons à l’épreuve le gouvernement. Nous testons sa disposition effective à jouer le jeu d’une élection libre et démocratique« , a-t-il expliqué, admettant ne pas se faire « beaucoup d’illusions à ce propos« . Son parti, qui a à sa tête une femme, Maya Jribi, depuis fin 2006, projette par ailleurs de participer aux élections législatives qui auront lieu en même temps que la présidentielle.

Me Chebbi est la première personnalité à se porter candidat au scrutin prévu à l’automne 2009. Outre l’actuel président Zine El Abidine Ben Ali, que les structures du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), appellent depuis plus d’un an à briguer un cinquième mandat de cinq ans, la loi électorale autorise les cinq formations de l’opposition parlementaire à désigner des candidats. En 2004, trois dirigeants de l’opposition étaient entrés en lice face à M. Ben Ali, qui a été réélu à 94,4% des voix. (Associated Press –  Bouazza ben Bouazza – 13/02/2008)

Un opposant tunisien veut se présenter à la présidence en 2009

TUNIS (Reuters) – Ahmed Nejib Chebbi, ancien leader du Parti démocrate progressiste (PDP), principale formation de l’opposition tunisienne, a annoncé mercredi son intention de briguer l’an prochain la présidence de la République.

Le président Zine el Abidine ben Ali, au pouvoir depuis 22 ans, n’a pas dit s’il entendait se représenter pour un nouveau quinquennat, ce que lui permet une réforme constitutionnelle datant de 2002, mais ses partisans le pressent de le faire. « Le gouvernement a commencé il y a plus d’un an sa campagne et l’opposition n’a pas encore pris d’initiative« , a relevé Chebbi, premier homme politique a annoncer ses intentions pour la présidentielle de 2009.

Agé de 60 ans, Chebbi, qui a laissé les rênes du PDP à Maya Djibri, première femme à diriger un parti politique en Tunisie, avait été empêché de se présenter en 2004 faute d’avoir un représentant au Parlement. « Je pense que l’acceptation de ma candidature permettra de mesurer la volonté du gouvernement de procéder à des élections honnêtes et pluralistes« , a-t-il déclaré à la presse. Il a précisé qu’il avait l’intention de mettre l’emploi, le pouvoir d’achat et les réformes politiques au centre de sa campagne électorale.

Ben Ali avait été réélu en 2004 avec 94,4% des suffrages. (Reuters 13.02.08 – Tarek Amara, version française Marc Delteil)

Un dirigeant de l’opposition candidat à la présidentielle de 2009

TUNIS – L’avocat Ahmed Néjib Chebbi, membre du bureau politique du Parti démocratique progressiste (PDP), une formation de l’opposition légale en Tunisie, a annoncé mercredi sa candidature à l’élection présidentielle de 2009. De nombreux diplomates occidentaux accrédités à Tunis étaient présents à sa conférence de presse, aux côtés de militants d’autres partis tel le mouvement islamiste « Ennahdha » (interdit).

Figure emblématique du PDP qu’il a fondé en 1983, le juriste de 60 ans a déclaré avoir pris cette décision « en réponse à l’appel du devoir« . Adoptée à la majorité du conseil national de son parti, le week-end dernier, la candidature de Me Chebbi est soutenue par un collectif de personnalités indépendantes, dont l’ancien bâtonnier Abdessattar Ben Moussa, l’avocat et opposant Ayachi Hammami et le militant des droits de l’Homme Khémaïs Chammari, qui ont signé un appel « pour une alternative démocratique ». Le dirigeant du PDP espère une révision du code électoral qui lèverait les obstacles légaux auxquels se heurte sa candidature et qui l’avaient contraint à se retirer lors du scrutin de 2004.

Les dispositions actuelles exigent qu’il soit parrainé par au moins 30 élus, une condition qu’il ne peut remplir, sa formation n’étant pas représentée au Parlement. « Aujourd’hui, nous mettons à l’épreuve le gouvernement. Nous testons sa disposition effective à jouer le jeu d’une élection libre et démocratique« , a-t-il expliqué, admettant ne pas se faire « beaucoup d’illusions à ce propos« . Son parti, qui a à sa tête une femme, Maya Jribi, depuis fin 2006, projette par ailleurs de participer aux élections législatives qui auront lieu en même temps que la présidentielle.

Me Chebbi est la première personnalité à se porter candidat au scrutin prévu à l’automne 2009. Outre l’actuel président Zine El Abidine Ben Ali, que les structures du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), appellent depuis plus d’un an à briguer un cinquième mandat de cinq ans, la loi électorale autorise les cinq formations de l’opposition parlementaire à désigner des candidats. En 2004, trois dirigeants de l’opposition étaient entrés en lice face à M. Ben Ali, qui a été réélu à 94,4% des voix. (Associated Press –  Bouazza ben Bouazza – 13/02/2008)

Un opposant tunisien veut se présenter à la présidence en 2009

TUNIS (Reuters) – Ahmed Nejib Chebbi, ancien leader du Parti démocrate progressiste (PDP), principale formation de l’opposition tunisienne, a annoncé mercredi son intention de briguer l’an prochain la présidence de la République.

Le président Zine el Abidine ben Ali, au pouvoir depuis 22 ans, n’a pas dit s’il entendait se représenter pour un nouveau quinquennat, ce que lui permet une réforme constitutionnelle datant de 2002, mais ses partisans le pressent de le faire. « Le gouvernement a commencé il y a plus d’un an sa campagne et l’opposition n’a pas encore pris d’initiative« , a relevé Chebbi, premier homme politique a annoncer ses intentions pour la présidentielle de 2009.

Agé de 60 ans, Chebbi, qui a laissé les rênes du PDP à Maya Djibri, première femme à diriger un parti politique en Tunisie, avait été empêché de se présenter en 2004 faute d’avoir un représentant au Parlement. « Je pense que l’acceptation de ma candidature permettra de mesurer la volonté du gouvernement de procéder à des élections honnêtes et pluralistes« , a-t-il déclaré à la presse. Il a précisé qu’il avait l’intention de mettre l’emploi, le pouvoir d’achat et les réformes politiques au centre de sa campagne électorale.

Ben Ali avait été réélu en 2004 avec 94,4% des suffrages. (Reuters 13.02.08 – Tarek Amara, version française Marc Delteil)

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