Une mauvaise nouvelle année 2012

Bien décidée à continuer sur ma lancée cinématographique, me voilà repartie en direction des salles obscures. Difficile en cette période d’échapper aux dessins animés mais voilà une raison bien insuffisante pour me décourager. Ben oui, que voulez-vous, mon âme d’enfant n’est plus ce qu’elle était et dessins animés et films d’animation sont loin de faire partie de  mes préférés. 

Y’a-t-il un moment plus propice pour aller au cinéma ? Sans doute. A la vue des films à l’affiche, il me semble que la période de l’entre deux fêtes ne paraît pas être la plus judicieuse. Qu’importe.

J’avais donc le choix entre Intouchables dont je vous en ai « parlé » ici même récemment.

Hugo Cabret, le dernier Scorsese qui est sans doute un très bon film mais mon état d’esprit n’est pas trop à la magie de Noël. Je passe.

Mission impossible. Alors là, c’est vraiment pas de chance, je n’ai pas vu les précédents…

Hollywoo avec Florence Foresti et Jamel Debbouze. Peur d’être déçu par ce duo cinématographique. Je les préfère solo.

La renaissance amoureuse à travers La Délicatesse, c’est sans moi. Même si à n’en pas douter, j’aurais aimé  François Damiens dans ce rôle.  

Les Boloss où comment un groupe d’étudiants tente par tous les moyens de découvrir le sexe – et là, je vous la fait soft !-

Time Out, superproduction américaine. Là déjà ça démarre mal. Film de science fiction avec un bon synopsis mais avec ce genre de films, je me demande toujours au bout de combien de temps ça part en vrille…en général, un bon film américain ne dépasse pas l’heure.

Finalement, mon choix est allé à Happy New Year, un film qui célèbre l’amour, l’espoir, le pardon, les secondes chances et les nouveaux départs dans les histoires entremêlées racontées dans la ville de New York, pleine de vie et de promesse, le soir d’un éblouissant réveillon. (Première)

C’est tout à fait ça, avec en plus une belle brochette d’acteurs puisqu’on ce film est servi par Michelle Pfeiffer, Robert De Niro, Halle Berry, Ashton Kutcher, Sarah Jessica Parker, Zac Efron, Katherine Heigl, John Bon Jovi ou encore Patrick Dempsey.

Le réalisateur, Garry Marshall a réussi là une formidable prouesse. Réussir à réunir autant de bons acteurs pour nous servir un film dégoulinant de niaiseries, de clichés qu’on pensait réservés aux meilleurs films de séries B – c’est vous dire- et d’histoires improbables avec des happy end comme seuls les américains savent nous en donner.

La magie de Noël n’a pas opéré.

En même temps, si j’avais pris la peine de me renseigner un peu avant, je me serais évitée cette déconvenue.

Qu’attendre du réalisateur de Docteur in love, Pretty woman ou encore Just Married (ou presque), sinon un film sans intérêt ou le rêve est tellement irréel que le film devrait être interdit au plus de 16 ans et encore, à condition qu’il s’agisse  d’un public féminin.