Depuis plusieurs jours déjà, on nous ressasse de bilans de la première année de présidence de François HOLLANDE, bons pour certains, mitigés pour d’autres, catastrophiques pour d’autres encore, selon leur appartenance politique ou les espoirs qu’ils avaient mis dans cette élection.
Sur le bulletin de l’élève François HOLLANDE, je pense sincèrement que l’on peut mettre : « Satisfaisant, mais peut mieux faire. »
Il est vrai qu’il n’a pas été inactif, et que les circonstances ne l’ont pas aidé. Les premières semaines ont vu la mise en place de toute une équipe dirigeante, dont beaucoup n’avaient pas d’expérience de gouvernement, alors même que l’on découvrait des cadavres dans bon nombre de placards, et que le climat économique mondial n’était pas serein.
Si on a une once d’honnêteté, on ne peut pas imputer à François HOLLANDE le niveau du chômage en France, les conditions de vie difficiles, la perte de pouvoir d’achat des ménages. Ceux-ci sont directement les conséquences de la crise mondiale, aggravées par des mesures de réductions d’effectifs qui avaient été sciemment repoussées après l’élection présidentielle.
Certes, le candidat HOLLANDE avait fait des promesses exagérées et d’autres qu’il n’était pas en mesure de contrôler, mais tous les candidats ont fait ainsi, et depuis toujours, et, ne dit-on pas que les promesses n’engagent que ceux qui les croient ? D’ailleurs tout citoyen qui s’intéresse un tant soit peu à la politique sait très bien que dans les professions de foi des candidats à une élection certaines promesses sont faites pour rester au stade de promesse et ne sont pas destinées à être réalisées.
La France, par son intervention au Mali, a su montrer qu’il fallait encore compter sur elle au plan international.
Au niveau de l’Union Européenne, sans acrimonie aucune, il faut bien reconnaître qu’elle était dominée par l’Allemagne, et que l’actuel rééquilibrage est plutôt sain.
La France, pays des libertés et de la tolérance vient d’autoriser le mariage pour tous, c’est un grand pas en avant.
C’est sûr, il faudrait plus de ci, plus de là, moins de ci, moins de ça, mais il reste encore quatre cinquièmes du quinquennat, et je suis prêt à parier que, dans quatre ans, François HOLLANDE sera un candidat sérieux à sa succession.
Hollande comme bien d’autres au gouvernement ou ailleurs, mais qui ne sont pas président de la République, a démontré dès la première phrase de son premier discours de Tulle qu’il n’avait pas le souci du juste mot pour la juste chose. « Les Français, en ce 6 mai, viennent de choisir le changement … »
http://www.dailymotion.com/video/xqnesd_discours-francois-hollande-tulle-le-6-mai-2012_news#.UX3__0r4a40
C’était totalement inexact. Seul 38,575 % des électeurs inscrits , soit 18 000 668 d’entre eux, ont trouvé – dans quelle proportion ? – , soit que Hollande ferait un bon président, soit (dont moi) qu’il serait moins pire que le petit pauv’complexé. Certes parmi les inscrits il y a non seulement des personnes âgées, voire plus jeunes, n’ayant plus toute leur tête (ce qui réduit le pourcentage) , et, de plus beaucoup de citoyennes et citoyens n’ayant quasi aucune culture économico-politique, mais …
Quoiqu’il en soit, l’urgence c’est que Pépère et son gouvernement , que les gros spéculateurs britannico-usaméricains les y autorisent ou non, tirent au plus vite des conclusions courageuses de l’incontestable réalité suivante :
« Le PIB n’est plus un indicateur pertinent de la santé et du progrès de nos sociétés. Qu’il s’agisse d’évaluer l’évolution de notre bien-être individuel et collectif ou de prendre en compte les enjeux écologiques, le PIB ne nous envoie plus les bons signaux pour éclairer le débat démocratique et guider l’action publique. Pour réorienter le cours du progrès, il faut en redéfinir la mesure. Mais cela implique de se mettre d’accord collectivement sur ce qui compte vraiment »
http://www.alternatives-economiques.fr/richesse–bien-etre–progres–comment-refaire-les-comptes_fr_art_860_43807.
[b]Bien sûr que la totalité de la situation catastrophique de notre pays n’est pas imputable à Hollande, mais il a voulu le pouvoir, QU’IL ASSUME ! et surtout qu’il n’invoque pas une situation pire que ce qu’il imaginais, ce serait un peu trop facile pour un politicard habitué aux roublardises du pouvoir (cf promotion canapé « voltaire ») Dans tous les cas de figure contrairement à ce qu’il avait avancé il s’y prend comme une … andouille.
ps Surtout ne pas imaginer un instant qu’à droite il y aurait un homme « providentiel »
Enfin je terminerais en m’inspirant de Clémenceau : les choix de la conduite d’un pays sont une affaire trop sérieuse pour les confier à des hommes politiques.[/b]
Il est vrai que François HOLLANDE est là où il est parce qu’il l’a voulu et, de ce fait, il doit en assumer les conséquences. Mais il est où il est surtout parce qu’une majorité de Français ne voulait pas des autres candidats…Et quand on voit aujourd’hui ce qu’il en est à la présidence de l’UMP (revotera-t-on? ne revotera-t-on pas?), quand on voit ce qu’il en est advenu de François BAYROU, on ne peur que se réjouir d’avoir échappé à Marine LE PEN, mais on cherche toujours l’homme (ou la femme) providentiel.
[b]Tout à fait: c’est un vote contre Sarkatastrophe qui a eu lieu, Hollande n’en tient pas compte et ça va lui retomber sur le nez.
ps Dommage que Chirac ait été impotent, sinon il aurait payé de n’avoir pas dit merci aux gens de gauche d’avoir voté pour lui, afin de barrer la route au FN ![/b]
Bon, on ne va pas le plaindre, il l’a voulu, vous aussi, alors il l’a eu et vous aussi.
En ce qui me concerne, plus que quelques 1460 jours à tenir, et après oust, dehors, out ! L’histoire l’oubliera en même temps que nous !
[i]Sur le bulletin de l’élève François HOLLANDE,
je pense sincèrement que l’on peut mettre :
« Satisfaisant, mais peut mieux faire. »[/i]
[b]oui, oui, c’est globalement positif pour
GOLDMANN-SACHS et pour les minables de l’UMP$!!!!![/b]