Goldorak : Une illustration de la japanimation que l’on aime

 Fan inconditionnel de la culture asiatique et tout particulièrement des mangas et autres dessins-animés japonais, je ne pouvais pas faire l’impasse sur la série que je considère comme l’un des plus anciens succès de ce genre et qui a bercé mon enfance. C’est le cœur empli de nostalgie que j’entame la rédaction de cet article.

Goldorak est donc une série animée réalisée par Toei animation et qui a débuté en 1975. Adapté d’un manga de Go Nagai, la série comptera 74 épisodes et apparaîtra en France sur la deuxième chaîne en 1978.

L’histoire de Goldorak est classique mais on ne peut qu’adhérer à cette série passionnante. Un empire extra-terrestre mené par Vega cherche à s’emparer de la planète Terre. Sur son chemin, il va être stoppé dans ses projets par Actarus, prince d’Euphor, planète qui fut détruite par Vega et qui doit sa survie grâce à l’utilisation d’un robot géant de combat nommé Goldorak.

Vega, dans sa soif de conquête, va voir ses projets perturbés par l’opposition d’Actarus qui va farouchement protéger la terre, aidé pour cela par Alcor, pilote d’une soucoupe de combat. Au fil de la série, Vega enverra sur la terre un certain nombre de Golgots (robots géants ennemi) pour détruire définitivement Actaris et son Goldoral, sans succès bien évidemment.

Si Goldorak est à ce point novateur pour moi, c’est qu’il initie un genre cher à l’univers du manga et qui fera, au fil des décennies, de nombreux émules : la série de mecha. Il s’agit de série ou de films d’animation mettant en scène des robots géants.

Ce genre produira par la suite de très grands succès et des réussites incontestables. Parmi ces dernières, et pour les initiés comme moi, je pourrai notamment citer la sublime série Evangélion ou encore la très grande saga des Gundam, voire également Patlabor.

Pour avoir revu un épisode récemment, il est vrai que la série a quelque peu vieilli et que l’on peut reprocher effectivement le fait que la saga soit d’un manichéisme exacerbé. Les méchants sont extrêmement méchants et sans nuance aucune  et les héros sont d’une bonté et d’une générosité sans faille leur permettant de s’affirmer en rempart contre l’envahisseur.

La série apparaît, sous ses dehors enfantins et destiné à un jeune public, comme une réaffirmation de la nécessité de la domination technologique pour pallier toute menace extérieure.

Si la série est un tel succès, outre la qualité de sa réalisation à l’époque et la dimension titanesque et épique des combats opposant le robot géant aux envahisseurs, c’est aussi parce qu’elle permet aux jeunes de s’identifier aux héros qui décident, au péril de leur vie, à défendre la terre contre l’oppresseur.

A ce titre, la série peut être vu comme un fantasme de l’auteur à voir le Japon disposer d’une surpuissance technologique propre à surpasser tous les autres acteurs mondiaux et à assurer la sécurité internationale. Mais bon, je m’enflamme peut être un peu trop.

En dépit de ses petites faiblesses, Goldorak demeure pour moi l’une des séries les plus emblématiques, à l’instar des chevaliers du Zodiaque ou de Dragon Ball Z, de la japanimation qui ont marqué nos esprits.

Une réflexion sur « Goldorak : Une illustration de la japanimation que l’on aime »

  1. Bonjour,

    Petite rectification : Goldorak est déjà la suite des séries précédentes dont certains personnages de Goldorak étaient les personnages principaux.
    Il y a aussi eux Giant Robots.
    Mais en Europe on ne connaît que Goldorak qui représente environ 1/4 de l’oeuvre complète.
    Autre précision : Dragon Ball Z marque de déclin de Toriyama qui avait connu son heure de gloire avec Dr Slump et Dragon Ball mais a tout gâché avec Dragon Ball Z.

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