Un président qui se veut exemplaire et qui paradoxalement, à travers un mode de vie quelque peu déluré, émet à l’insu de son plein gré, une ribambelle de messages subliminaux peu reluisants en direction d‘une certaine gente masculine ; la fréquence de ses ruptures aux allures de pirouettes nous renseigne sur le peu de crédit qu’il porte au modèle de la famille traditionnelle : il lui suffit manifestement d’être alléché par un parfum plus frais que le sien pour larguer vite fait les amarres, sans le moindre effort en amont, oublieux de ses déclarations d‘amour antérieures, aussi enflammées soient-elles !
Personne ne trouverait à redire sur la vie présidentielle, si son flagrant je m’en-fichisme en la matière ne venait déteindre sur l’organisation publique. Faisant des réformes sociétales son cheval de bataille, le président grâce aux soins de ses ministres triés sur le volet semble parti pour déconstruire, manu militari, un certain schéma pour jeter les bases d’une société meilleure.
Au nom d’une pseudo- tolérance, on chamboule, on brûle des étapes auprès de cerveaux enfantins impréparés en leur servant au forceps de ces idées qui ne leur parlent pas et qu’ils troqueraient volontiers contre d’autres plus instructives. Les conséquences de ce type de conditionnement psychologique précoce via cet apprentissage inapproprié pourraient probablement à terme servir à enfler l’effectif des personnes concernées par la théorie du genre de par leur prédisposition génétique d’où l’inquiétude grandissante des parents boycotteurs.
Il faut dire que ce dispositif ABCD de l’égalité conçu pour lutter contre les stéréotypes filles-garçons s‘apparente plus à une entourloupe de plus qu‘autre chose ; pourquoi chercher midi à quatorze heures quand on sait que ces stéréotypes peuvent être implicitement combattus, tout au long de la scolarité, sans que leur soient réservés un enseignement spécifique.
Loin d’être des robots à fabriquer des enfants pour être intégralement pris en charge par l’Education nationale, les parents ont encore leurs mots à dire surtout dans certains domaines.
Alors que l’urgence se situe ailleurs, sous prétexte de combat pour la sacro-sainte parité en plomberie, en maçonnerie, etc, tous les efforts se conjuguent désormais à fabriquer de nouvelles normes assez déroutantes oubliant au passage qu’on est souvent rattrapé par l’atavisme lequel a la vie dure, quand bien même on pourrait parler d’atavisme !
Rien que l’éloquente initiative du président au cours de laquelle il s’est exprimé à titre personnel pour mettre fin à toute une vie commune sans le moindre égard pour sa compagne, suffit à elle seule pour faire tomber à l‘eau tous les efforts déployés à cet effet par le corps enseignant.
Et puis trop de parité va finir inexorablement par tuer la parité !
@marichou,
Les associations de parents d’élèves n’ont pas pour but de faire du lobbying pour obtenir des modification (dans le cas présent une non-modification) des programmes.
Elles servent à représenter les parents d’élèves, les informer, notamment sur des démarches un peu complexes qu’ils auraient à faire, le cas échéant gueuler pour dénoncer un manque ponctuel de moyens (prof non remplacé, manque d’un créneau salle de sport, etc.)
Si vous regardez les sites de ces associations, vous verrez qu’elles ne se mobilisent jamais contre des mesures de cet ordre. Seules quelques associations catholiques ou assimilées ont très timidement demandé « le retrait de l’amendement pour éviter toute polémique » (cf site de l’apel). Sans doute pour contenter une partie de la base, leur communiqué sur l’affaire étant assez honnête [url]http://www.apel.fr/images/stories/CP_LApel_desapprouve_la_Journee_de_retrait_de_lecole.pdf[/url]
Le rôle de ces association n’est donc pas d’avoir une influence sur les programmes, parce que, en temps que parent, vous n’avez pas votre mot à dire sur les programmes. Cet avis, vous pouvez le donner en temps que citoyen.
Ce n’est pas pareil.
Cela implique par exemple que vous n’avez pas de droit particulier du fait que vous ayez 1, 2 ou 10 de vos enfants à l’école. Pas plus que moi qui n’en ait aucun.
Vous n’avez pas le droit de décider ce qu’il faut leur enseigner ou pas comme vous avez le droit, en temps que mère/père de savoir où ils sont et avec qui.
Merci Poissonrouge pour toute la clarté de votre propos !
@zelectron,
Je n’ai pas vu le coup du déguisement, bien que je ne vois pas bien à quoi il pourrait servir. Bref, si vous avez un lien…
Effectivement, non seulement je ne crois pas à l’enfer, mais je ne vois pas bien comment le fait d’inverser les déguisements des gamins pourraient les y conduire. Je connais pas mal de gosses qui piquent des fringues de filles par jeu ou par ignorance de, disons ces conventions sociales (je ne vois pas comment appeler autrement la règle qui dit que seules les femmes mettent des robes).
Ils y survivent très bien, et ne finissent pour beaucoup même pas gays. A l’adolescence, ils prennent conscience de la différence qu’il y a entre les deux genres et du parti que l’on peut en tirer si je puis dire, et fin de l’histoire.
Poisson rouge, les parents se sont bien dressés contre les châtiments corporels à l’école, ils peuvent bien s’opposer à la débandade et aux manipulations! Je viens de regarder ce site et de signer la pétition.
[url]http://www.theoriedugenre.fr/?11-documents-qui-prouvent-que-la[/url]Je me fiche bien que les auteurs se réclament de droite ou de gauche, il y a beaucoup d’arguments intéressants, avec des liens, et qui confortent mon opinion comme celle des opposants, cette théorie (ou bouleversement) du genre (ou de l’identité) est bien au programme de l’abcd égalité, et dès le plus jeune âge!