Des hivers qui semblent de plus en plus précoces, plus froids, plus longs… Cause naturelle, réchauffement climatique annoncé ou pire que ça… ?

Les routes, voies ferrées, aéroports bloqués sous une neige qu’aucun responsable n’attendait, des débordements de rivières qui surviennent dans des zones qui n’avaient jamais connu tels phénomènes d’inondation, ça surprend d’autant plus ici, en Espagne, où les vagues de froid(gotas frias), habituellement très rares, se succèdent à un rythme jamais vu jusque là.

Visiblement, toutes les théories semblent se contredire, réchauffement, refroidissement, qui a raison, nul ne le sait… Ce qui semble avéré, en revanche, c’est que tous pouvons observer la même sensation, que depuis quelques temps, l’hiver nous semble plus rude, plus précoce et long d’année en année.

Sous nos latitudes européennes, nous bénéficions des bienfaits d’un phénomène naturel généré par le courant marin "gulf stream" lequel, tel une espèce de "tapis roulant aquatique" véhicule les eaux froides polaires jusqu’au golfe du Mexique, où elles se réchauffent pour ensuite revenir vers l’Europe septentrionale et occidentale, tempérant ainsi nos hivers. 

C’est alors que je tombe accidentellement, via le web, sur quelques articles qui traitent du sujet dont un, qui mentionne un physicien italien, le Dr Gianluigi Zangari, de la prestigieuse Division de Recherche de l’Institut National de la Physique Nucléaire aux laboratoires nationaux de Frascati (LNF) de l’Institut National de la Physique Nucléaire (INFN) en Italie.

Ce chercheur, dans le cadre d’une expérience basique sur la propagation des flux, arrive à des résultats très étonnants et quelque peu effrayants : Les courants d’eau chaude se trouvent totalement perturbés, brisant la force et les limites de la puissance du jet utilisé dans l’expérience par le seul ajout de pétrole dans la zone source.

Or, une autre personnalité, Lord Stirling, à Londres, avait publié les résultats d’une autre étude quant aux conséquences de la marée noire issue de l’explosion de la plate-forme de forage de BP dans le golfe du Mexique, non seulement par la propagation du pétrole brut en lui même, mais par l’épandage des quantités énormes de dispersants et diluants utilisés pour limiter l’arrivée des nappes sur les côtes américaines et ainsi limiter financièrement les coûts de réparation et amendes réclamés par les USA.

Aujourd’hui, Lord Sterling va jusqu’à déclarer, dans une interview radio, que le Gulf Stream est mort, perdant toute la puissance nécessaire pour propulser les eaux chaudes vers le nord de l’Europe, freiné par  les tonnes de brut et produits dispersants dilués dans le Golfe du Mexique.

Selon lui, l’Angleterre connaît désormais des vagues de froid inconnues jusque là. Ces vagues de froid avec neige et verglas, vont s’intensifier d’une année à l’autre, donnant des hivers neigeux qui pourraient,  dans les quelques prochaines années, jusqu’au mois de mai… Ce phénomène n’épargnerait d’ailleurs pas le reste de l’Europe qui bénéficiait aussi des bienfaits du Gulf Stream.

Le drame, selon les consultations qu’il a pu avoir avec divers ingénieurs agronomes, c’est que dans un sol qui n’atteint pas une température minimum de 7º Celsius, rien ne peut germer et altère les rendements de matière première alimentaire. La Russie a d’ailleurs réagi, l’été dernier, bloquant se exportations de blé pour raisons de"sécheresse exceptionnelle", cependant, d’après Lord Stirling, c’est surtout la baisse des rendements déjà observés qui serait la cause de cette décision du gouvernement Russe.

Quelques liens :

Une France avec un paysage du Qu?bec !